Il y définit la passion comme une inclination qui n'est maîtrisée qu'avec peine, si elle l'est, par la raison du sujet. Ainsi être soumis à une passion c'est toujours une maladie de l'âme puisque la maîtrise de la raison est exclue.
La passion se traduit en effet par un sentiment d'excitation inhabituelle alternant plaisir et souffrance du fait de la baisse importante de la sérotonine (neuromédiateur responsable de l'état émotionnel de bonheur) et de l'augmentation de la dopamine (neuromédiateur provoquant la sensation de plaisir) qui active le ...
La passion est donc destructrice pour le sujet qui la vit, mais elle est aussi négation même de son objet. Si dans le désir ponctuel, l'objet est le moyen de la satisfaction, dans la passion il est vidé de toute substance.
— Descartes, Les Passions de l'âme, art. 69. » C'est à partir de ces six passions primitives (l'admiration, l'amour, la haine, le désir, la joie, la tristesse) que Descartes commence son investigation sur leurs effets physiologiques et leurs implications sur le comportement humain.
La passion la plus fondamentale est selon lui l'admiration (l'étonnement). Selon Baruch Spinoza, une passion est une idée confuse, essentiellement imaginaire et souvent abstraite, par laquelle l'esprit affirme une augmentation ou une diminution de la force d'exister de son corps (Cf.
La passion, moteur essentiel à la vie. La passion est essentielle à la vie, elle nous comble de bonheur. La passion est imprévisible, c'est le fait qu'on va ce lancer dans un projet fou. Les grands hommes embrassent leurs passions pour faire avancer le monde.
La peur, la colère sont des exemples de ces passions négatives. Malheureusement, tout comme le sont les passions positives, ces émotions négatives sont aussi inhérentes à l'Homme. Ce sont des émotions qui, contrairement aux premières qui semblent adoucir l'âme, la dévastent.
Pour Descartes, une passion est une idée qui vient en moi sans l'assentiment de ma volonté, elle donc avant tout une passivité. Cette idée est concentrée sur le corps, car si le corps agit, l'âme subit, et si le corps subit c'est que c'est l'âme qui agit. La passion est donc un sentir du corps.
Il y a six passions primitives : l'admiration, l'amour, la haine, le désir, la joie et la tristesse.
Descartes insiste sur le fait que l'âme cartésienne soit une et indivisible comme notre pensée. En effet, l'auteur part du principe qu'on a deux bras, deux jambes, bref, que tous les organes de nos sens extérieurs sont en doubles, mais qu'on a une seule pensée, ce qui signifie que l'âme est unique.
Les passions primitives se réduisent à trois : le désir, la joie et la tristesse. Le désir est l'essence même de l'humain, en tant que, étant donnée une affection quelconque, elle est conclue comme déterminée à quelque action.
Avoir une passion pousse à l'excellence, au dépassement de soi. Vivre en harmonie avec vous-même, écouter vos besoins et choisir d'y répondre vous enrichit, vous-même et votre quotidien. Faire chaque jour des tâches qui ont du sens pour vous est une inépuisable source d'épanouissement !
La passion est notre principal moteur. C'est elle qui nous permet de nous surpasser et de nous investir à fond dans tous les projets que nous entreprenons. Nous passons la plus grande partie de notre vie à travailler, ou à nous y préparer.
"On sait bien que la passion amoureuse n'a qu'une durée limitée", affirme le psychiatre Michel Reynaud, auteur du livre On ne pense qu'à ça. Au micro d'Europe 1, il assure même que cela peut durer bien moins de trois ans.
Ce qui suscite le plaisir, le désir ou le rejet est surtout lié à l'image de l'autre et de sa peau, en fonction d'un contexte complexe : apparence, histoire et goûts personnels, circonstances de la rencontre, disponibilité affective… » Dans ce domaine incertain, jamais une donnée scientifique n'abolira le hasard.
La passion dure 3 à 6 mois. Une vibration qui s'éteint progressivement pour faire place à autre chose. Le conscientiser, accueillir cet état de fait est permettre de s'ouvrir à l'amour, à la vie du bon côté ! L'amour en tant que tel n'est viable que dans 15 à 20% des couples.
I- LA CONDAMNATION DES PASSIONS AU NOM DE LA RAISONTous les philosophes classiques, de Platon à Kant, ont dénoncé avec ferveur les passions. Elles seraient mauvaises en soi, vicieuses, irrationnelles, etc. Il faudrait donc s'en débarrasser afin de vivre bien, de vivre une vie d'homme.
La passion amoureuse fait souvent rêver. L'imaginaire commun voit en elle le signe d'un amour profond. Cela s'explique par le fait qu'on ait été modelé par une culture qui érige les relations amoureuses compliquées et passionnelles en norme absolue, notamment dans le cinéma et les livres.
désir. Et l'âme n'est aussi avertie immédiatement « des choses utiles au corps que par quelque sorte de chatouillement qui, excitant en elle de la joie, fait ensuite naître l'amour de ce qu'on croit en être la cause, et enfin le désir d'acquérir ce qui peut faire qu'on continue en cette joie ».
Le fruit de la passion contient plusieurs types d'antioxydants, des composés qui permettent de neutraliser les radicaux libres du corps et de prévenir ainsi l'apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et de diverses maladies chroniques.
Les personnes qui n'ont aucune passion ne sont pas plus malheureuses que les autres", rassure le psychanalyste. Être passionné par un sujet est une chance, notamment pour le dépassement de soi, mais tout est "une question d'équilibre, c'est le maître-mot. Et, surtout, il faut s'y retrouver".
Peut-être que découvrir de nouveaux films ou des romans, visiter des musées ou encore simplement marcher sans but dans la nature vous plaît particulièrement, sans que vous ne l'ayez jamais vu comme une passion. Pourtant, ce sont les choses qui nous « allument » le plus qui sont souvent les meilleurs passe-temps.