C'est la pleine activité pour la végétation qui capte la grande majorité de l'eau. La végétation naturelle et agricole ne laisse même pas des miettes aux nappes phréatiques. En conséquence, les précipitations de ces dernières semaines ne pénètrent donc pas assez dans le sol.
Les nappes d'eau souterraine sont alimentées par la pluie. Elles se rechargent essentiellement en automne et en hiver.
L'état des nappes phréatiques est très satisfaisant sur une grande partie du territoire, du fait d'un début de période de recharge arrosé. 56% des niveaux sont au-dessus des normales mensuelles.
Quand il y a une pluie intense, l'eau n'a pas le temps de s'infiltrer dans le sol et on n'a pas de recharge efficace des cours d'eau. "Dans le cas de températures anormalement élevées, avec des vagues de chaleur, on a une plus forte évaporation du sol et de la végétation", poursuit-elle.
En juillet 2023, 75 % des nappes phréatiques françaises sont à un niveau inférieur à la normale à cette époque de l'année. Cela est dû en partie à des pluies hivernales très faibles qui n'ont pas permis une recharge suffisante permettant de soutenir les nappes au cours de leur vidange pendant la saison sèche.
L'eau va s'écouler horizontalement sur cette couche imperméable en se déplaçant de quelques mètres par jour vers le point le plus bas. Tant qu'il pleut, la nappe se remplit plus vite qu'elle ne se vide et son niveau monte. Quand il ne pleut plus, le niveau baisse. On parle de vidange de la nappe.
Les plus grandes nappes souterraines se trouvent dans les bassins sédimentaires, zones où des sédiments (graviers, sables) se sont accumulés sous forme de couches au cours de l'histoire géologique de la Terre : par exemple, le Bassin parisien, le Bassin aquitain ou la vallée du Rhône.
Théoriquement, on le savait depuis longtemps, mais une étude publiée le 6 juillet 2021 est venue le confirmer scientifiquement : l'activité humaine accélère le réchauffement climatique et entraîne des précipitations de plus en plus intenses.
La sécheresse désigne un phénomène climatique qui se caractérise par un manque de précipitations prolongé. Il peut être aggravé par plusieurs facteurs : hautes températures, artificialisation des sols, faible humidité… La sécheresse entraîne des niveaux d'eau anormalement bas.
Le manque d'eau est la principale cause de la sécheresse.
Les dépressions sont des phénomènes climatiques (des masses d'air froides et humides ascendantes) qui engendrent des précipitations. Les anticyclones (masses d'air descendantes) vont favoriser l'apport d'air chaud et sec, donc pas de précipitations.
Leur profondeur est variable : de quelques mètres, pour les nappes phréatiques, à quelques centaines, pour des aquifères en profondeur. Il s'agit dans la plupart des cas d'ensembles minéraux (sable par exemple) gorgés de liquide.
Cette eau est stockée dans les zones appelées aquifères. L'eau peut progressivement s'accumuler dans ces espaces vides pour former des nappes phréatiques qui occupent tout ou partie de cette zone. Les nappes phréatiques sont des réservoirs naturels d'eaux souterraines.
Les nappes phréatiques sont le plus gros réservoir d'eau potable de notre planète ! Elle sont alimentées par les infiltrations d'eau de pluie.
Les nappes phréatiques, alimentées par les pluies, constituent les plus gros réservoirs en eau potable de notre planète.
Dans l'Antarctique existent des zones appelées "Vallées Sèches de McMurdo" où il ne pleut pratiquement jamais et où pas une goutte d'eau ne serait tombée depuis près 2 millions d'années dans divers secteurs.
Le Maine-et-Loire, l'un des départements les plus arrosés de France. La nouvelle carte hydrographique de l'Anjou vient d'être éditée par la préfecture, aboutissant à une très nette augmentation des cours d'eau officiellement répertoriés en Maine-et-Loire (7 600 km contre 5200 auparavant).
Le mois de février 2023 devrait se terminer avec un déficit pluviométrique de plus de 50 %, devenant ainsi l'un des mois de février les plus secs, jamais enregistrés depuis le début des mesures en 1959.
Lorsque les nuages rencontrent des couches d'air plus froid, les gouttelettes se condensent sous l'effet du refroidissement et forment alors des gouttes plus grosses, donc plus lourdes. Leur poids ne leur permettant plus de flotter, elles chutent vers la terre : c'est la pluie !
plus froid qu'en été, vous avez raison. Mais ce qui compte, c'est qu'il est plus chaud que l'air qu'il rencontre en montant, et qui donc le refroidit, ce qui provoque la condensation.
Quels est l'endroit où il pleut le moins dans le monde ? Sur Terre, c'est bien sûr au niveau des déserts que les précipitations sont les moins fréquentes. Toutefois, c'est le désert d'Atacama au Chili qui est réputé comme l'endroit le plus sec de la planète.
Il n'a d'ailleurs jamais autant plu en l'espace de 15 jours en France depuis le début des relevés météo, soit depuis 1958. Les sols sont gorgés d'eau, mais la recharge des nappes phréatique est plus lente. Sécheresse en France : comment a évolué la situation ?
La différence de températures bien marquée entre les hautes latitudes et les régions subtropicales permettent au courant jet de se dresser de l'Atlantique à l'Europe de l'Ouest : cela a formé un couloir pour les perturbations pluvieuses qui se forment au large et sont amenées jusqu'à nos portes par cette configuration ...
La nappe de l'Albien est la plus grande nappe d'eau souterraine au monde. Elle est à cheval sur trois pays, l'Algérie, la Libye et la Tunisie. 70 % de la nappe se trouve en territoire algérien au sud-est du pays.
La nappe phréatique rhénane, ou nappe phréatique de la Plaine du Rhin, est la plus importante nappe phréatique de France et d'Europe.
Cette mesure s'effectue grâce à des dispositifs appelés piézomètres. Ce sont des forages réalisés depuis la surface, à l'intérieur desquels la profondeur de la nappe peut se mesurer (par exemple à l'aide d'un flotteur).