La politique de concurrence contribue à stimuler l'esprit d'entreprise et la productivité, à élargir l'offre pour les consommateurs, à faire baisser les prix et à améliorer la qualité des biens et services. Des prix bas pour tous: La façon la plus simple de conquérir des parts de marché est d'offrir un meilleur prix.
La politique de concurrence européenne vise également la création d'un marché commun intérieur et à assurer la transparence et le bon fonctionnement de ce marché. Elle empêche par exemple que certaines entreprises soient avantagées au sein du marché européen en raison de leur appartenance nationale.
L'objectif principal de la la politique européenne de la concurrence est de permettre le bon fonctionnement du marché commun en prévoyant des règles qui visent à prévenir les restrictions et les distorsions de la concurrence sur le marché intérieur.
Certains considèrent également la politique de concurrence comme un outil permettant de contribuer à un certain nombre d'autres objectifs : pluralisme, décentralisation de la prise de décision économique, prévention des abus de pouvoir économique, promotion des petites entreprises, justice et équité et autres valeurs ...
L'analyse de la concurrence vous permet de connaître les produits et services qu'elle propose, mais aussi la manière dont elle commercialise et vend ces produits. Vous pourrez utiliser ces résultats pour déterminer les bonnes pratiques, exploiter les faiblesses des concurrents et attirer davantage de clients.
En effet, la concurrence favorise l'activité économique jusqu'à un certain niveau au-delà duquel elle devient néfaste : soit pour un secteur déjà fortement concurrentiel, soit pour un marché particulier ou l'investissement demandé est trop important pour pouvoir faire face à une concurrence.
Monopole, oligopole et concurrence monopolistique sont trois types de marchés imparfaitement concurrentiels. Sur ces structures de marché, les offreurs sont faiseurs de prix.
La politique de la concurrence se justifie par l'idée que les modifications au niveau microéconomique engendrent des effets positifs au niveau macroéconomique selon le mécanisme simplifié suivant.
II) Les limites
La politique de la concurrence est jugée trop restrictive. Elle contrôle les concentrations et refuse certaines d'entre elles et empêche la constitution de « champions européens », c'est-à-dire d'entreprises suffisamment importantes pour faire face à la concurrence internationale.
La politique de la concurrence renvoie à l'ensemble des politiques mises en oeuvre par l'Union afin d'assurer un fonctionnement du marché non faussé et visant l'allocation optimale des ressources. Le terme de politique démarque clairement le champ envisagé du droit de la concurrence.
Les activités de l'Autorité de la concurrence
L'Autorité de la concurrence intervient quand l'équilibre de la concurrence est faussé et réprime les pratiques anticoncurrentielles (ententes, abus de position dominante) en prononçant, si nécessaire, des mesures d'urgence, des injonctions, ou des sanctions pécuniaires.
Le droit de la concurrence est encadré tant par la loi française que par les normes européennes et internationales. Il a pour principal objectif de stimuler la croissance et l'emploi en encourageant l'innovation et en protégeant les consommateurs par l'assurance de prix compétitifs et d'une offre riche et variée.
Parmi ses trois dimensions : le contrôle des concentrations, l'interdiction des aides publiques et la répression des ententes et abus de domination, ce sont les deux premières qui reçoivent les critiques les plus virulentes, surtout après le refus du rapprochement Alstom/Siemens.
La politique de la concurrence, en régulant les fusions-acquisitions et en luttant contre les ententes illicites et les abus de position dominante, permet donc d'augmenter le surplus du consommateur. Les objectifs d'apprentissage des élèves sont strictement définis par les programmes.
Les coûts baissent sous l'effet de la concurrence parce que les entreprises investissent, croissent et développent des effets d'échelle, découvrent et mettent en œuvre des technologies plus puissantes, améliorent leur productivité, automatisent certains processus, innovent et conçoivent des produits plus adaptés, ...
La réglementation de l'Union européenne (UE) dans le domaine de la concurrence vise à assurer des conditions justes et équitables aux entreprises, tout en favorisant l'innovation, l'harmonisation des normes et le développement des petites et moyennes entreprises (PME).
La politique de la concurrence exerce son action dans trois grands domaines : la régulation des fusions-acquisitions (opérations de concentration), la lutte contre les ententes illicites et celle contre les abus de position dominante.
L'un des principaux inconvénients est le manque de différenciation des produits. Puisque toutes les entreprises sur un marché parfaitement concurrentiel produisent des produits identiques, il n'y a pas de place pour la différenciation ou l'unicité.
En matière de politique de concurrence, l'Union dispose de règles antitrust mais aussi en matière de contrôle des concentrations, d'aides d'État, d'entreprises publiques et de services publics.
Les producteurs étudient donc la meilleure stratégie de combinaison en essayant de respecter des contraintes diverses : offrir au consommateur une diversité de choix, mais limitée parce que permettant de contrôler la qualité du produit ou du service offert, tout en minimisant les coûts de production.
Le modèle de concurrence pure et parfaite est fondé sur cinq hypothèses fondamentales : l'atomicité du marché, l'homogénéité du produit, une entrée libre sur le marché, la parfaite transparence du marché et des informations, et la libre circulation des facteurs de production.
Il faut tout d'abord savoir que la situation de concurrence parfaite est un idéal qui n'existe jamais totalement dans la réalité. Le concept de concurrence parfaite a été créé pour permettre la comparaison entre plusieurs structures de marché.
La concurrence imparfaite désigne une situation de concurrence sur un marché où une au moins des cinq conditions de la concurrence pure et parfaite n'est pas respectée. Elle est une façon moins normative que la théorie de la concurrence pure et parfaite d'aborder la concurrence.