Un événement traumatisant ou un stress très intense peut aussi être à l'origine d'une phobie. De nombreuses études ont confirmé le lien entre les neurotransmetteurs du cerveau, comme la sérotonine et l'hormone du stress dans leur apparition.
L'expérience anxieuse a deux composantes distinctes : le trouble anxieux lui-même (phobie, anxiété sociale, panique, inquiétude, obsession et compulsion) et, séparément, l'anxiété d'anticipation. L'anxiété d'anticipation survient pendant la période avant que vous vous attendiez à rencontrer ce qui vous inquiète.
Dans le cas de la peur, cela passe par la libération des hormones du stress : la noradrénaline et l'adrénaline. Une fois relâchées dans le cerveau et dans le sang, elles entraînent la modification des paramètres physiologiques du corps, le préparant à agir.
Le stress est naturel, c'est un phénomène d'adaptation. Il est utile car le stress nous permet de faire face à une situation compliquée ou lorsqu'il y a un changement. Dans le cas de l'angoisse, on entre dans le domaine de l'émotion. L'angoisse est une émotion qui est plus complexe que le stress.
La peur devient parfois inconsciemment de plus en plus grande et, plus vous vous battez contre elle, plus elle devient menaçante. Votre organisme se tend et l'angoisse devient difficilement contrôlable. Les conséquences sont les suivantes : maux de tête, douleurs abdominales, baisse du niveau d'énergie.
Selon certains psychologues tels que John Broadus Watson et Paul Ekman, la peur est créée par un afflux d'émotions, telles que la joie, la tristesse et la colère, et doit être distinguée de l'anxiété.
Travailler sur soi
Le but étant de choisir sa vie au lieu de la subir. Ne plus avoir peur de vivre, ne plus se laisser écraser par l'angoisse (de la maladie, de la mort, de l'échec) mais agir pour prendre soin de soi et donner du sens à sa vie. Se remettre en question, plonger dans son passé, se dépasser...
1. Sentiment d'angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d'un danger, réel ou supposé, d'une menace (souvent dans avoir, faire peur) ; cette émotion éprouvée dans certaines situations : Trembler de peur. 2. Appréhension, crainte devant un danger, qui pousse à fuir ou à éviter cette situation : La peur du ridicule.
Les causes du stress
Le stress est déclenché par des situations qui représentent un "danger" pour l'individu ou par des stresseurs. Ces situations de stress et/ou stresseurs peuvent s'apparenter par divers contextes en fonctions de l'âge de la personne.
L'accélération du rythme cardiaque « donne l'impression que le cœur bat de façon irrégulière ». Le pouls est même perceptible « dans les tempes et au niveau du cou » ; Les signes vasculaires correspondent à « des sensations de froid ou de chaud, à des frissons, les mains moites, des sueurs, la bouche sèche ».
La peur est une émotion ressentie généralement en présence ou dans la perspective d'un danger, c'est-à-dire d'une situation comportant la possibilité d'un inconvénient ou d'un mal qui nous affecterait.
Sciences : l'Homme naît avec la peur instinctive des araignées et des serpents. Cette phobie est "héréditaire", selon une étude publiée dans la revue "Frontiers in Psychology".
Le traitement le plus efficace des phobies simples consiste en une thérapie comportementale et cognitive (TCC). Avec l'aide d'un professionnel formé, médecin généraliste, psychiatre ou psychologue, vous apprendrez petit à petit à vous confronter aux situations qui vous font peur.
"Ce stress qui persiste et rend votre vie impossible"
Quand l'angoisse persiste et va en grandissant, quand elle ne laisse plus de répit, quand un phénomène d'anxiété s'installe sans raison apparente, qu'il commence à vous gâcher la vie, cela devient un "Trouble Anxieux Généralisé", un TAG.
L'enfance est caractérisée par une certaine insouciance. Et aussi par le goût du risque. Ensuite, plus les années filent, plus la peur prend de l'importance. Selon des chercheurs de l'école de médecine de Yale*, la moindre prise de risque chez le sujet âgé s'expliquerait par des modifications cérébrales.
Selon la psychologue clinicienne, les anxieux le deviennent à la suite d'événements traumatiques ou encore à cause d'“un environnement insécurisant, instable, violent.” C'est le cas, par exemple, des enfants témoins ou victimes de violences.
Du côté du cortex préfrontal, le stress chronique ralentit l'activité et vient altérer la prise de décision, la résolution de problèmes, la concentration et la planification. L'activité dans l'amygdale quant à elle, augmente en conséquence au stress. La régulation des émotions s'en trouve alors affectée.
Dans le cerveau, l'amygdale, notamment son noyau central (en vert) et son noyau latéral (en blanc), sont le siège des réponses comportementales de peur. Des circuits neuronaux spécifiques dans ces noyaux interviennent soit dans l'apprentissage de la peur, soit dans son expression.
Dictionnaire Le Robert : phénomène psychologique à caractère affectif marqué, qui accompagne la prise de conscience d'un danger réel ou imaginaire ou d'une menace. Dictionnaire de psychologie (1) : Emotion déclenchée par une stimulation ayant valeur de danger pour l'organisme.
Et qu'en avoir peur (ce qui ne veut pas dire être terrorisé) est non seulement normal mais utile. Parce que la peur est un signal qui protège.
Plusieurs symptômes peuvent être liés autant à la dépression qu'à l'anxiété généralisée: la fatigue ou le manque d'énergie pendant la majeure partie de la journée, des troubles du sommeil (de la difficulté à s'endormir ou à rester endormi), du mal à se concentrer, à se rappeler ou à prendre des décisions, l'agitation ...
Les émotions de base (colère, peur, tristesse, dégoût, joie, surprise) sont pour la plupart associées à une activité accrue dans la poitrine. Cela correspond à des modifications dans le rythme respiratoire ou cardiaque. Ce sont aussi celles qui provoquent les sensations physiques les plus fortes.
La peur est un sentiment qui accompagne la prise de conscience d'un danger ou d'une menace. Grâce à ce sentiment, le cerveau réagit instantanément en donnant les commandes nécessaires au corps physique afin que ce dernier soit en mesure de faire face à la situation qui représente un danger, une menace.
Parmi les plus fréquemment utilisés dans le traitement de la phobie, on peut citer : le citalopram (Celexa®), l'escitalopram (Lexapro®), la fluoxétine (Prozac®), la paroxétine (Paxil®) et la sertraline (Zoloft®).