La dépendance ou l'addiction au smartphone est un phénomène qui apparaît depuis la large diffusion des smartphones. Il relève, du moins en partie, de la cyberaddiction (dépendance à Internet) qui peut se développer, notamment dans le cadre du nomadisme numérique, ou révèle souvent d'autres addictions.
Nous sommes tous sujets à une forme de solitude. Mais les personnes qui sont accros au portable présentent des signaux d'immaturité, de carence affective. Ils peuvent faire preuve d'un certain matérialisme. Le portable nous conforte dans notre image virtuelle, et on communique par portables interposés.
Avoir des troubles musculo-squelettiques (main, pouce, coude, épaules, cervicales) ; Développer potentiellement des pathologies liées aux ondes émises par l'appareil ; Diminution de certaines capacités cognitives comme la mémoire, le langage, l'attention et la concentration.
Vous êtes "nomophodes". Contraction de "no mobile phobia", la "nomophobie", touche principalement les accros aux réseaux sociaux qui ne supportent pas d'être déconnectés.
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier dans l'addiction au portable. Le diagnostic et le suivi par un psychiatre (médecin) est indispensable.
Commencez alors par instaurer des moments dans la journée où vous laissez votre téléphone de côté. Cela peut être le matin au réveil, le soir en rentrant chez vous ou pendant la pause déjeuner. Cela vous permettra d'être plus présent lors de vos moments en famille.
«Le smartphone est un objet qui renvoie une image de soi très narcissique et qui stimule en permanence. Toutefois, il n'a pas les mêmes effets que certaines drogues dures. Les enfants ou adolescents n'y recherchent pas un flash mais un lieu où ils se trouvent valorisés et reconnus par leurs pairs, estime-t-il.
4) Quand vous êtes au téléphone et que d'un coup vous paniquez, vous fouillez dans vos poches pour savoir où est votre précieux... puis vous vous souvenez qu'il est dans vos mains puisque vous êtes au téléphone. 5) Quand votre fond d'écran, c'est un selfie... pris avec votre portable.
Traitements. Il faut apprendre progressivement à moins utiliser son portable en essayant par exemple de l'éteindre plusieurs fois par jour pendant 15 minutes au début puis en augmentant progressivement ce temps pour arriver à des périodes de 1 heure.
Se dit de quelqu'un qui ne peut se passer de son téléphone portable et éprouve une peur excessive à l'idée d'en être séparé ou de ne pouvoir s'en servir.
La nomophobie, contraction de l'expression "no mobile phone" et "phobia", est la peur de se retrouver sans son téléphone mobile : elle traduit, de fait, une addiction au portable.
Quand vous n'arrivez plus à vous souvenir de quelque chose, vous vous ruez sur le moteur de recherche qui lui est intégré? Vous ne passez jamais une journée sans votre précieux instrument? Vous êtes peut-être «nomophobe», contraction de «no mobile phone» et de «phobia».
"L'addiction aux écrans professionnels est reliée elle au phénomène du workaholism, l'envahissement par le travail.
En effet, l'exposition aux RF émises par le téléphone portable peuvent avoir plusieurs effets néfastes : l'échauffement, baisse de la fertilité, les problèmes auditifs, la perturbation de la qualité du sommeil, l'interférence électromagnétique, le cancer du cerveau et l'hypersensibilité électromagnétique.
Qu'est-ce que la cyberdépendance? On définit l'utilisation problématique d'Internet et des nouvelles technologies comme étant «une utilisation des technologies ou des moyens de communication offerts par Internet qui engendre des difficultés chez l'individu» (Sergerie, 2005).
Dépendance, diminution de l'appétit, perte de mémoire, dépression, cancer, les effets de la drogue sur le corps humain sont multiples, notamment chez les jeunes.
Il est conseillé de stopper 30 minutes, voire 1 heure les écrans avant d'aller se coucher et de ne pas emporter avec soi son téléphone dans sa chambre. La luminothérapie, en particulier l'utilisation d'un simulateur de crépuscule peut aider à se détendre et à s'endormir paisiblement.
Ils sont déjà accusés de contribuer à l'obésité et à un sommeil défaillant. Mais les écrans peuvent également compromettre le développement du cerveau des très jeunes enfants qui y sont exposés trop tôt et de façon trop fréquente.
la lumière bleue émise par les écrans contribue à bloquer la production de mélatonine et favorise ainsi l'éveil, même à des niveaux faibles d'exposition ; les activités sur écrans maintiennent notre cerveau dans un état d'excitation intellectuelle peu propice à l'endormissement.
Un usage excessif des écrans peut entraîner une cascade d'effets négatifs, allant de la fatigue visuelle et du mal de tête jusqu'aux problèmes de concentration ou aux troubles du métabolisme. Dans certains cas extrêmes, on parle même d'addiction aux écrans.
Baisse de la vision : gare à la lumière bleue !
Yeux rouges et maux de tête, une utilisation des écrans trop importante peut engendrer une fatigue visuelle. Les yeux ne supportent pas l'exposition à la lumière bleue pendant une durée trop importante. Elle peut devenir rapidement nocive pour les yeux.
Les principaux impacts environnementaux des smartphones sont l'épuisement des ressources, les atteintes à la biodiversité dues aux rejets toxiques dans l'environnement et l'émission de gaz à effet de serre.
Le mot nomophobie vient d'être élu mot de l'année 2018 par le Cambridge Dictionary, est-ce le signe que cette peur d'être loin de son e-doudou s'amplifie ? Oui, ce terme souligne le caractère pathologique de nos rapports avec le smartphone. Le rapport au téléphone a beaucoup évolué, ces dernières années.