La RDC a accusé le Rwanda d'avoir réorganisé et armé la dernière insurrection. Le groupe d'experts du Conseil de sécurité des Nations unies sur la RDC avait déjà accusé le Rwanda de soutenir le M23. Faisant partie à l'origine de l'armée congolaise, le M23 est dominé par les Tutsis congolais.
Ces problèmes énumérés, des tangibles aux intangibles, sont les suivants : 1) la population est en insécurité alimentaire ; 2) la population a un accès difficile aux infrastructures et services sociaux de base de qualité ; 3) les voies de communications sont délabrées et peu praticables ; 4) des ménages ont un faible ...
Il reste qu'après la deuxième guerre du Congo, 98 % de la mortalité, selon l'IRC, est due à la malnutrition et au manque de soins dus à la situation de guerre, ainsi qu'a la perpetution de l'insécurité durant la période du Gouvernement de transition (2003-2006) et de la guerre du Kivu.
La guerre du Kivu est un conflit armé opposant les Forces armées de la république démocratique du Congo au Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de Laurent Nkunda et à de nombreux autres groupes armés dans l'ancienne province du Kivu, notamment dans les provinces actuelles du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Des manifestations contre l'ONU à Goma tournent au pillage
Le M23 fait partie de la centaine de groupes armés qui opèrent dans l'est de la RDC, une région instable où les conflits font rage depuis des décennies, et où ils s'intensifient, surtout ces derniers mois.
La RDC, dont l'économie reste très dépendante du secteur minier, soumis aux aléas des cours internationaux, est un Etat qui reste en situation de fragilité. Les perspectives de croissance pour cette année et 2022 sont toutefois plus favorables.
«La toxicomanie est l'une des causes de la pauvreté en RDC», affirme un toxicologue. La pauvreté qui sévit en République démocratique du Congo peut être attribuée en partie à la consommation abusive de la drogue, de l'alcool et du tabac.
Des Hutus traversent la frontière, se réfugient au Congo, précisément dans la région du Kivu. Des centaines de milliers d'entre eux sont alors massacrés par l'armée rwandaise envoyée à leurs trousses et par une rébellion congolaise qui se soulève contre le président d'alors, Mobutu.
Les groupes et forces armés tuent et incendient, violent et pillent les ressources naturelles de la RDC à cause de l'irresponsabilité du gouvernement congolais et, subsidiairement, des faiblesses de la diplomatie onusienne plus ou moins inadaptée aux réalités politico-sociales de l'est de la RDC.
Un rapport des Nations unies a révélé que le Rwanda avait créé et commandé le groupe rebelle M23. Le Rwanda a cessé son soutien à la suite de la pression internationale ainsi que de la défaite militaire face à la RDC et à l'ONU en 2013. En 2022, un nouveau rapport de l'ONU confirme les liens entre le Rwanda et le M23.
L'assassinat du président rwandais le 6 avril 1994 déclenche le génocide des Tutsis par les extrémistes Hutu. L'ONU estime qu'environ 800 000 Rwandais, en majorité tutsi, ont perdu la vie durant ces trois mois. Ceux qui parmi les Hutus se sont montrés solidaires des Tutsi ont été tués comme traîtres à la cause hutu.
Le terme « génocide » a par la suite été employé rétrospectivement pour le massacre systématique des Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand (1904-1908), celui des Arméniens par les Turcs (1915-1916), et enfin celui des Tutsi au Rwanda (1994).
Crime contre l'humanité tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux ; sont qualifiés de génocide les atteintes volontaires à la vie, à l'intégrité physique ou psychique, la soumission à des conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe, les entraves aux ...
Considérée comme l'une des plus riches provinces de la République Démocratique du Congo, le Haut-Katanga devrait avoir un budget annuel allant de 3 à 4 milliards de dollars américains.
Ces mines sont exploitées par deux grandes sociétés : la Minière de Bakwanga, dont l'État est l'actionnaire majoritaire, et la Société sino-congolaise Sacim. La première est en banqueroute en 2020, tandis que la deuxième est en forte croissance.
Elle possède des ressources naturelles exceptionnelles, notamment des gisements de minerais (cobalt, cuivre, etc.), un grand potentiel hydroélectrique, de vastes terres arables, une formidable biodiversité et la deuxième plus grande forêt tropicale du monde.
Ainsi, selon le think tank Institute for Economics and Peace, auteur du classement depuis dix ans, seuls le Botswana, le Chili, le Costa Rica, le Japon, l'île Maurice, le Panama, le Qatar, la Suisse, l'Uruguay et le Vietnam vivent en totale paix.
Les causes de conflit sont vieilles comme le monde.
Ils sont exacerbés par des émotions et des sentiments humains comme la peur, l'appât du gain, la haine et l'ambition, alliés à des intérêts politiques, économiques, ethniques, nationalistes et autres enjeux religieux.
Les causes des conflits sont multiples, interdépendantes et liées à des dynamiques qui s'organisent à différentes échelles. Leurs causes locales concernent les relations que les individus entretiennent avec leur contexte politico-géographique immédiat, tel que les enjeux de financement et de création des groupes armés.
Les causes de ce génocide furent multiples: outre l'accumulation de haines entre les communautés Hutu et Tutsi au fil des années et l'enchaînement des événements déclencheurs, d'autres causes ou responsabilités, intérieures ou extérieures, ont été évoquées par les différentes commissions d'enquêtes.
En même temps, l'ancienne colonie française voisine du Moyen-Congo adoptait également le titre de « république du Congo » à son indépendance, le 15 août 1960. Les deux pays se différenciaient en accolant le nom de leur capitale au nom du pays (Congo-Léopoldville, Congo-Brazzaville).
Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 269 dollars américains.
Considérant les provinces, les plus pauvres sont : Kinshasa, Sud-Kivu, Kwilu, Lomami, Haut-Katanga et Nord-Kivu.
Congo s'en sort mieux au niveau du chômage… Le premier déclencheur de tous les autres éléments est le développement massif du secteur informel par des petits boulots que les congolais appellent souvent par des « cops ». Le secteur informel est le poumon de l'économie congolaise. Il est le premier employeur du pays.