La couleur de l'amande du grain, responsable de la couleur de fond de la farine, puis de la mie du pain ou des nouilles, provient de la répar- tition homogène de pigments jaunes et/ou orange dans l'al- bumen.
ta farine est trop pauvre, il faut que tu rajoute a peu près 15g de sucre pour 1kg de farine.
Le pain blanc est un pain à base de farine de blé de laquelle ont été retirés le son et les germes, ce qui lui donne cette couleur bien blanche, ainsi qu'une date de durabilité minimale plus longue, lui évitant un certain rancissement par rapport à d'autres pains.
Un pétrissage mécanique intense sera responsable d'une mie particulièrement développée à alvéolage petit (type pain de mie), tandis qu'un pétrissage lent et court permettra l'obtention d'un alvéolage plus irrégulier, avec de grosses alvéoles.
En règle générale, on hydrate la farine entre 58% à plus de 74%. Plus une farine est hydratée, plus la pâte est souple et élastique. C'est plus dur à travailler mais généralement ça donne un meilleur résultat et une mie plus alvéolée. Un dicton en boulangerie dit « pâte molle = pâte folle, pâte dure = pâte sûre ».
Une température de cuisson trop forte et/ou un déficit de buée peuvent provoquer un manque de développement et donc un resserrement de la mie. Mais attention, un four trop chaud peut induire une cuisson trop rapide de la périphérie des produits au détriment du coeur et conduire à une mie collante.
En cause : un excès de fermentation avant blocage (dû à une pâte trop chaude, une température trop élevée, un pointage trop long…) ou un excès d'humidité (mauvais réglage de la ventilation et de l'hygrométrie en chambre de fermentation).
En bouche, un bon pain croustille puis fond doucement. Ses arômes seront le signe d'une farine qualitative et d'une fermentation bien menée. Le secret d'un bon pain est avant tout le temps que le boulanger lui a consacré (minimum 24h de fermentation).
Étape 3 : le pointage
Le laisser lever à température ambiante. La température idéale est entre 25 et 30 °C. Le pointage est terminé lorsque, comme le disent les livres, « la pâte a doublé de volume ».
Pour savoir si un pain est cuit, plusieurs astuces peuvent vous aider. La couleur du pain doit tout d'abord être uniforme. Au toucher, la croûte doit être croustillante et dure. En tapotant sur le pain, celui-ci doit sonner creux.
Le pain est sec et friable : Pas assez d'eau dans la pâte ou cuit trop longtemps ou trop chaud.
Généralement, la cuisson s'effectue autour de 250°C ou thermostat 8 pour les petites pièces. Plus les pains seront massifs plus la température de cuisson sera basse : ils ne doivent pas brûler en surface avant que la température interne ne soit suffisamment élevée pour cuire la pâte.
Il ne faudra pas miser sur une baguette qui a une couleur trop blanche sauf si l'on veut préparer un panini. Pour un bon pain, la cuisson est à mi-chemin entre blanche et trop cuite. Si le pain est beaucoup trop cuit, il a mauvais goût et s'il est blanc, il est pâteux.
Le grain de blé est constitué de trois parties : l'amande, le germe et l'enveloppe. Le germe est jeté ou mélangé à l'enveloppe pour constituer les gros sons et les sons fins, qui entrent dans la composition des pains au son ou complet. L'amande, cœur du grain de blé, est moulue pour obtenir la farine blanche.
L'amidon, principal glucide de la farine (et donc du pain), peut être mis en évidence grâce à un réactif chimique : l'eau iodée. C'est un réactif coloré. Naturellement de couleur orangée, elle devient bleue, voire noire, en présence d'amidon.
Le sel est important en fin de pétrissage car il joue plusieurs rôles dans l'élaboration de la pâte et dans la cuisson.
La température
Si l'eau est trop froide, les ferments s'endorment et la pâte ne lève pas. Si l'eau est un peu trop chaude, la pâte va lever une première fois, mais les ferments ultra-activés finiront par retomber lors de la deuxième pousse ou lors de la cuisson. De plus le pain n'aura pas de goût.
La température idéale pour faire lever la pâte est de 25 à 30°C.
Vous rêvez de sortir une belle baguette comme celle de votre boulangerie préférée ? La farine T55 est votre meilleur arme : elle ne gonfle pas trop pendant la cuisson, elle est blanche donc fera un beau teint assez clair à votre baguette. Elle reste cependant, riche en gluten et garde un goût neutre.
Les améliorants de panification sont des formulations composées d'ingrédients, d'enzymes et/ou additifs entrant, généralement en faible quantité et dans un but technologique ou organoleptique, dans la fabrication du pain, des pains spéciaux et des produits de la boulangerie fine.
Les grignes ne s'ouvrent pas
Manque de force de la pâte ( mauvaise farine, mauvaise hydratation, mauvais pétrissage, autolyse trop longue, pointage trop court, mauvais façonnage…)
Ce peut être pour plusieurs raisons : Cuisson avec trop de vapeur (de la vapeur jusqu'au bout) Cuisson incomplète (pas assez de température: le coeur ne cuit pas) Cuisson incomplète (trop de température : le coeur n'est pas assez cuit quand la croute est déjà trop cuite)
Pointage : Après pétrissage, la pâte repose dans le pétrin. Cette première étape de fermentation, appelée pointage, est décisive pour la formation des arômes du pain. La production de gaz carbonique commence. La pâte lève, ses qualités se renforcent, elle devient plus élastique.
Le pétrissage est une étape très importante, permettant la répartition de la levure de boulanger et le développement du gluten. Les ingrédients sont d'abord mélangés, avant d'être pétris. Une pâte à pain doit être pétrie pour favoriser le développement du gluten en longs brins entrelacés.