Des études sociologiques ont démontré l'apport positif de l'appartenance religieuse pour le rendement scolaire, la vie de famille, le bien‑être et la contribution à la vie communautaire[2]. Les religions sont également le cadre des rites de passage marquant la naissance, le mariage et la mort.
Ainsi la religion a joué un rôle particulièrement important sur la progression, l'apprentissage et le dépassement de l'individu. En le conduisant à combattre son ignorance et les contraintes de son temps, on peut supposer qu'elle l'a amené d'une certaine manière à se rendre au-delà de lui-même.
La religion comme un ensemble de croyances qui définissent le rapport de l'homme avec le sacré, une reconnaissance par l'être humain d'un principe ou être supérieur (que certains peuvent appeler Dieu).
Elle veut réduire la souffrance et lutter contre l'injustice parce qu'elle pose que la vie humaine représente une fin en soi et que sa dignité mérite d'être défendue.
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non.
croyante. Personne qui a une foi religieuse, qui croit que Dieu existe.
Les religions proposent une interprétation du monde qui rend celui-ci compréhensible. Mais elles structurent également la société en rendant possible la cohabitation des hommes entre eux, par l'intermédiaire d'une même croyance (la « religion » a pour origine le terme latin religare, qui signifie « relier »).
Fondamental Le rôle social
De façon générale, on peut dire que les religions sont des lieux où se cultivent des valeurs morales. Elles ont pour tâche première la formation psychologique et spirituelle des adeptes.
1. Ensemble déterminé de croyances et de dogmes définissant le rapport de l'homme avec le sacré. 2. Ensemble de pratiques et de rites spécifiques propres à chacune de ces croyances.
Plusieurs études révèlent qu'il existe un lien entre religiosité ou spiritualité et bonheur. On sait par exemple que les personnes croyantes ou ayant une spiritualité intense ont plus tendance à ressentir de la gratitude que les autres.
Consacrée comme liberté prééminente dans la Déclaration américaine des droits de l'Homme, la liberté de religion est la première des libertés essentielles, et est souvent appelée la « première liberté ». Elle est ainsi désignée parce qu'elle permet et protège d'autres libertés humaines, comme la liberté d'expression.
La première communauté chrétienne est constituée par les premiers juifs de Jérusalem qui ont reconnu le Messie en Jésus de Nazareth, puis par leurs successeurs au-delà de la ville sainte. Elle est dirigée d'abord par Pierre jusqu'en 44 puis par Jacques le Juste, « frère du Seigneur », jusqu'en 62.
Le sociologue, qui étudie la religion comme un fait social produit par des acteurs sociaux, ne définit pas ce que signifie le « surnaturel » : ce sont les groupes de croyants qui le font.
Selon Pew Research Center, en 2010, le christianisme était de loin la plus grande religion du monde, avec environ 2,2 milliards de fidèles, soit près d'un tiers (31%) des 6,9 milliards de personnes vivant sur Terre. L'Islam suivait, avec 1,6 milliard de fidèles, soit 23% de la population mondiale.
Cette apologétique traditionnelle fait ainsi la distinction entre la question de l'essence (de la définition) de la religion et celle de sa vérité. Puisque la religion est essentiellement relation à Dieu, elle est vraie si Dieu existe, elle est fausse, ou du moins illusoire, s'il n'existe pas.
Cette théorie se ramène à quelques propositions : la religion est essentiellement constituée dès qu'il y a séparation du sacré et du profane ; le totémisme établissant une séparation entre le sacré et le profane est dès lors une religion, une religion sans divinité, car le totem n'est pas un dieu.
Dans nombre de sociétés, la place centrale des religions est largement reconnue, mais elle n'apparaît pas comme une évidence partout. La question se pose de savoir si, dans les sociétés libérales développées, la religion tient un rôle particulier ou reste, au contraire, en marge de la vie collective.
Une telle distinction subjective entre croyances et savoirs présente deux inconvénients: premièrement, elle prive les deux notions de toute valeur descriptive; deuxièmement, elle dissimule le fait que la plu- part des croyances contemporaines – la plupart des idées auxquelles nous croyons – sont aujourd'hui associées ...
Définition de la religion en philosophie, soit comme relation entre Dieu et l'homme, soit comme croyance en une chose dont l'existence n'est pas prouvée.
Les éléments définissant la religion selon les trois auteurs considérés par Durkheim sont : l'idée d'un être surnaturel et du mystère (Spencer : 1886 a, 185, 187) ; le sentiment d'une existence idéale dont les dieux seraient les expressions (Wundt : 1887 b, 302) ; les dieux encore, envisagés cette fois dans leurs ...
« La pratique religieuse ne découle pas de la croyance, comme une conclusion de prémisses, mais la croyance consiste dans une pratique » (Pouivet, 2006, 363).
Un antithéiste est défini comme « une personne opposée à la croyance en l'existence d'un dieu ». Le terme semble avoir été forgé par Proudhon dans Idée générale de la Révolution, 1851, et l'idée développée dans De la Justice dans la Révolution et dans l'Eglise, 1858 (Etude VI, Le Travail, ch.
Le nom du Dieu d'Israël et de Juda apparaît près de 6800 fois dans la Bible hébraïque sous la forme du Tétragramme יהוה, c'est-à-dire YHWH. Ce nom est aussi attesté, sous une forme incomplète (Yah), dans un grand nombre d'anthroponymes.
Jésus de Nazareth est considéré comme le Messie par les personnes qui croient en lui, soit les chrétiens. Par son enseignement, Jésus a fondé la religion chrétienne et transmis des rites pour la consolider.
La religion relie les hommes entre eux dans la mesure où elle les rassemble par des croyances, des représentations, des valeurs et des pratiques communes.