« Chant national » et interdiction C'est après la chute de Robespierre que la Marseillaise devient le 14 juillet 1795 le « chant national » de la France. Une première fois, car son caractère révolutionnaire le rend suspect à bien des régimes. Ainsi, le Consulat et l'Empire l'interdisent purement et simplement.
La Marseillaise redevient officiellement l'hymne de la France en 1879, avec la fondation de la IIIe République. Puis, le même mécanisme s'est répété sous l'occupation allemande, en France. Il était alors interdit de chanter l'hymne national. À la place, Pétain voulut imposer le chant Maréchal, nous voilà !.
Toutes les armées révolutionnaires se mettent donc à chanter ce chant de guerre. Et en particulier des troupes venues de Marseille pour renforcer les unités locales, qui chantent avec encore plus d'enthousiasme en arrivant à Paris. C'est donc grâce à ces soldats Marseillais qu'on a donné ce nom à ce chant.
Valéry Giscard d'Estaing, élu président en 1974, fait ralentir le tempo de La Marseillaise afin de retrouver le rythme originel (selon Guillaume Mazeau, sa motivation est aussi de faire « qu'elle ressemble moins à une marche militaire »).
La Marseillaise est ensuite abandonnée sous le Premier Empire. Elle connaît un regain de popularité lors de la Révolution de 1830, année où Hector Berlioz compose sa célèbre orchestration et où Eugène Delacroix peint "La liberté guidant le peuple", incarnation picturale de la Marseillaise.
Dans la nuit du 25 au 26 avril 1792, à la suite de la déclaration de guerre de la France à l'empereur d'Autriche, il composa chez le maire de Strasbourg, dénommé Dietrich, un morceau qu'il intitula "Chant de guerre pour l'armée du Rhin".
Jean-Pierre Chevènement le rappelle lui-même en initiant en 1985 une circulaire qui dispose que La Marseillaise doit être apprise par tous les jeunes enfants à l'école : il ne s'agit pas d'une nouveauté, mais d'une piqûre de rappel.
« Chant national » et interdiction
C'est après la chute de Robespierre que la Marseillaise devient le 14 juillet 1795 le « chant national » de la France. Une première fois, car son caractère révolutionnaire le rend suspect à bien des régimes. Ainsi, le Consulat et l'Empire l'interdisent purement et simplement.
– Considérant le fait qu'aujourd'hui la tradition de ne pas applaudir un hymne s'estompe peu à peu notamment lors des rencontres sportives, mais également lors d'interprétations en des lieux ou circonstances diverses y compris des instants patriotiques et officiels.
Initialement conçue comme un "chant de guerre pour l'armée du Rhin", La Marseillaise se présentait également comme un appel à la lutte contre la tyrannie. Adoptée par les volontaires venus de Marseille pour rejoindre les armées des frontières, elle accompagna la chute de la monarchie au cours du mois d'août 1792.
Claude Joseph Rouget de Lisle, capitaine du génie en garnison à Strasbourg, écrit à la demande de Frédéric de Dietrich, maire de la ville, le Chant de guerre pour l'armée du Rhin, le 25 avril 1792, peu après la déclaration de guerre de la France révolutionnaire au Roi de Bohême et de Hongrie.
Le thème de la chanson de Rouget de Lisle est la défense de la patrie en danger, c'est-à-dire la terre de la liberté, qu'elle se trouve en France ou en Europe. Aussi ce chant, symbole de la Révolution française, est repris au cours de l'Histoire sur différents continents par de nombreux révolutionnaires.
Composée en avril 1792 par Claude Rouget de Lisle, officier en poste à Strasbourg, à la suite de la déclaration de guerre de la France à l'Autriche, La Marseillaise fut ensuite diffusée massivement par l'intermédiaire des volontaires marseillais qui entonnèrent ce chant lors de leur marche vers Paris.
« Français, en guerriers magnanimes/Portez ou retenez vos coups ! » précise le cinquième couplet. Les ennemis véritables des citoyens libres sont les « despotes sanguinaires ».
En 1974, à la demande du nouveau Président de la République, le chef de musique de la Garde Républicaine – Roger Boutry – propose une nouvelle harmonisation et orchestration de la Marseillaise.
Le Chant des Girondins fut l'hymne national de la France sous la Deuxième République, de 1848 à 1852. Il apparait dans la scène finale de la pièce d'Alexandre Dumas et d'Auguste Maquet tiré de leur roman Le Chevalier de Maison-Rouge, et dont la musique fut composée par Alphonse Varney, le père de Louis Varney.
Cette coutume vient de la guerre de 14-18 afin de rendre hommage aux Catalans morts pour la France. Une autre tradition veut que l'on n'applaudisse pas à la fin de l'exécution de la «cansoun» car, à l'époque, on n'applaudissait pas les hymnes nationaux.
Le Vatican a beau être le plus petit pays du monde (0,44 km2 en tout et pour tout), il n'en est pas moins doté de son propre hymne national – l'Inno e Marcia Pontificale (Hymne et Marche Pontificale). C'est aussi le seul hymne au monde dont les paroles sont écrites dans une langue morte : le latin !
Désormais, God save the Queen est l'un des hymnes les plus connus du monde. Il a même influencé les hymnes nationaux d'autres pays, comme celui de la Suisse ou du Liechtenstein (Oben am jungen Rhein) qui se chante sur le même air.
Marianne est une figure symbolique de la République française. Sous l'apparence d'une femme coiffée d'un bonnet phrygien, elle représente la République française et ses valeurs traduites par sa devise : « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Les soldats qui sont peints ici, ce sont donc, au sens premier, les soldats autrichiens, mais d'un point de vue plus général, ils symbolisent toute oppression, tout ce qui entrave la liberté. Ces guerriers sont fortement dévalorisés. Ils « mugissent » ils sont « féroces ».
Comment s'appelait la Marseillaise au moment de sa création par Rouget de Lisle ? Le Chant de guerre pour l'armée du Rhin.
La connaissance de l'hymne national fait partie des attendus de fin des cycles 2, 3 et 4 de l'enseignement moral et civique. Son étude fait partie de l'entrée « Connaître et comprendre le fondement des principes et des valeurs de la République française et des sociétés démocratiques ».
L'obligation scolaire
À l'origine, l'instruction était obligatoire jusqu'à l'âge de 13 ans, puis 14 ans à partir de la loi du 9 août 1936. Depuis l'ordonnance n°59-45 du 6 janvier 1959, elle a été prolongée jusqu'à l'âge de 16 ans révolus.