L'Algérie, rappelons-le, figure parmi les plus gros importateurs de blé dans le monde. Elle dépend à hauteur de 60 % des achats sur le marché mondial pour satisfaire ses besoins de consommation qui s'élèvent en moyenne à environ 11 millions de tonnes par an.
La France reste le 1er fournisseur de l'Algérie en blé tendre. Selon la même publication, en tout, 12 pays ont fourni l'Algérie en blé tendre.
La question mérite d'être posée. La production céréalière de l'Algérie de la saison 2021-2022, en raison du manque de pluie, a baissé de 38 %, provoquant une hausse des importations.
Dans les faits, l'Algérie a importé en moyenne plus de 12 millions de tonnes de céréales par an au cours des cinq dernières années, alors que la production annuelle était d'environ 4,92 millions de tonnes, dont 3,3 millions de tonnes de blé.
Il y a d'abord celui des aléas climatiques tels que les inondations, les sécheresses ou le gel, qui, depuis plusieurs années, touchent les récoltes, entraînant une baisse importante de la production céréalière.
par Atlasocio.com | Mis à jour le 08/06/2022
Les principaux États d'Afrique producteurs de blé sont l'Égypte, l'Éthiopie, l'Algérie, le Maroc et l'Afrique du Sud. Les pays du continent africain ayant les plus faibles productions de blé sont le Cameroun, le Malawi, l'Eswatini, Madagascar et le Botswana.
Pour la Russie et l'Ukraine, qui figurent parmi les plus grands exportateurs de blé, le premier pays acheteur est, de loin, l'Égypte. La Chine, elle, se fournit surtout auprès du Canada, des États-Unis et de la France.
Les céréaliers britanniques, qui ont récolté un blé d'une qualité raisonnable cette année, sont des fournisseurs réguliers de la France mais en général plutôt de blé fourrager pour l'alimentation animale», indique Damier Vercambre, courtier chez Inter Courtage.
Quelles sont les zones importatrices de céréales françaises ? La filière céréalière française exporte près d'une tonne sur deux de céréales chez nos voisins de l'Union européenne et vers les pays tiers (pays du Maghreb, d'Afrique subsaharienne de l'Ouest, du Proche et Moyen-Orient et Chine).
L'Algérie est également à la traîne à ce niveau-là. La culture est très peu représentée. Les musées, les cinémas, les salles de concerts et les théâtres sont peu nombreux dans le pays et leur programmation est aléatoire et impossible à trouver si l'on ne se rend pas sur place.
(Agence Ecofin) - Le Maroc est le troisième consommateur de blé en Afrique du Nord derrière l'Egypte et l'Algérie. Dans le pays, la dépendance vis‑à‑vis du blé pluvial conduit, en année de sécheresse à une grande instabilité de la production et de fait à un recours plus important aux importations.
La France est le 1er pays producteur de blé tendre de l'Union euro- péenne. À l'échelle mondiale sur la campagne 2018/19, il s'agit du 5e producteur derrière la Chine, l'Inde, la Russie et les États-Unis.
Le secteur agricole algérien souffre d'une faible productivité en raison de plusieurs facteurs défavorables, qu'ils soient externes (aléas climatiques) ou internes (sous mécanisation, faiblesse des investissements, infrastructures déficientes, manque de formation des ressources humaines, ...).
Le gaz naturel et les produits pétroliers représentent la quasi-totalité des exportations. En particulier, les hydrocarbures représentent 94% du volume total des exportations. Les principales importations de l'Algérie sont le blé, les voitures, les produits pétroliers, les produits laitiers et les médicaments.
A noter que la France a importé 10 650 tonnes de blé et 3 697 tonnes de maïs. Pour les autres céréales comme l'orge, le malt, le seigle, l'avoine ou encore le sorgho, les volumes d'importation sont bien moins importants.
La Russie était le plus gros exportateur de blé au monde en 2021/2022. Elle en exportait 33 millions de tonnes. L'Union Européenne, avec 30 millions de tonnes, était le second exportateur mondial, juste devant l'Australie. En quatrième position se trouvaient les États-Unis.
Le blé, fleuron du marché mondial des céréales
Avec quelque 130 millions de tonnes par an, la Chine est de loin le premier producteur de blé au monde, suivie de l'Inde (90 millions de tonnes), des États-Unis et de la Fédération de Russie, avec plus de 60 millions de tonnes chacun.
Si la majorité des pays sont tournés vers la Russie, qui fournit le continent à hauteur de 32 % (contre 12 % pour l'Ukraine), la Tunisie, la Libye et la Mauritanie dépendent eux en grande partie du blé ukrainien (30 à 50 % de leurs importations).
La Russie représente 19,5 % des importations mondiales de blé. Viennent ensuite le Canada (13,9 %), les États-Unis (13,7 %), la France (9,26 %) et l'Ukraine (8,97 %). Les autres exportateurs qui se dégagent dans une moindre mesure sont l'Australie, l'Allemagne, l'Argentine, la Lituanie et la Pologne.
Le premier acheteur de blé russe reste l'Égypte avec 13 à 14 millions de tonnes de blé par an, mais beaucoup de céréales vont aussi en Turquie (entre 6 et 8 millions de tonnes chaque année) ou en Algérie (pour 2021-2022, 10 % du blé acheté par l'Algérie est d'origine russe).
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays. Les sanctions infligées à la Russie, après l'invasion de l'Ukraine, pourraient également peser sur les échanges commerciaux.
Pour l'Afrique subsaharienne, la dépendance est beaucoup moins forte et la consommation est plus tournée vers les céréales locales, comme le mil et le sorgho, mais aussi le riz très largement importé d'Asie, explique Éric Scopel, directeur de l'unité de recherche agroécologie au Centre de coopération internationale en ...
Mais la Côte d'Ivoire ne produit pas de blé et l'importe, de France principalement.
La France ne manquera jamais de rien parce que nous avons des productions qui sont très abondantes en tout et que nous restons le premier pays producteur de blé, en Europe, la moitié de notre production étant exportée.