On doit toujours, dans l'idéal, faire en sorte que les raisons de la croyance puissent être reconnues comme étant également des raisons de la vérité de la proposition concernée, et non des raisons ou des causes d'une autre nature. Or c'est une exigence que la religion est par essence incapable de satisfaire.
La croyance est plus largement une adhésion de notre esprit à une idée ou à des vérités qui ne sont pas démontrables. Elle relève du domaine de la foi ou des convictions, qui ne viennent pas de la raison mais de la sensibilité (sentiments ou sensation).
Ils ont critiqué la religion puisqu'elle entravait toujours les progrès et qu'elle manquait des arguments destinés à établir une morale légitime et un régime politique et social équitable. Dans son ouvrage intitulé La politique naturelle, d'Holbach y faisait toujours référence.
A première vue, oui, croire c'est renoncer à l'usage de sa raison car la croyance entraîne une absence à la recherche du savoir, ce qui fait qu'on ne peut pas utiliser notre raison, nous sommes prisonnier de superstitions et il existe en nous une certaine hétéronomie.
En revanche l'attitude opposée, celle de l'athée ou du sceptique, qui refuse de croire ou qui ne croit pas, est toujours invoquée sur la base de raisons évidentielles suffisantes.
La foi peut effectivement aussi renforcer la raison. Kant pense que Dieu et l'immortalité de l'âme sont des postulats de la raison pratique, c'est-à-dire que sans la perspective d'un jugement dernier qui supposerait l'existence de Dieu et de l'âme, les gens se découragerait à être moraux.
Violences commises au nom de Dieu ou autres divinités
Les religions ou certaines croyances sont la cause de nombreuses guerres et atrocités : sacrifices humains, Hindu Kush, croisades, les Guerres de religion (France), l'Inquisition, le Djihad.
A travers cette phrase, Marx vise en fait l'ensemble de l'idéalisme, auquel il tente d'opposer son matérialisme : “La religion est le soupir de la créature opprimée, l'âme d'un monde sans coeur, comme elle est l'esprit de conditions sociales d'où l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple.
Pour Kant, la réponse est négative : l'existence de Dieu ne peut absolument pas être démontrée par notre connaissance objective du moment qu'une telle connaissance se situe au-delà même des frontières de ce qui nous est autorisé et possible de connaître.
La raison nous fournit les principes, le jugement en est l'application inconsciente aux choses de la vie. De même que les muscles et les tendons se fortifient avec le temps par le travail, de même la raison s'affermit avec l'âge par le seul fait de s'exercer sur les choses.
La religion répond à un besoin social. Elle cherche à garantir une certaine paix sociale par la croyance en un être tout puissant qui édicte les lois des individus.
Un antithéiste est défini comme « une personne opposée à la croyance en l'existence d'un dieu ». Le terme semble avoir été forgé par Proudhon dans Idée générale de la Révolution, 1851, et l'idée développée dans De la Justice dans la Révolution et dans l'Eglise, 1858 (Etude VI, Le Travail, ch.
En réalité, la philosophie et la religion peuvent être considérées comme ayant le même contenu. La même vérité se trouve donc de part et d'autre. Cela suppose que la religion est fondamentalement activée par la pensée et ne se réduit point à un vague sentiment du divin.
La raison distincte de la foi
Pour un rationaliste, la raison est la seule source possible de connaissance réelle. Dans la comparaison avec la foi, il est dit que l'évidence mathématique (2+2=4), par exemple, ne demande rien d'autre qu'un esprit clair. Elle n'implique pas de croyance.
Plus tard, Nietzsche, Freud, Marx ou encore Sartre et les existentialistes athés feront de la suppression de la religion et de l'idée de Dieu la condition sine qua non de la libération de l'homme, de son existence en tant que sujet plein.
La théorie marxiste repose sur une analyse « matérialiste » de l'évolution de l'histoire. Ce ne sont pas les idées qui sont prédominantes, mais les conditions matérielles et l'évolution des modes de production.
La détresse religieuse est, pour une part, l'expression de la détresse réelle et, pour une autre, la protestation contre la détresse réelle. La religion est le soupir de la créature opprimée, l'âme d'un monde sans cœur, comme elle est l'esprit de conditions sociales d'où l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple.
Les religions proposent une interprétation du monde qui rend celui-ci compréhensible. Mais elles structurent également la société en rendant possible la cohabitation des hommes entre eux, par l'intermédiaire d'une même croyance (la « religion » a pour origine le terme latin religare, qui signifie « relier »).
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non. Bien que le terme « agnosticisme » ait été inventé par T.H. Huxley (1825-1895), le point de vue est très ancien, remontant aux sceptiques grecs.
Selon Pew Research Center, en 2010, le christianisme était de loin la plus grande religion du monde, avec environ 2,2 milliards de fidèles, soit près d'un tiers (31%) des 6,9 milliards de personnes vivant sur Terre. L'Islam suivait, avec 1,6 milliard de fidèles, soit 23% de la population mondiale.
Pour ne pas être contraire à la raison, la croyance religieuse doit donc demeurer seulement ce qu'elle est, une foi que rien ne vient démontrer ; c'est quand elle fait sienne « l'orgueilleuse prétention d'une certitude apodictique » (c'est-à-dire d'un savoir nécessairement vrai) qu'elle va à l'encontre de ce que la ...
La croyance peut recevoir une valeur positive et négative : en tant qu'opinion incertaine, croire est une faiblesse au regard du savoir qui implique un effort rationnel mais en tant qu'acte de foi, croire est une force puisque la conviction est soutenue par un investissement personnel.
La foi est l'accueil dans la grâce de la vérité révélée, qui « permet de pénétrer le mystère, dont elle favorise une compréhension cohérente ». Par opposition, la croyance dans les autres religions est « une expérience religieuse encore à la recherche de la vérité absolue. »