Selon les enfants cela peut être l'habillement, le bain, le repas, le coucher… A cette période, l'enfant peut aussi vouloir dire non de manière systématique, parfois même sans le penser. Ça commence avec un « non » de la tête, puis la verbalisation du mot. Il veut simplement affirmer son pouvoir d'opposition.
Se faire obéir calmement, mais fermement
S'il est vrai qu'il est important d'être à l'écoute pour comprendre ce NON, il ne faut pas se laisser manipuler et il faut avant tout être capable de se faire obéir. Il ne s'agit pas de crier à tout va, mais plutôt de trouver le ton juste, pour imposer votre décision.
C'est avant tout une étape de son développement. Ce « non » qui revient si souvent, n'est pas une manière pour bout de chou de vous désobéir. Ce n'est pas votre autorité qui est en jeu mais l'affirmation de sa personnalité. Cette phase, absolument normale, et cela va l'aider à grandir.
Communiquez pour apprendre aux enfants à accepter un non
Lorsque vous niez quelque chose, ne tombez pas dans l'autoritarisme ou ne répondez pas “parce que je le dis”. Parlez-lui, expliquez les raisons pour lesquelles il ne peut pas obtenir ce qu'il veut. Vous aurez peut-être l'impression qu'il ne comprend pas.
A partir de deux ans et demi ou trois ans, ce n'est plus aussi simple. La phase d'opposition chez les jeunes enfants dure jusqu'à l'âge de quatre ans environ. Des colères subites, des cris, mais aussi des agressions physiques comme des tapes ou des coups de pied ne sont pas rares pendant cette période.
Pour y parvenir, vous pouvez faire appel aux sens de l'ouïe, du toucher et de la vue pour favoriser l'écoute de votre enfant. Par exemple, vous pouvez vous placer à sa hauteur pour établir un contact visuel et posez votre main sur la sienne ou sur son épaule lorsque vous lui parlez.
Expliquez votre décision.
Dites, par exemple : « Non, on ne peut pas aller au parc parce que c'est l'heure du souper et qu'ensuite il va être trop tard. » Votre enfant acceptera mieux votre refus s'il le comprend. Trouvez avec votre enfant une autre solution ou offrez-lui un choix pour l'aider à accepter un refus.
Pas avant 1 an et demi ou 2 ans. Avant cet âge, un tout-petit ne fait pas de bêtises consciemment donc le punir n'a pas de sens. Il faut lui laisser le temps de prendre conscience qu'il est un individu à part entière ce qui arrive vers18 mois avec la période du non. C'est le moment de poser des limites.
Il faut s'expliquer et écouter, bref il faut qu'il y ait un échange. Pour se faire obéir des adolescents, il faut parfois punir. Le choix de la punition est important. L'ado doit comprendre ses erreurs mais il ne doit pas se sentir humilié ou encore infantilisé.
L'enfant refuse de se plier aux consignes, puis refuse de se plier aux conséquences et aux punitions imposées par les parents.
Selon elle, le cerveau du tout-petit ne traiterait pas bien la négation parce que cela nécessite deux étapes distinctes : construire l'image mentale, puis la nier. Ce processus serait trop complexe pour un jeune enfant. Par conséquent, si son parent lui dit « ne mange pas ce bonbon », il comprendrait « mange bonbon ».
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.
À partir de quel âge est-il pertinent de punir un enfant ? Avant l'âge de 2 ans, un enfant n'est pas capable de comprendre ce qu'est une punition. Il comprend qu'il se passe quelque chose, mais ne peut pas faire le lien entre l'action et sa conséquence. Il est donc inutile de gronder ou de réprimander un bébé.
Placez-vous à sa hauteur afin de pouvoir le regarder dans les yeux. Exprimez fermement et calmement votre désaccord. Dites-lui par exemple : « Je n'accepte pas que tu tapes ton frère. Dans notre famille, on ne frappe pas » ou « Tu as le droit d'être en colère, mais je ne vais pas te laisser me faire mal ».
A quel âge apparaît la phase d'opposition ? La période du non a généralement lieu entre les 18 mois et les 2 ans de l'enfant. C'est une période durant laquelle votre tout-petit prend de l'autonomie par rapport à vous, et où il va vouloir affirmer ses propres choix.
Apprenez à mettre les formes, mais tenez bon si votre interlocuteur insiste. Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
Pourquoi est-ce important d'apprendre à dire non
Savoir dire non, c'est arrêter de faire passer les besoins des autres avant ses propres besoins. Savoir dire non, c'est reprendre de l'estime pour soi-même, de la valeur en temps que personne. Savoir dire non, c'est accepter de ne pas être un.
Les huit ans, quant à eux, ont été unanimement désignés comme l'année la plus difficile à vivre.
D'après la théorie du pédiatre et psychanalyste anglais Donald Winnicott, appuyée par d'autres travaux de recherche, les causes des troubles du comportement pourraient être dues à une carence affective, éducative, sociale ou à un traumatisme dans la petite enfance.
Le diagnostic des troubles du comportement
C'est un spécialiste de la santé mentale expérimenté – habituellement un psychiatre ou un psychologue – qui diagnostique les troubles du comportement après avoir procédé à une évaluation approfondie.
Donner le plus d'attention positive possible. Relever les bons coups de l'enfant, souligner les efforts qu'il faits, lui dire que vous êtes fière de lui lorsque son comportement est adéquat. Éviter de dire « non ». Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise.