Elle considère qu'une nécessité impérative s'impose à elle, ce qu'elle souligne par le ton déterminé qu'elle emploie. Le duc de Nemours oppose à la vertu le pouvoir de l'amour et contre-argumente en disant qu'il n'est pas possible de résister à l'amour.
S'en suivent de nombreuses complications qui conduisent finalement à la mort de Monsieur de Clèves. Alors libre de se remarier avec le duc de Nemours, la Princesse s'y refuse, par fidélité à la mémoire de son défunt époux et de crainte qu'une union éteigne avec le temps la passion de son amant.
Le duc de Nemours se rend compte que cet aveu de la princesse à son époux lui enlève tout espoir de concrétiser cette passion. Il est néanmoins fier d'aimer et d'être aimé d'une femme si noble. Il commet alors l'imprudence de partager son histoire au Vidame de Chartres, qui devine que cette histoire est la sienne.
Nemours ou l'exclusion du mariage-passion
Parfois tenté par une stratégie galante, il considère pourtant le mari de celle qu'il aime comme un rival et fait preuve de mesquinerie, lui le chevaleresque seigneur, pour le discréditer aux yeux de sa femme et va même jusqu'à espérer la mort du rival.
Mademoiselle de Chartres est une jeune fille de 16 ans qui arrive à la cour du roi Henri II. Le prince de Clèves tombe amoureux d'elle, mais ce sentiment n'est pas partagé. Ils se marient. Elle tombe amoureuse du duc de Nemours, mais leur amour est illégitime puisqu'elle est mariée.
M. de Nemours rend visite à Mme de Clèves et lui apprend la demande au Vidame de Chartres. Il parvient également grâce au billet que lui a donné son ami à lui prouver qu'il n'est pas compromis dans cette aventure sentimentale. Il parvient ainsi à dissiper la jalousie de la Princesse.
Trompé par le récit de son espion, Clèves a la certitude que sa femme a rencontré Nemours et languit, au point de se laisser mourir. Il fait venir sa femme et la pousse à avouer son amour. Au moment où, tout en confessant qu'elle aime, elle affirme son inviolable fidélité, M. de Clèves meurt.
La morale impose des sacrifices et de lourds renoncements à la princesse de Clèves : après la mort de son mari, elle choisit sa vertu et son devoir alors même qu'elle pourrait épouser le duc de Nemours.
Le duc de Nemours lui avoue sa passion, tout comme la princesse de Clèves lui avoue la sienne. Mais, tout de suite, elle affirme aussi que cet « aveu n'aura point de suite », qu'il lui faut suivre « les règles austères que son devoir lui impose », son mari étant mort par sa faute.
Faute d'avoir réussi lui-même à épouser Mlle de Chartres, M. de Clèves pouvait du moins se flatter maintenant que personne d'autre ne l'épouserait, puisque « personne n'osait plus penser à Mlle de Chartres, par la crainte de déplaire au roi ou par la pensée de ne pas réussir auprès d'une personne qui avait espéré un ...
Il a 27 ans en 1558, quand il est censé rencontrer la (fictive) Mlle de Chartres. Le Jacques de Nemours historique épousera en 1564 Anne d'Este, veuve du duc de Guise et fille de Renée de France, nommée par François Ier… duchesse de Chartres !
Mais il déchante bien vite: sa fiancée est très gentille avec lui, cordiale, charmante, mais il est évident qu'elle n'est pas amoureuse. Tandis que lui brûle d'amour pour elle… Il se dit que le temps arrangera les choses. Ils se marient donc, et Mademoiselle de Chartres devient la Princesse de Clèves.
Personnage imaginaire, inventé en 1678 par Madame de La Fayette (1634-1693), la princesse de Clèves, qui a donné son nom au roman du même nom, est une jeune fille de 15 ans qui vit à la cour du roi Henri II en 1559.
Motif secondaire dans le roman d'analyse psychologique de Madame de La Fayette , le motif de la jalousie permet de traiter le thème essentiel des dangers de la passion et des intrigues politiques au sein de la Cour , car ne l'oublions pas, dans La Princesse de Clèves , amour et politique sont inextricablement mêlés.
Madame de Clèves rentre à Paris, mais se rend compte qu'elle aime toujours le Duc de Nemours, elle veut s'enfuir de nouveau, mais son mari ne proteste. Le Duc de Nemours vole un portrait de Madame de Clèves sous les yeux de celle- ci, qui ne dit rien. Il a alors la certitude d'être aimé de la Princesse et s'en réjouit.
2. Le Duc de Nemours et la Princesse se rapprochent à la faveur de l'épisode de la lettre (l. 159-428 ; « Monsieur de Nemours le promit au Vidame… ») Nemours se rend chez la Princesse pour la détromper au sujet de la lettre.
C'est la jalousie qu'elle éprouve qui lui permet de réaliser qu'elle éprouve des sentiments pour Nemours ; percée à jour dès les premiers signes de la passion, elle s'efforce de ne rien montrer mais son trouble est visible ; ce qui fait d'elle une victime toute désignée.
M. de Clèves raconte une confidence que lui a faite Sancerre sur Mme de Tournon, dont il était l'amant. Juste après la mort de cette dernière, Sancerre a en effet appris que Madame de Tournon lui était infidèle et avait également une liaison avec Estouteville, à qui elle avait promis le mariage.
Au matin du 23 décembre 1588, le duc de Guise, principale figure de l'opposition ligueuse, est assassiné au château de Blois, sur ordre d'Henri III. Son frère, cardinal et archevêque de Reims, connaît un sort identique, le lendemain. Le Val de Loire est mêlé à un épisode tragique des guerres de Religion.
Finalement, le Duc de Nemours est synonyme de perfection au niveau physique mais aussi au niveau moral. En effet, le Duc de Nemours est un personnage qui se place au dessus des autres grâce à son esprit, cet homme est un homme spirituelle, ceci lui permettait d'être admiré par les hommes et les femmes.
On remarque d'ailleurs que la vision de Mme de Chartres à l'égard des hommes est plutôt négative ainsi que le suggère l'énumération ternaire « le peu de sincérité des hommes, leurs tromperies et leur infidélité »( 255) ; Le tableau est bien sombre ici et n'incite pas à croire les déclarations de ses Messieurs.
Synopsis. Xiao Aiai a surpris son petit ami qui l'avait trompé le même jour sa mère est décédée. Elle a juré qu'elle deviendrait une femme innocente aux yeux des hommes qui en fait ne fait que les séduire.
Le duc de Nemours oppose à la vertu le pouvoir de l'amour et contre-argumente en disant qu'il n'est pas possible de résister à l'amour.
A son mari qui ne comprend pas son retrait de la Cour, la Princesse de Clèves avoue la passion qu'elle éprouve pour un autre homme. Le Prince de Clèves, ravagé par la jalousie, meurt de chagrin.
Mme de Chartres doit bien se faire une raison : elle doit présenter sa fille de 16 ans à la Cour. « Se montrer » pour épouser le « bon » mari telle était la destinée des jeunes filles de bonne famille. Elle fait rapidement tourner les têtes et deux prétendants se déclarent : le duc de Guise et M. de Clèves.