Finalement, la situation produit un système en boucle : l'absorption de la chaleur fait monter les températures, qui accentuent elles-mêmes la fonte des glaces et donc la diminution de leur albédo.
Le réchauffement tend à diminuer la couverture de glace et donc à diminuer l'albédo, augmentant la quantité d'énergie solaire absorbée et conduisant à plus de réchauffement.
Lorsque le monde se réchauffe, l'albédo de la Terre se transforme. La quantité de glace qui recouvre la planète diminue avec la hausse des températures. Cela entraîne une diminution de la superficie des surfaces blanches, ce qui fait que moins d'énergie est réfléchie et plus est absorbée.
Influence de l'albédo et de l'effet de serre
Tout en faisant varier la distance au Soleil et/ou l'albédo, on peut modifier la pression et la composition atmosphérique en gaz à effet de serre des planètes. On joue donc sur un troisième paramètre permettant de comprendre la température de surface d'une planète.
L'albédo dépend de la couleur et de la rugosité de la surface en question. La neige propre réfléchit une grande partie du rayonnement incident : elle a un albédo élevé. Les corps foncés absorbent une plus grande partie du rayonnement : ils ont un albédo faible.
Par exemple, peindre les toits en blanc dans les villes et les zones industrielles pour refléter davantage de rayons. Une autre technique envisagée, plus controversée mais très peu coûteuse : injecter des aérosols à base de soufre dans l'atmosphère.
L'albédo permet de calculer grâce à un facteur entre 0 et 100 le rayonnement solaire réfléchi par une surface, 0 correspondant à une surface absorbant tous les rayons, et 100 à une surface renvoyant tous les rayons.
Cette vidéo présente un phénomène naturel connu de tous : l'effet d'albédo. Tout corps réfléchit une partie de l'énergie solaire qu'il reçoit. Plus un corps est clair et plus il est réfléchissant : son albédo est fort. À l'inverse, un corps sombre absorbe davantage les rayons du Soleil : son albédo est faible.
Tout est dû à l'effet albédo. Quand les rayons du soleil rencontrent un obstacle, ils sont réfléchis dans une proportion qui dépend directement de la couleur de cet obstacle. Sur un sol sombre, une grande quantité de rayons est absorbée, ce qui réchauffe la terre et contribue à l'augmentation de la température.
Celui-ci absorbe davantage de chaleur solaire que la banquise — son albédo est compris entre 5 et 10 %. Cette absorption de chaleur limite les chances que la banquise se renouvelle et augmente celles que le réchauffement climatique s'accélère.
L'albédo de l'échantillon est calculé en pondérant les valeurs de réflectance énergétique mesurée à chaque longueur d'onde par le spectre de rayonnement solaire tel que défini dans la norme ASTM-G173.
Alors que sur la glace, la lumière du soleil se reflète, elle est donc rejetée vers le ciel, ce qui n'augmente pas la température de la Terre. C'est pourquoi, l'effet d'albédo joue ainsi un rôle sur le climat et l'équilibre thermique de la planète, au même titre que l'effet de serre ou le cycle du carbone.
Avec +35°C d'effet de serre, on retombe bien sur les 15°C de température moyenne réelle. En d'autres termes, si l'on prend un albédo de 0,07, l'effet de serre terrestre serait de +15°C.
Lors des périodes de faible insolation, l'effet astronomique est amplifié par le développement des calottes glaciaires qui, en augmentant l'albédo global de la Terre, contribue à son refroidissement.
Si l'albédo de la surface terrestre est faible, cette surface va se réchauffer. Donc, les zones blanches, comme les étendues de neige et de glace, qui ont un albédo élevée, accumulent peu d'énergie à la différence des zones sombres et des océans qui contribuent à l'accumulation d'énergie à la surface terrestre.
L'effet de serre est un processus naturel résultant de l'influence de l'atmosphère sur les différents flux thermiques contribuant aux températures au sol d'une planète. La prise en compte de ce mécanisme est nécessaire pour expliquer les températures observées à la surface de la Terre et de Vénus.
Le réchauffement de la surface terrestre, en diminuant l'albédo terrestre moyen, diminue la puissance solaire réfléchie et entraîne une augmentation de la puissance solaire reçue par la surface terrestre, ce qui accentue alors son réchauffement.
Selon la communauté scientifique internationale, le réchauffement climatique causé par l'homme est la principale cause de la fonte des calottes glaciaires et de la régression des glaciers dans le monde.
Définition de l'effet de serre
En matière de climat, l'effet de serre est un phénomène naturel qui contribue au niveau de température moyen à la surface d'une planète dotée d'une atmosphère.
Ce dernier se produit lorsque la banquise et la neige, qui reflètent naturellement la chaleur du soleil, fondent dans l'eau de mer. Quand c'est le cas, la glace révèle des zones plus sombres de la terre ou de la mer, ce qui provoque une absorption accrue de la lumière du soleil et donc un réchauffement.
Or, la neige et la glace ont un très fort albédo, les régions polaires réfléchissent donc la plus grande partie des rayons lumineux qui les atteignent déjà difficilement. Il y a donc un auto-entretient des conditions froides.
L'effet de serre est originellement un phénomène naturel qui vise à résorber le rayonnement infrarouge émis par la surface de la Terre et maintenu sous forme de chaleur dans la partie inférieure de l'atmosphère.
Mais cet avantage climatique baisse de 30 % quand on considère l'albédo. » La pratique peut cependant être améliorée pour diminuer cet effet négatif : appliquer le biochar sur sols sombres, dans des cultures sous couvert végétal permanent, l'enfouir, ou encore le mélanger à de l'argile blanche ou de la chaux pour l' ...
Lorsque la couleur de la surface terrestre varie, l'albédo change également. Les surfaces couvertes de neige ont un albédo élevé, les océans un albédo faible. La fonte de la glace de mer de l'Arctique (formée par de l'eau de mer gelée) entraîne un impact important sur l'albédo de notre planète.