Selon des scientifiques ayant surveillé l'activité cérébrale de plusieurs personnes alors que ces dernières écoutaient de la musique et méditaient, les sons apaisants seraient capables d'altérer suffisamment la vitesse des ondes cérébrales pour provoquer un état de relaxation et de méditation.
En effet, des résultats antérieurs ont révélé que la musique provoque la libération de dopamine dans les structures cérébrales du circuit de la récompense, impliqué notamment dans l'analyse des émotions, le plaisir et la motivation, et que le récepteur D2 participe à la régulation des émotions.
Par exemple, l'écoute d'une musique stimulante peut engendrer une activité des muscles zygomatiques (pour le sourire) alors qu'une musique à valence négative et calme entraîne l'activation du muscle sourcilier (pour le plissement frontal). De manière générale, la musique nous permet de réguler notre état émotionnel.
Une musique triste entraîne une certaine mélancolie alors qu'une musique gaie détend, divertit et installe une ambiance chaleureuse. L'ambiance sonore place les individus dans une humeur particulière (tristesse, joie) qui a une influence sur leurs comportements.
Il a déjà été démontré que de telles interventions musicales aident les personnes atteintes de cancer, de douleur chronique et de dépression. Les conséquences du stress, telles que l'élévation de la tension artérielle et la tension musculaire, peuvent également être atténuées par le pouvoir de la musique.
Le cortex auditif suit l'intensité sonore, le rythme et la hauteur de la musique. Le cortex visuel est impliqué dans la lecture des notes de musique. Le cortex moteur, quant à lui, est stimulé par la réaction physique de votre corps à la musique.
La pratique d'un instrument permet de développer le lobe frontal et donc le cerveau procédural qui nous permet de nous organiser, de gérer notre temps. Jouer de la musique améliore aussi la motricité, la coordination et la sensibilité.
L'univers sonore est en effet d'emblée émotionnel, parce que la fonction naturelle des sons, pour l'être vivant, est une fonction d'alerte. Les sons l'informent sur ce qu'il se passe, ils éveillent à chaque instant son système d'alarme biologique.
De manière générale, il semblerait que les musicien·ne·s semblent mieux équipé·e·s pour affronter les défis professionnels. Résolution de problèmes complexes, pensée critique, prise de décision, flexibilité cognitive… En apprenant la musique, on acquiert aussi des compétences pour la vie professionnelle.
Source de plaisir, la musique agit sur le système de récompense du cerveau et stimule la libération de dopamine qui, à son tour, active la sécrétion d'endorphines procurant une sensation de bien-être. Ce faisant, elle réduit aussi le stress et l'anxiété.
Le pouvoir apaisant de la musique
La musique joue un rôle évident dans la régulation de nos émotions. Emmanuel Bigand, chercheur à l'Institut Universitaire de France rattaché à l'Université de Bourgogne, explique qu'il existe des musiques propices à apaiser nos anxiétés.
ENTRETIEN. Stimulante ou apaisante, puissamment associée à nos souvenirs, la musique influence des fonctions cérébrales, explique le neuropsychologue Hervé Platel.
Idem pour la musique omniprésente dans les magasins", poursuit le spécialiste. Mais comme tous les excitants, il peut induire fatigue et stress, notamment parce que le fait de communiquer dans le bruit demande une charge cognitive plus élevée, et avoir des effets peuvent être plus délétères encore.
On se rend compte que la musique modifie les mécanismes biochimiques du cerveau : elle active, par exemple, la production de dopamine, un neurotransmetteur essentiel au fonctionnement du cerveau car il contribue à sa plasticité, et… qui nous fait vibrer.
« Quand on écoute une musique qui nous plaît (ou qu'on la chantonne dans notre tête), notre cerveau sécrète des neurotransmetteurs (la dopamine, la morphine endogène et la sérotonine) qui activent le circuit du plaisir et de la récompense exactement comme dans la prise de drogues, explique le neurologue Pierre ...
Mélomanie. Ce qui est le syndrome le plus agréable qui existe , à ne pas confondre avec la mégalomanie qui peut faire perdre le sens de la musique de certains mélomanes.
La musique stimule de nombreuses zones du cerveau, comme l'hippocampe, l'amygdale, le noyau accumbens et le système de dopamine mésolimbique. Des études montrent que chez les personnes souffrant de lésions cérébrales, elle peut contribuer à leur rééducation cérébrale.
Le fait est que lorsque que l'on pleure, notre corps est crispé et cela provoque des spasmes que l'on appelle plus communément: sanglots. Les cordes vocales sont donc elles aussi crispées et ne peuvent donc sortir que quelques sons ou mots coupés par nos sanglots. Il y'a aussi l'émotion.
Selon le résultats de l'équipe de chercheurs, écouter de la musique augmente de 6 à 9% le niveau de dopamine dans le cerveau. « Une personne est même montée à 21 %.
La musique adoucit les mœurs est un proverbe populaire qui semble trouver ses origines dans les écrits de Platon. Cette expression implique que la musique aurait un effet sur les mœurs par ses vertus éducatives et apaisantes.
Savez-vous comment et pourquoi ça se produit ? Ça s'appelle des vers d'oreille. "La meilleure façon de se débarrasser d'un ver d'oreille, c'est de l'accepter. Le simple fait de résister aux paroles qui tournent en boucle dans votre tête peut inciter le cerveau à les jouer, encore et encore."
Si l'on écoute ce qu'en dit la science, elle joue peut-être un rôle essentiel. La musique libère des molécules de plaisir, atténue la douleur et réduit le stress et l'anxiété.
Elle a aussi un impact sur notre cerveau, qui associe l'émotion suscitée à nos souvenirs. Cette connexion active la sécrétion d'hormones du plaisir. Nous voilà détendus, joyeux. La musique peut rassembler et satisfaire ainsi nos besoins relationnels.
Pour Pierre Lemarquis, la musique existe avant le langage et lui survit dans notre cerveau. Née des émotions, elle module notre humeur, développe nos compétences, renforce les liens sociaux et peut même provoquer des orgasmes !