Au niveau du foie, la première conséquence de la consommation chronique d'alcool est la stéatose qui correspond à l'accumulation de graisses à l'intérieur des cellules du foie. L'accumulation de graisses dans le foie est réversible en réduisant la consommation d'alcool ou en arrêtant de boire.
La majeure partie de l'alcool, après avoir été absorbée dans le tube digestif, est métabolisée dans le foie. Lorsque l'alcool est métabolisé, des substances qui peuvent endommager le foie sont produites. Plus une personne boit de l'alcool, plus le risque de lésions hépatiques est élevé.
Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
Le foie stéatosique augmente de volume : on parle alors d'hépatomégalie. La stéatose régresse en principe à l'arrêt de la consommation d'alcool. Si la consommation d'alcool se poursuit, une inflammation peut apparaître, liée à la réaction du système immunitaire, et une nécrose (destruction) des cellules du foie.
La cirrhose est une maladie grave du foie qui endommage irréversiblement cet organe digestif. La consommation d'alcool en est la cause principale. Elle peut aussi survenir à la suite d'une hépatite virale chronique, d'une stéatose hépatique ("foie gras" non alcoolique) ou d'une maladie rare.
Soucis de digestion, fatigue, troubles du sommeil, problèmes respiratoires et augmentation de la taille du foie sont des symptômes qui apparaissent très souvent quand on souffre d'un foie engorgé, en plus de la prise de poids.
Entre 24 et 72 heures sans alcool
Votre corps se met en mode détox intensive et essaie d'évacuer tout l'alcool qu'il a absorbé. En plus des frissons et des nausées, vous ressentez une fatigue profonde et avez l'impression que plus jamais vous ne vous sentirez bien.
Le manque d'eau occasionné par la consommation d'alcool cause une rétention d'eau par l'organisme ce qui fait gonfler.
Les signes radiologiques les plus évocateurs de cirrhose sont : un gros foie (hépatomégalie) avec des contours bosselés, une grosse rate (splénomégalie), et la présence d'une circulation veineuse abdominale anormale (shunts porto-systémiques).
Buvez 1,5L à 2L d'eau par jour
Il est donc important de bien boire, à savoir entre 1,5L et 2L d'eau par jour, pour que le foie puisse faire son travail correctement et éliminer les déchets. C'est pour cette raison qu'il est particulièrement important de boire beaucoup d'eau lorsque l'on consomme de l'alcool.
Oubliez l'idée reçue comme quoi les alcooliques sont minces parce qu'ils ne mangent pas assez. Au fait, il s'agit d'ordre métabolique. L'alcool agissant tel une« calorie vide » ne compte pas dans la prise de poids. L'alcool ingéré par les buveurs réguliers est métabolisé dans un système spécifique.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
L'alcool est un irritant pour le tube digestif (la bouche, la gorge, l'œsophage, l'estomac, l'intestin), soit pour toute notre tuyauterie intérieure. De plus, l'alcool affecte les conduits qui contrôlent le transit de la nourriture, de la bouche à l'intestin.
Quand le foie n'arrive plus à fabriquer les protéines qui coagulent le sang, le risque d'hémorragie et d'ecchymoses augmente. Cette carence peut également toucher le tractus gastro-intestinal et dilater les veines dans la portion inférieure de l'œsophage.
1 - Alcool
Il apparaîtrait vers la 10ème année de consommation, voire plus tôt dans de rares cas (5 ans). La fréquence de la cirrhose, pour la “consommation seuil”, double après 20 ans et quadruple après 30 ans. Environ 30% des gros buveurs (> 80g/j) ont, un jour ou l'autre, une cirrhose.
En arrêtant brusquement une consommation excessive d'alcool, vous risquez de faire une crise d'épilepsie (que vous ayez déjà fait précédemment une crise d'épilepsie ou non n'a pas vraiment d'incidence).
Pour accompagner le sevrage, le médecin prescrit des médicaments anxiolytiques à longue durée d'action destinés à aider à surmonter les symptômes de manque les plus pénibles. Il peut également prescrire des vitamines B (B1, B6) et il recommande de boire beaucoup d'eau (le sevrage peut provoquer une déshydratation).
Le pastis. Roi de la pétanque et du soleil, c'est aussi et surtout le roi du sucre. Avec 274 calories pour 100 ml, il se situe en haut du classement des alcools les plus caloriques.
Les fruits rouges, comme le cassis, la myrtille ou la fraise, sont particulièrement riches en vitamine C. "Ils seraient bénéfiques pour améliorer la santé du foie et agir contre l'oxydation des cellules, notamment celles du foie", indique le Professeur.
Mettre le foie au repos et de l'aider à évacuer toutes les toxines est alors salutaire. Pour ce grand nettoyage, ayez le réflexe de boire toute la journée de l'eau (Hépar) avec un jus de citron frais. Éviter pendant cette période le café, le sucre, les œufs, les charcuteries, les graisses et surtout l'alcool.
Pour éliminer les toxines et régénérer le foie en douceur, il faut : Éliminer les laitages, les produits raffinés trop gras et trop sucrés, les excitants (alcool, café, tabac…) ou encore les grillades. Privilégier les aliments riches en fibres (légumes crucifères comme le chou-fleur, le brocoli...), de préférence crus.