Durant la journée, l'air se réchauffe et l'humidité du sol s'évapore. L'air étant "chaud", il peut contenir beaucoup de vapeur d'eau puisque la pression de saturation augmente avec la température : elle est par exemple de 1400 Pa à 12°C.
C'est une partie intégrante du cycle de l'eau, car la vapeur d'eau est continuellement générée par évaporation et éliminée par condensation. Lorsque la température monte, l'air peut contenir plus de vapeur d'eau ; donc plus le climat est chaud, plus le taux d'humidité peut être élevé.
Pour garder le corps à une température constante de 37 °C, l'organisme évacue de la sueur par les pores de la peau. En s'évaporant, elle refroidit le corps : c'est le mécanisme naturel de la transpiration, qui régule la température du corps. Cette mécanique s'enraye quand l'atmosphère est chargée en humidité.
Plus l'air est chaud, plus il peut contenir d'eau sous forme vapeur. Inversement, quand l'air se refroidit la vapeur condense et forme des gouttelettes d'eau liquide : on dit que le seuil de la saturation augmente avec la température. L'humidité relative d'une masse d'air varie donc avec la température de l'air.
À l'intérieur d'un même espace, l'HR varie en fonction des changements de température : elle augmente si la température baisse et diminue si elle s'élève.
Le chauffage.
Inutile de surchauffer, la température réglementaire de 19 °C convient. Mais il faut chauffer sans période d'interruption car l'air froid sature plus rapidement que l'air chaud.
Les faibles températures et un temps pluvieux sont les principaux facteurs d'un excès d'humidité. En effet, une famille de 3 membres peut produire en moyenne de 12 litres de vapeur d'eau ce qui augmente l'humidité à l'intérieur de votre maison.
Parce que l'air froid absorbe beaucoup moins d'humidité que l'air chaud. Dans une pièce chauffée entre 20 et 22 °C, un mètre cube d'air peut absorber 20 g de vapeur d'eau au maximum, alors qu'il ne peut en absorber que 5 g à l'extérieur lorsque les températures avoisinent 0 °C.
Non, il ne monte pas et ne descend pas, il va juste se "diluer". Si par exemple on fait bouillir de l'eau dans une casserole l'air vas devenir plus humide au dessus de la casserole, mais rapidement l'hygrométrie va s'équilibrer en tout points de la pièce.
L'humidité de l'air augmente en fonction de l'altitude
D'une part, au fur et à mesure qu'une masse d'air monte en altitude, elle se refroidit. Son humidité relative augmente, jusqu'à atteindre le seuil de saturation, permettant la formation des gouttelettes d'eau qui, en se condensant, vont former des précipitations.
L'humidité aggrave les effets de la chaleur pour notre organisme. Nous refroidissons notre corps grâce à la transpiration et cette eau expulsée élimine l'excès de chaleur corporelle et, lorsqu'elle s'évapore, emporte cette chaleur.
Le corps aura donc beaucoup plus de mal à supporter une température à 25 °C dans un environnement humide qu'à 35 °C dans un environnement sec. Les services météorologiques du Canada ont mis au point un indice de chaleur, appelé Humidex, qui est calculé en fonction de la température et de l'humidité extérieures.
Pendant votre sommeil, vous libérez de l'eau dans l'environnement par l'air que vous respirez et par la transpiration de votre peau. Cela représente une quantité considérable, entre 200 et 700 millilitres par personne et par nuit.
En théorie, l'air humide est plus léger que l'air sec, car l'air sec est composé principalement de molécules d'azote (N2) et d'oxygène (O2) qui pèsent plus lourd que les molécules d'eau (H20) présentes dans l'air humide.
L'humidité relative dépend de la température : plus l'air est chauffé et plus l'humidité relative diminue. En hiver, par exemple, un air extérieur à 0°C avec brouillard (100% d'humidité relative), chauffé à 22°C génère une humidité relative à 23%.
Le chauffage de la maison en hiver est la raison principale entraînant l'air sec en intérieur en France. L'air s'assèche au fur et à mesure que vous utilisez le radiateur à la maison. En effet, en hiver la concentration en eau contenue dans l'air est moins forte.
Or, le chauffage est rarement la solution la plus efficace pour réguler l'hygrométrie d'un logement. Et c'est sans compter le cout financier et écologique que cela engendre. Lutter contre l'humidité, cela passe forcément par une bonne ventilation et une bonne isolation.
Idéalement, le pourcentage d'humidité relative (HR) d'une maison saine devrait se situer aux alentours de 50 % durant l'été et de 30 % durant l'hiver. Trop ou pas assez d'humidité peut entraîner des complications parfois importantes.
Pour l'air intérieur, les normes européennes se situent entre 30 et 70% d'hygrométrie. En France, les médecins s'accordent à resserrer la zone d'air sain entre 40% et 60%.
Les dangers de l'humidité pour la santé
Troubles respiratoires (asthme, bronchite, etc.) Troubles oculaires (conjonctivite, irritation des yeux, etc.) Troubles musculaires (arthrose, rhumatisme, etc.) Toux chroniques.
Cela peut être dû à de mauvais joints autour des portes et des fenêtres comme à des murs, un toit ou une isolation de grenier creux, ou même encore des fissures dans les cloisons. De manière générale, l'air froid et sec va essayer de trouver des brèches ou des trous pour s'infiltrer chez vous !
Il existe plusieurs causes possibles à la présence d'humidité dans un logement : La condensation par ventilation insuffisante : si vous constatez la présence de buée sur vos vitres en hiver, d'humidité sur vos murs avec des moisissures ou même des champignons comme la mérule, cela vient sans doute d'une condensation.
Il suffit d'avoir un hygromètre. Cet appareil indique la teneur en humidité de l'air ambiant, en %. L'échelle va de 0%, qui traduit un taux d'humidité extrêmement bas et donc un air très sec, à 100%, qui traduit un taux d'humidité extrêmement élevé et donc un air très chargé en eau.
La température moyenne des parois Tp. L'humidité relative de l'air (HR), qui est le rapport exprimé en pourcentage entre la quantité d'eau contenue dans l'air à la température Ta et la quantité maximale d'eau contenue à la même température. La vitesse de l'air, qui influence les échanges de chaleur par convection.