Les difficultés à définir la philosophie sont en outre de nature épistémologique, car il est difficile de délimiter rigoureusement méthodes, thèmes et objets de la philosophie. Historiquement, elle a pu en effet s'inspirer d'autres disciplines (des mathématiques, voire des sciences positives).
Si elle est obligatoire c'est qu'il y a une raison. Au fond, elle nous apprend à réfléchir, elle remet en question les sentiments, et elle développe l'esprit de critique ; il semble qu'elle nous apprend à réfléchir, c'est prétentieux de la part de la matière et c'est faux car on réfléchissait avant.
Il faut prendre conscience de son ignorance et commencer comme Socrate en disant : « Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien. » On doit tendre vers un discours vrai sur le monde et sur soi. Il y a dans la philosophie une volonté de dire la vérité, tout du moins de s'en approcher.
Le but de la philosophie est de corriger les fausses certitudes, les illusions et erreurs du sens commun ou de la philosophie elle-même. Elle est une critique de tous les savoirs, opinions, croyances, réflexions philosophiques etc.
Le but de la philosophie est maintenant déterminé : c'est l'étude des états de conscience et de leurs conditions.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer.
Si prosaïquement, c'est la ciguë qui a tué Socrate, les causes profondes de sa mort sont à chercher ailleurs. La raison la plus simple face à cet abandon est peut-être l'âge de Socrate : en effet, lors de son procès, il a déjà soixante-dix ans – un âge honorable pour cette époque !
La philosophie semble donc dangereuse, elle constitue une menace dans la mesure où elle ébranle les certitudes du sens commun, les opinions politiques ou morales habituelles. Quel est son vrai danger ? Mettre à distance, séparer, éloigner l'individu du tout social. Elle semble critique et dissolvante.
Ainsi naissent l'autoritarisme et ses suites… Un autre grand danger de la réflexion philosophique (peut-être le premier et le seul) serait celui de faire basculer son adepte dans les certitudes de ses vérités acquises et non plus de constamment chercher des vérités qui continueront à bâtir son « bonheur » ici-bas.
La philosophie n'a aucune limite puisque elle est abstraite. Ancien(ne) étudiant(e) en Probabilités L'auteur a 603 réponses et 69 k vues de réponse 27 janv.
Le ministère indique d'ailleurs qu'une copie ne peut pas avoir moins de 10/20 si, pour la dissertation, "elle témoigne d'un réel effort de réflexion même si le résultat n'est pas abouti", si elle fait également "l'effort de problématiser ou de définir les notions et s'il y a une cohérence globale du propos".
En 2021, les sujets de dissertation en filière générale étaient : « Discuter, est-ce renoncer à la violence ? » ou « L'inconscient échappe-t-il à toute forme de connaissance ? » et enfin « Sommes-nous responsables de l'avenir ? ».
Apprendre à philosopher, c'est donc apprendre à remettre en question ses préjugés, à travailler sur l'exactitude de ses discours, à être exigeant avec soi-même, avant même de penser à être exigeant avec le discours des autres.
1Dans un passage de son traité Sur la nature des dieux (I 34, 93), Cicéron présente Socrate comme le “ père de la philosophie ”. Or suivant une autre tradition, bien établie, le premier philosophe fut en réalité Thalès de Milet, dont la naissance précède de plus d'un siècle celle de Socrate.
Il est l'inventeur de la philosophie mais n'a pas écrit une ligne. On ne le connaît que par ses épigones. Souvent le portrait est élogieux.
Phénarète ou Phaenarete (en grec ancien : Φαιναρέτη / Phainarétē) est la mère du philosophe athénien Socrate et de son demi-frère Patroclès.
Comme nous allons le montrer, la philosophie constitue le cadre dans lequel l'homme peut comprendre le monde et agir sur sa propre vie. Elle fournit les outils par lesquels il peut découvrir la vérité et utiliser son esprit pour améliorer sa vie.
La philosophie est la connaissance de la réalité. Ce qui veut dire qu'elle n'est ni seulement critique ni seulement connaissance de sa propre histoire (ce qui, à ce titre, n'en fait qu'une culture), mais bien qu'elle apporte cette utilité qui consiste à comprendre les choses et le monde.
▬A bien des égards, la philosophie apporte beaucoup à l'humanité et cela en tant qu'amour, étude de la sagesse et mère de toutes les sciences. En effet, au niveau moral, c'est la philosophie qui cimenta nos valeurs éthiques en transformant l'homme, d'un animal stupide et borné en un être intelligent et perfectible.
C'est le pouvoir d'exercer sa puissance de penser. Tous les individus en sont capables et en ont le droit. Il est obligatoire que dans une vie ils philosophent plus d'une fois. Nous ne pouvons pas vivre sans philosopher, aussi bien du point de vue éthique ou de la personne, que du point de vue social et politique.
Il n'y a pas de philosophie que l'on puisse apprendre, on ne peut qu'apprendre à philosopher. Kant. « La philosophie n'est véritablement qu'une occupation pour l'adulte, il n'est pas étonnant que des difficultés se présentent lorsqu'on veut la conformer à l'aptitude moins exercée de la jeunesse.
On serait donc bien dans la fin de la philosophie au sens que lui donne Heidegger pour qui "Fin de la philosophie signifie : début de la civilisation mondiale en tant qu'elle prend base dans la pensée de l'occident européen. La fin de la philosophie au sens de sa ramification en sciences" (Questions IV p118).
Pour Socrate, se connaître soi-même, c'est savoir donner le meilleur de nous-même. Ça veut dire faire gagner la raison et l'intelligence en toute situation ! Connaître le bien pour le faire et pour être heureux, voilà un truc d'intello, me direz-vous !
Socrate (en grec ancien : Σωκράτης / Sōkrátēs /sɔːkrátɛːs/) est un philosophe grec du V e siècle av. J. -C. (né vers -470/469, mort en -399).
Socrate, le principal protagoniste des dialogues de Platon, considère que la vérité n'est pas innée pour l'être humain mais qu'elle doit être acquise. Pour cela, nous devons d'abord prendre conscience que la plupart de nos pensées sont en fait des opinions, comme nous l'avons vu plus tôt.