Vladimir Poutine, le président russe, s'est justifié en expliquant que son armée devait défendre deux régions dans l'est de l'Ukraine, les républiques de Donetsk et de Lougansk, dans le Donbass. Il calomnie le gouvernement ukrainien en l'accusant d'y commettre un “génocide”. Ces régions sont favorables à la Russie.
La désinformation et la propagande du Kremlin accompagnent et soutiennent les actions militaires de la Russie en Ukraine, notamment la tentative d'annexion de la Crimée, l'appui aux mouvements séparatistes dans l'est de l'Ukraine et la guerre d'agression en cours.
La guerre d'agression non provoquée et injustifiée menée par la Russie contre l'Ukraine a des conséquences désastreuses pour le peuple ukrainien, mais aussi pour de nombreuses populations à travers le monde. La guerre d'agression menée par la Russie a considérablement aggravé la crise de la sécurité alimentaire.
Cuba, Corée du Nord, Syrie... Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine.
Cette entrée en guerre résulte de longs mois de tensions entre les deux pays, la Russie n'acceptant pas le rapprochement de l'Ukraine avec les démocraties occidentales et encore moins son désir d'adhérer à l'OTAN, un point inacceptable pour Vladimir Poutine qui y voit une menace pour ses frontières.
Les causes de conflit sont vieilles comme le monde.
Ils sont exacerbés par des émotions et des sentiments humains comme la peur, l'appât du gain, la haine et l'ambition, alliés à des intérêts politiques, économiques, ethniques, nationalistes et autres enjeux religieux.
Bien que plusieurs raisons historiques, politiques et géographiques s'imposent, le président Poutine considère notamment une adhésion potentielle de l'Ukraine à l'alliance militaire comme une menace pour les frontières de la Russie et pour sa sphère d'influence.
La guerre en Ukraine a provoqué un nouveau choc d'offre négatif pour l'économie mondiale, alors même que certaines des difficultés liées aux chaînes d'approvisionnement observées depuis le début de la pandémie semblaient commencer à se dissiper.
La plus grande crise de réfugiés en Europe de ce siècle
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a estimé que plus de 14 millions de personne ont fui l'Ukraine. Il s'agit du mouvement de population forcé le plus rapide depuis la Seconde Guerre mondiale.
La Chine profite du conflit et des sanctions imposées à la Russie pour signer des contrats d'importation de gaz et de pétrole russes. La Chine profite déjà de la situation en Ukraine.
Dans les faits : l'OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses États membres. Nos exercices et nos déploiements militaires ne sont pas dirigés contre la Russie – ni contre aucun autre pays.
Vladimir Poutine a présenté l'Eurasianisme et le "putinisme" comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l'OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d'État au nationalisme autoritaire.
Les Nations unies représentent le rêve d'un système de relations entre États fondées sur la notion de sécurité collective. L'OTAN, créée deux années après l'ONU, en raison de la Guerre froide, repose sur la notion plus pragmatique de défense collective.
Les objectifs de guerre déclarés par Vladimir Poutine ont varié au cours du conflit qui fait rage depuis sept mois. Aujourd'hui, il affirme que le principal objectif est de sécuriser la région du Donbass, partiellement contrôlée par les séparatistes pro-russes.
En juin 2017, le Parlement ukrainien a adopté une loi en vertu de laquelle l'adhésion à l'OTAN est redevenue un objectif stratégique de la politique étrangère et de sécurité du pays. L'amendement qui inscrit cet objectif dans la constitution ukrainienne est entré en vigueur en 2019.
Syrie, Chine, Venezuela, Iran
La Syrie n'est pas en reste et soutient depuis longtemps le régime russe. "La Syrie se tient aux côtés de la Russie, étant convaincue du bien-fondé de sa position.
La reconnaissance par la France de la fédération de Russie comme État successeur de l'URSS s'accompagne de la signature d'un Traité bilatéral d'amitié, d'entente et de coopération.
L'Albanie, la Bulgarie, la Croatie, le Danemark, la Hongrie, l'Islande, la Macédoine du Nord, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, l'Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis offrent une aide humanitaire ou ouvrent leurs frontières aux réfugiés ukrainiens.
Les conséquences économiques de la guerre en Ukraine
Hausse des prix de l'énergie et de certaines matières premières, ralentissement de la croissance économique et turbulences sur les marchés financiers mondiaux : voici les principales conséquences économiques de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Lorsque l'on évoque les conséquences de la guerre, on a tendance à penser aux vies humaines perdues, ainsi qu'aux blessés. Mais la guerre induit également de nombreux effets économiques néfastes à long terme, dont certains peuvent être la cause de conflits futurs et d'un accroissement de la misère.
Leurs conséquences dans les pays touchés sont nombreuses et diverses. Les conflits violents tuent de plusieurs manières: les combats font des victimes parmi les civils et les militaires, les maladies sont plus fréquentes et la criminalité vio- lente s'accroît. Les guerres entraînent des migrations massives.
Le conflit en Ukraine démultiplie la dynamique inflationniste déjà enclenchée en 2021. L'économie française commençait à se relever de la crise de la Covid-19, ce qui créait une tension sur les prix. Depuis le début du conflit, les prix de l'énergie, des engrais et des céréales ont déjà augmenté de 20% à 30%.
Le professeur d'économie et directeur scientifique des programmes de master et doctorat d'économie à Sciences Po a démarré sa présentation en décrivant les conséquences catastrophiques de la guerre pour l'Ukraine : une chute du PIB estimée à 45% cette année, et des coûts de reconstruction compris entre 200 et 500 ...
L'émission d'obligations de guerre par l'Ukraine rappelle que les marchés ont joué un rôle dans le financement des guerres. Outre les impôts et les taxes, les pays ont recours à la dette à long terme pour financer des conflits de plus en plus coûteux.