Le but de cette décision stratégique, selon l'“Augsburger Allgemeine” : permettre au pays de se détacher du pétrole russe. Publié le 16 septembre 2022 à 17h48 Lecture 1 min.
Vladimir Poutine s'est exprimé mercredi à Vladivostok. Le président russe a annoncé mercredi son intention de suspendre ses livraisons d'hydrocarbures si l'Union européenne décidait de bloquer les prix en réaction à l'invasion de l'Ukraine.
La coupure totale est prévue jeudi. « Gazprom Export a notifié Engie d'une suspension complète des livraisons de gaz à partir du 1er septembre 2022 jusqu'à la réception en intégralité des sommes financières dues pour les livraisons », a indiqué le groupe russe.
Alors que plus de 40 % du gaz naturel importé dans l'Union européenne provenait de Russie en 2021, Gazprom a coupé les approvisionnements de plusieurs pays ces dernières semaines. Dernière en date, la France ne reçoit plus de gaz russe depuis le 15 juin.
REPowerEU, un plan pour réduire la dépendance au gaz russe bien avant 2030. Les propositions de la Commission permettront de réduire la dépendance de l'UE au gaz russe de deux tiers avant la fin de l'année, et de 100% à compter de 2027.
Le président russe menace de couper le robinet du gaz si Bruxelles instaure un plafonnement des prix. Il estime que les sanctions prises contre la Russie sont vouées à l'échec.
Le 24 février 2022, la Russie entamait son invasion de l'Ukraine sur ordre du président russe Vladimir Poutine. Une semaine après le début de cette opération militaire, quel est la situation en Ukraine ?
Le missile nucléaire Satan 2
Parmi l'arsenal militaire de Vladimir Poutine, la Russie a en sa possession un missile nucléaire ayant la réputation d'être en capacité de raser un pays comme la France. Son nom : RS-28 Sarmat, surnommé Satan 2.
L'afflux de gaz liquéfié en France provoque un différentiel de prix inédit, favorable par rapport à l'Allemagne qui n'en bénéficie pas. Malgré cette décote, le coût du gaz pour les industriels reste exceptionnellement élevé par rapport aux autres continents.
La France dépend à 20% du gaz russe. Cette quantité d'importation n'est pas négligeable. Alors que la guerre en Ukraine se poursuit et que la Russie a suspendu ses livraisons de gaz en Europe, La France perd donc ce potentiel fournisseur. Toutefois, il n'est pas question de dépendance, mais de potentiel fournisseur.
Pour sécuriser son approvisionnement en gaz naturel, la France a adopté une politique en deux volets : Des fournisseurs fiables et diversifiés : en 2015, quatre fournisseurs principaux ont alimenté le marché français en gaz : la Norvège (42%), la Russie (11%), les Pays-Bas (11%) et l'Algérie (9%)(2).
Le Qatar et les États-Unis, deux solutions pour remplacer le gaz russe? Bien que privilégiés pour l'acheminement du gaz vers l'Europe, les exploitants des gazoducs ne peuvent entièrement couvrir la demande européenne.
Alors que la reprise économique s'est intensifiée en Europe dans les derniers mois de 2021, les livraisons de gaz en provenance de la Russie étaient de 25% inférieures à celles de la fin de 2020, ce qui pousse l'UE à se préparer à un scenario où les livraisons en provenance de Russie venaient à baisser davantage.
L'Union européenne reste le principal acheteur de ces exportations, dont la France qui a maintenu son approvisionnement en gaz russe malgré des sanctions prises contre d'autres secteurs de l'économie russe.
Au total, 45% du gaz importé en Europe était originaire de Russie en 2021 (source : Commission Européenne). Est-ce-que la France dépend beaucoup du gaz russe ? Le gaz russe ne représente que 20% environ des importations de gaz en France. Le principal importateur de gaz en France est la Norvège.
Pour la Russie, le coeur de l'industrie du gaz s'oriente désormais à l'Est, et particulièrement du côté de la Chine, premier consommateur d'énergie au monde et de plus en plus acheteur de gaz.
De quoi le Président Poutine a-t-il peur ? Face à la brutale et injustifiée agression militaire de la Russie de Poutine contre l'Ukraine, l'immense majorité des citoyens européens a réalisé ce qui paraissait jusqu'alors peu probable : la possibilité d'une guerre en Europe[1] .
Vladimir Poutine, le président russe, s'est justifié en expliquant que son armée devait défendre deux régions dans l'est de l'Ukraine, les républiques de Donetsk et de Lougansk, dans le Donbass. Il calomnie le gouvernement ukrainien en l'accusant d'y commettre un “génocide”. Ces régions sont favorables à la Russie.
La menace résonne d'autant plus fort que des référendums d'annexion par la Russie sont prévus dans quatre régions ukrainiennes à partir de vendredi. "Le but de l'Ouest est d'affaiblir, de diviser et de détruire la Russie", a lancé le président russe dans son allocution télévisée.
En 2020, d'après les derniers chiffres publiés par le Ministère de la Transition Écologique, la France importe essentiellement son gaz de : la Norvège (36 % des importations en France) la Russie (20 %)
0,2% de hausse sur le prix du gaz en janvier 2021
Au 1er janvier 2021, le tarif du gaz augmente de 0,2%. La raison de cette légère augmentation est toujours la hausse des coûts d'approvisionnement du gaz subie par Engie. La hausse de 0,2% est une moyenne. La valeur de l'augmentation varie en fait selon l'usage du gaz.
Selon les données de l'office européen des statistiques Eurostat au premier semestre 2021, le Danemark, l'Allemagne et la Belgique figurent en tête du classement des pays européens où le prix de l'électricité est le plus cher. Chez nos voisins belges, le coût du kilowattheure s'élève en moyenne à 0,27 euro.
À l'abri d'un bâtiment en béton armé
Ainsi, les chercheurs recommandent, en cas d'attaque nucléaire, d'éviter la proximité de portes, de fenêtres et de couloirs. Précisant qu'à partir de là, même la pièce la plus proche de l'explosion peut constituer un bon refuge.
D'une portée comprise entre 11 200 et 16 000 km et capable d'emporter 10 têtes nucléaires de 0,8 mégatonne ou une tête unique de 20 mégatonnes, le R-36 a été conçu pour détruire les sites de missiles américains protégés.