L'euthanasie a un caractère définitif et suppose l'intervention volontaire d'un tiers. Elle peut être pratiquée par voie orale ou par voie intraveineuse. Le plus souvent, c'est cette deuxième méthode qui est privilégiée.
L'euthanasie par voie intraveineuse se déroule en général comme suit : La première étape, facultative, consiste en une légère sédation du patient par l'administration d'une benzodiazépine. Lors de la deuxième étape, un profond coma est induit au moyen d'un anesthésique général. La préférence va au thiopental.
L'euthanasie ne provoque en rien une souffrance animale. Votre chien ou votre chat peut garder les yeux ouverts après le décès car ce sont des muscles qui se chargent de les fermer. Il peut également avoir quelques spasmes musculaires ou avoir des pertes de selles ou d'urine.
Patient majeur ou mineur émancipé, capable ou encore mineur doté de la capacité de discernement et conscient au moment de sa demande. Demande volontaire, réfléchie et répétée sans pression extérieure.
Elle dure une dizaine de minutes et est sans douleur pour l'animal. A savoir : entre le moment de l'injection et le décès, votre animal peut être pris de contractions musculaires, de relâchement de la vessie ou de l'intestin. Si cela peut-être perturbant, sachez que votre animal est inconscient et ne souffre pas.
Vous pouvez confier la dépouille de votre animal de compagnie à un vétérinaire pour qu'il se charge de le faire incinérer par un crématorium animalier.
Au regard de la loi, il n'est donc plus possible d'enterrer votre chien de moins de 40kg dans votre jardin ou en forêt. Les seules solutions autorisées sont : la crémation ou l'inhumation en cimetière animalier.
La procédure collégiale peut être demandée par le médecin, l'équipe médicale mais aussi par la famille et les proches sur le fondement des directives anticipées dont ils seraient dépositaires. La décision finale appartient au médecin qui doit la motiver et l'inscrire dans le dossier médical du patient.
Le résultat, enfin, n'est pas le même : l'euthanasie entraîne la mort, tandis que la sédation, si elle est correctement appliquée (sans surdosage, et en toute fin de vie), ne hâte pas le moment de la mort mais laisse le patient mourir naturellement de sa maladie.
- l'euthanasie indirecte, c'est-à-dire l'administration d'antalgiques dont la conséquence seconde et non recherchée est la mort ; - l'euthanasie passive, c'est-à-dire le refus ou l'arrêt d'un traitement nécessaire au maintien de la vie.
Quelle que soit la situation, il est important de rappeler que le vétérinaire, a le droit de refuser de pratiquer une euthanasie en invoquant des motifs légitimes qui en cas de réquisition par les pouvoirs publics seront à l'appréciation du juge.
D'un point de vue religieux, le christianisme soutient traditionnellement que les animaux n'ont pas de vie après la mort. Néanmoins, le pape Jean-Paul II a affirmé en 1990 que les animaux ont une âme et sont aussi proches de Dieu que les êtres humains.
L'euthanasie d'un chien vise à mettre fin à ses douleurs, de la manière la plus humaine qui soit. Elle se pratique par l'injection d'une surdose d'anesthésique dans l'une des veines de la patte du chien. On dit souvent que l'animal s'« endort », car l'injection permet de le faire partir sans douleur.
Les soins palliatifs et d'accompagnement soulagent la douleur et les autres symptômes de la personne dont la maladie est en phase avancée ou terminale. Ils cherchent à soulager, apaiser dans un accompagnement personnalisé qui prend en compte la personne dans toutes ses dimensions et son entourage.
a) L'euthanasie et notions voisines :
Elle doit être distinguée de l'orthothanasie qui est le fait pour un médecin de laisser mourir le malade par omission. Il n'y a pas de meurtre. Toutefois, on peut engager sous la qualification de non assistance de personne en danger.
Le Comité d'éthique rend son avis
Adoptée en 2016, après une première version en 2005, elle interdit l'euthanasie et le suicide assisté, mais permet une "sédation profonde et continue jusqu'au décès" pour des malades en phase terminale et en très grande souffrance, dont le pronostic vital est engagé à court terme.
La sédation est la recherche, par des moyens médicamenteux, d'une diminution de la vigilance pouvant aller jusqu'à la perte de conscience.
La loi du 2 février 2016 permet de mieux répondre à la demande à mourir dans la dignité par une meilleure prise en charge de la souffrance, et en clarifiant l'usage de la sédation profonde et continue, jusqu'au décès, en phase terminale.
En France, la fin de vie est règlementée par la loi Leonetti-Claeys du 2 février 2016. Celle-ci permet la sédation profonde mais interdit pour l'instant l'euthanasie ou le suicide assisté.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
Leur étude, présentée dans les excellents Scientific Reports, suggère en effet que l'ouïe persiste en fin de vie. Ainsi, l'étude confirme l'idée que même en l'absence de réponse, certaines personnes peuvent toujours entendre à la toute fin de leur vie.
La fatigue physique mais surtout nerveuse, le stress et la douleur sont autant d'éléments qui épuisent le proche d'un patient en fin de vie. Parler, extérioriser, exprimer ses angoisses, ses peurs, ses doutes, etc.
L'incinération collective coûte généralement entre 50 et 160 euros*. Une incinération individuelle est, quant à elle plus onéreuse. Son prix varie en fonction de la taille et du poids de l'animal. Il faut compter généralement entre 70 et 270 euros* auquel s'ajoute le prix de l'urne si tel est le choix du client.
Autrefois, on ajoutait de la chaux pour éloigner les charognards, éviter les mauvaises odeurs et ralentir la décomposition. Si les cadavres sont correctement enfouis, ils n'attireront pas les charognards et ne dégageront pas de mauvaises odeurs.