Car, au 8e siècle, les Francs utilisaient 'une béra'. 'Une béra' était une civière sur laquelle on plaçait les blessés ou les morts. Au 12e siècle, le mot est resté : lorsqu'on a commencé à placer les défunts dans un cercueil, 'béra' est devenu 'bière'. On était donc 'mis en bière.
Seule l'entreprise de pompes funèbres mandatée par la famille peut procéder à la mise en bière. Avant la mise en bière du défunt, si celui-ci portait des prothèses ou tout autre appareil médical, comme un Pacemaker, ces derniers doivent être retirés par le thanatopracteur en charge des soins du corps.
Le terme « levée du corps » désigne le déplacement du corps d'un défunt à la suite de sa mise en bière. Les intervenants effectuant cette action ont pour mission de déposer le cercueil dans le corbillard, afin de le transporter vers le lieu où se tiendra la cérémonie d'adieu puis jusqu'au crématorium ou au cimetière.
Dans le cas d'une crémation, la fermeture doit se faire en présence d'un officier de police, qui pose des scellés sur le cercueil. Ensuite, les porteurs – qui peuvent être des employés des pompes funèbres ou des proches – l'emmènent jusqu'au lieu de crémation ou d'inhumation.
En effet, après la décomposition du corps, le lithium reste et se répand. Il en va du même pour les objets pouvant dégager des fumées toxiques comme certaines peluches et les chaussures. Les photos ou lettres sont quant à elles autorisées car elles ne ralentissent pas la décomposition naturelle du corps.
Quand on jette une fleur, un bouquet ou une rose sur le cercueil juste avant l'inhumation, on marque qu'on veut rendre au défunt moins difficile la séparation qui va suivre, on veut garder un lien. Le fait de fleurir la tombe, ensuite, prolonge également l'intention : le lien avec la personne se pérennise.
L'ouverture d'un cercueil exige donc au préalable une autorisation judiciaire ou suppose une exhumation faite plus de cinq ans après le décès. Par conséquent, les maires des communes d'inhumation sont contraints de refuser toute demande d'autorisation d'ouverture d'un cercueil scellé.
Les fleurs ne sont donc pas valorisées car elles sont considérées souvent comme superflues. Pour remplacer les pétales de fleurs, trois poignées de sable sont jetées sur le cercueil pour rendre un dernier hommage au défunt. Dans le rite musulman, la tradition veut que l'on n'offre pas de fleurs à la famille endeuillée.
Le capiton funéraire est utilisé pour deux principales raisons : Assurer une présentation décente du défunt avant ses obsèques.
Il est possible de maintenir la bouche fermée à l'aide d'une ligature. Le fil est passé à l'aide d'une aiguille courbe, autour du maxillaire inférieur, en passant sous la langue. Le fil est ressorti dans l'espace entre la gencive et la lèvre inférieure.
Les porteurs chargent le cercueil sur leurs épaules et s'engagent à la suite du célébrant dans l'allée centrale. A leur passage, l'assistance se signe, et cette entrée solennelle, accompagné de musique, est une belle marque de respect et d'hommage rendu au défunt.
Pour habiller un mort, il est d'usage de choisir, parmi la garde-robe du défunt, des vêtements élégants : costumes pour les hommes, chemisiers ou robes pour les femmes. Pensez à opter pour des habits pas trop serrés, afin que le personnel chargé de l'habillage ne rencontre pas trop de difficultés à les lui enfiler.
Après la peau, les os se décomposent à leur tour. Ce sont les plus petits qui sont le plus vite réduit en poussière. Au fil du temps, la peau brunit puis noircit et les chaires s'affaissent progressivement. "Tous les cadavres ne se décomposent pas au même rythme.
En cas de transport de corps lorsqu'il s'agit d'une crémation, après fermeture du cercueil, des fonctionnaires du type commissaires de police ou gardes champêtres (désignés à l'article L. 364-5) assistent à la levée du corps.
"Un corps en extérieur, à une température de 20 à 25°, peut être squelettisé (il ne reste que les os, ndlr) en un mois. En intérieur, mais aussi selon de multiples facteurs, la durée de décomposition est très variable", explique Caroline Rambaud. Température, humidité, vêtements...
Traditionnellement, quand ils choisissent des fleurs pour les funérailles, les proches du défunt optent souvent pour des roses. Les roses blanches représentent la pureté, tandis que les rouges témoignent de l'amour ardent des membres de la famille.
Les roses rouges : ces fleurs symbolisent un amour profond. Les bouquets de roses rouges sont donc adaptés pour le décès d'un membre de la famille ou d'un concubin. Les roses claires : rose, jaune ou orange, cette fleur traduit la sympathie. Elles sont idéales pour le décès d'un ami proche.
Un cercueil de bonne qualité peut durer jusqu'à plus de 50 ans. D'un autre côté, les bois tendres comme le pin sont moins résistants et sélectionnés généralement pour une crémation.
Ce qui est primordial dans cette rencontre avec le corps du défunt, ce n'est pas de le « voir » comme pour faire un constat médical, mais de venir saluer sa dépouille, se recueillir auprès de ce corps aimé, investi, avec lequel nous avons partagé une histoire.
Un cercueil vide
C'est donc un cénotaphe - un tombeau ne contenant pas le corps - qui sera installé dans le caveau 13 de la crypte, où se trouve déjà l'écrivain Maurice Genevoix, décédé en 1980 et entré au Panthéon l'an dernier.
Le chrysanthème, la "fleur des morts"
Déposer des chrysanthèmes sur la sépulture est ancré dans l'Histoire de France. C'est pourquoi le chrysanthème symbolise la mort. Lors du premier armistice suivant la Première Guerre mondiale, les sépultures des soldats français sont fleuries en leur mémoire.
Souci : « Nous partageons votre peine »
Langage des fleurs : depuis l'Antiquité, le souci est associé à la douleur et au chagrin.
Rosa Isabel Cespede Callaca, une Péruvienne de 36 ans, s'est réveillée et a donné des coups sur la paroi de son cercueil au milieu de la cérémonie d'enterrement. Son cercueil a alors été ouvert. "Elle a ouvert les yeux et elle transpirait.