En effet, pour satisfaire son appétit féroce -- et pour donner plus de chance à la reproduction --, la mante religieuse ne recule devant rien. Elle s'adonne ainsi sans retenue à ce que les chercheurs appellent le cannibalisme sexuel et dévore généralement en entier les mâles un peu trop légers.
L'hypothèse de la famine. Lorsqu'une femelle est en risque de famine, il peut être avantageux de s'attaquer aux mâles qu'elle attire, pour économiser ses forces et produire une descendance viable. Elle se reproduira plus tard, lorsqu'elle aura assez mangé.
Les prédateurs de la Mante religieuse sont les oiseaux et les reptiles (lézards, serpents, caméléons). Pour intimider ses ennemis elle se redresse en ouvrant ses ailes laissant apparaître trois ocelles. Elle peut également émettre un bruit en faisant vibrer son ventre contre ses ailes.
La mante religieuse est surtout connue pour sa réputation de dévoreuse de mâle après l'accouplement.
La toxicité de son venin fait de la veuve noire l'une des araignées les plus dangereuses du monde, et elle doit son nom à sa propension à tuer son partenaire après l'accouplement. La femelle veuve noire possède des glandes et crochets à venin plus développées que le mâle.
La pieuvre est incontestablement une mère dévouée. Des chercheurs ont observé une femelle veillant sur ses petits pendant près de quatre ans et demi. Elle meurt après l'éclosion. Une pieuvre femelle défend ses œufs jusqu'à la mort – au sens strict.
La femelle mante, assoiffée de sang, arrache sans pitié la tête du pauvre mâle lors de l'accouplement. Oui, oui. C'est documenté, ça arrive. Ça s'appelle du cannibalisme sexuel, et la mante n'est pas la seule affamée à faire ça.
Et pourtant, comme l'araignée, cet insecte qui peuple nos jardins est un précieux allié pour lutter contre les insectes. La mante peut parfois être difficile à repérer, car elle est capable de changer de couleur pour s'adapter à la végétation. Elle peut vivre de 6 à 9 mois, et ne vole pas bien.
La mante religieuse est-elle dangereuse pour l'homme ? Non, c'est un insecte inoffensif pour l'homme ! Ses pattes sont dotées de piquants qu'elles utilisent exclusivement pour capturer ses proies et les immobiliser.
Peu survivent, car elles sont très fragiles à l'état larvaire et demeurent des proies faciles pour les araignées, les lézards, les oiseaux et même les fourmis ! La mante religieuse est également connue pour ses amours tumultueuses.
La mante ne mange que des proies vivantes. Elle chasse des insectes de toutes sortes : criquets, sauterelles, mouches, abeilles, cousins, papillons … Elle peut s'attaquer aussi à des araignées.
Une mante adulte doit être nourrie tous les trois jours. Les insectes offerts (mouches, moustiques, grillons, blattes, papillons, etc.) seront vivants et de taille inférieure ou égale à celle de la mante. Avant la ponte, la femelle mange beaucoup et il faut la nourrir plus fréquemment.
Les semelpares sont souvent des insectes, par exemple les éphémères et les abeilles mâles. Il y a aussi quelques espèces de calamars et des saumons d'Atlantique. Ces espèces pratiquent une reproduction dite suicidaire parce que la plupart du temps, les individus de ces espèces meurent après l'acte de reproduction.
Pour se reproduire, ils prélèvent directement le sperme à la source à l'aide de leurs pédipalpes, ces membres buccaux que l'on pourrait confondre avec des antennes.
Les mantes religieuses sont des insectes qui aiment la chaleur et ne supportent pas le froid. Ils meurent en général en automne aux premières gelées après avoir pondu leurs œufs. Ce sont les œufs qui vont passer l'hiver protégés dans un cocon fait par la femelle.
La mante religieuse est protégée en Île-de-France depuis l'arrêté du 22 juillet 1993. Les mantes religieuses sont de couleur verte, brunes parfois beiges. Elles mesurent de 6 à 8 centimètres de long. Le mâle peut être plus petit que la femelle de 2 à 3 centimètres.
Les sauts des jeunes mantes religieuses sont impressionnants. Plus brefs qu'un battement de cil – moins d'un dixième de seconde – ils sont néanmoins d'une extrême précision. La mante religieuse a le compas dans l'œil… ou dans le corps !
Locution nominale
(Par extension) Femme cruelle et dangereuse (parce que la femelle de l'insecte dévore le mâle après l'accouplement).
Pour humidifier l'intérieur du bac, vous pouvez y vaporiser de l'eau ou y placer un bol d'eau. Les mantes religieuses n'ont pas besoin de boire, mais il peut être utile de placer un petit bol d'eau au fond de son habitat pour garder l'air suffisamment humide.
Certains témoignages disent que les mantes religieuses viennent boire si on leur propose une goutte d'eau. Ce qui est certain, c'est que dans la nature, même dans les garrigues provençales, l'eau est présente sous forme de rosée, tous les matins.
La mante religieuse adulte ne passe pas l'hiver. Quelques semaines après la ponte, la femelle meurt, les mâles meurent en novembre dès que le froid arrive.
Une araignée femelle Pisaurina mira et un sac d'oeufs. L'araignée mâle Pisaurina mira a trouvé une solution pour survivre au cannibalisme sexuel qui prévaut chez de nombreuses espèces d'araignées. Pour empêcher la femelle de le dévorer pendant ou après l'accouplement, le mâle lui attache les pattes.
La veuve noire mange le mâle
« Habituellement, le mâle a certains avantages à être mangé pendant l'accouplement, comme des copulations plus longues ainsi qu'une diminution de la réceptivité de la femelle aux futurs mâles », explique Luciana Baruffaldi de l'Université de Toronto, Scarborough, Canada.