La punition ou la sanction doit être considérée comme un rappel des limites, du cadre de ce qu'on peut ou ne peut pas faire. Il est capital de bien comprendre que punition et sanction participent au bien-être et au sentiment de sécurité d'un enfant.
La punition permet de contraindre les individus vivant en société pour régler leurs comportements. En ce sens, la punition serait nécessaire, elle permet à la société de se maintenir et de vivre.
Les punitions étaient l'instrument naturel pour faire disparaître les comportements indésirables et amener le « petit d'homme » à rejoindre l'humanité. Les punitions avaient également une fonction expiatoire destinée à laver la faute souvent considérée comme un péché qui souillait l'âme du fautif.
Le but de la punition n'est pas de rétablir un équilibre, une égalité ou un ordre juste, mais de réactiver une autorité, que ce soit celle du roi, celle des lois ou même celle des parents. La punition est alors nécessaire, non pas pour rendre justice mais dans la constitution d'une relation d'autorité.
Cette tâche est indispensable pour l'aider à grandir et lui assurer un équilibre psychique. Éduquer, c'est instruire et apprendre les codes de la société dans laquelle on évolue. La punition de l'enfant est parfois utile dans le cadre de l'éducation. Il faut néanmoins qu'elle soit mesurée, adaptée et expliquée.
D'abord, un grand principe : la punition est inefficace pour enseigner un nouveau comportement. Punir un enfant parce qu'il fait des fautes d'orthographe, des erreurs de calcul ou qu'il ne s'habille pas assez vite est la manière la moins efficace de le faire progresser.
Elles ont des répercussions néfastes sur le cerveau des enfants, et altèrent le fonctionnement des circuits qui participent à la compréhension du langage. Ces atteintes peuvent être à l'origine de somatisations, de dépressions, ou encore de troubles anxieux à l'âge adulte.
Il est capital de bien comprendre que punition et sanction participent au bien-être et au sentiment de sécurité d'un enfant. Celui-ci se sent en effet sous la protection des adultes, qui le surveillent et lui rappellent si nécessaire le cadre et la structure dans laquelle il se situe.
La punition est improductive sur le long terme
À cause du sentiment de rébellion qu'elle entraîne, la punition peut créer du ressentiment de l'enfant pour l'adulte. Elle peut également altérer sur le long terme la confiance en lui de l'enfant, se sentant incompris.
Le droit de punir est nécessaire
Emmanuel Kant (1724-1804) estime que le crime doit être sanctionné. Il faut appliquer la loi, comme la loi du talion. La punition est objet de dissuasion : les hommes ne viennent pas au méfait par peur de la punition. La punition est aussi un moyen d'éduquer : un enfant, ou un criminel.
La punition altère la confiance en soi de l'enfant
Si nous punissons ceux qui ne sont pas admis, qui ne se conforment pas, alors l'enfant se sentira rejeté et non accepté tel qu'il est.
cependant lorsqu'on le punit tout le temps cela peut provoquer chez lui des troubles psychiques ainsi qu'un déséquilibre au niveau de son esprit sans oublier que le jeune aura une faible personnalité et ne saura pas autonome.
La bonne punition est celle que le parent peut soutenir car il la sent juste, adaptée à l'âge de l'enfant et à l'importance de sa transgression. L'enfant, même s'il proteste, la ressent toujours justifiée. Les parents se reprochent souvent leur énervement. Ce n'est pas grave.
Laisser le coupable impuni signifierait lui refuser le droit de laver son crime et de retrouver l'harmonie. La punition est dès lors un mal nécessaire pour retrouver un ordre juste.
– la punition bloque les capacités de réflexion de l'enfant car elle active le circuit du stress. – l'enfant se rappellera de la punition (ancrage négatif via les émotions désagréables) mais pas de la cause. – les punitions enseignent la peur du gendarme et non la responsabilité et l'auto-discipline.
Sanctionner, contrairement à "punir son enfant", doit permettre d'apporter du soulagement, de la reconnaissance à celui qui a subi un préjudice et à celui qui a enfreint la règle. Il a alors l'occasion de s'apaiser, de se racheter et se faire pardonner.
Il ne suffit pas de punir les crimes, que ça soit sévèrement (la peine de mort)ou non (c'est-à-dire la prison ou amendes),pour diminuer la criminalité. Il faut aller au delà de la punition et essayer de savoir pourquoi et dans quels but sont faits les crimes.
Elles empêchent la prise de conscience des conséquences de l'acte commis car tout l'être de l'enfant est accaparé par des sentiments négatifs : colère, peur, injustice… Les punitions portent atteinte à la relation parents/ enfants.
Les punitions sont des réponses immédiates aux faits d'indiscipline et sont prononcées directement par le professeur, le personnel de direction, d'éducation ou de surveillance. Elles s'inscrivent dans une démarche éducative partagée par l'ensemble des équipes et de la communauté éducative.
La bonne attitude : stopper l'action dangereuse avec un non ferme et définitif, ponctué d'un bon froncement de sourcils. Cela suffit dans de nombreux cas ! Au besoin, vous pouvez aussi lui expliquer calmement, avec des mots simples, qu'il est dangereux de faire telle ou telle chose.
Une discipline efficace et positive éduque et guide l'enfant au lieu de le forcer à obéir. […] La discipline vise à modifier un comportement et non à punir les enfants. La discipline permet aux enfants de développer leur propre autodiscipline et à devenir des adultes matures d'un point de vue affectif et social.