L'amour n'est pas facile ! Il y a des sentiments et des situations dans la vie qui sont beaucoup plus simples à gérer que d'autres. Quand il s'agit de relation amoureuse, il n'est pas simple de tout le temps savoir quoi dire et quoi faire.
Tout peut l'émousser : les tensions, les malentendus, la violence verbale, les habitudes de vie, les enfants, des emplois trop prenants ou des histoires personnelles compliquées. La liste est longue des “tue-l'amour” qui entravent la relation de couple, voire la mettent en danger.
«C'est pas toi, c'est moi…»
Pour d'autres chercheurs, la raison pour laquelle une relation amoureuse ne dure souvent qu'un certain temps, pourrait provenir du fait que l'on perçoit plus souvent notre verre plus à moitié vide, qu'à moitié plein.
C'est tellement simple, l'amour. L'amour n'est pas une simple possession. S'aimer, c'est surtout se soutenir l'un l'autre dans l'épreuve, s'endurer dans les imperfections communes, se sacrifier ; c'est savoir grandir ensemble. L'amour est un acte simple et primitif.
Or trop d'autonomie neutralise la force du désir, tant chez soi que chez l'autre, qui se met à douter. L'amour moderne prône l'autonomie et la possibilité d'aimer quelqu'un. La relation amoureuse devient compliquée, parce qu'elle doit réconcilier des choses opposées.
Nous sommes largement influencés par ce que l'on peut voir autour de nous et la manière dont ont les autres de s'aimer. En effet, ce sont souvent les éléments extérieurs qui dictent la manière dont vous devez agir en amour et cela depuis l'enfance.
Les personnes incapables d'aimer et les traumatismes de l'enfance. Derrière une bonne partie des gens incapables d'aimer, ce qu'il y a en réalité, c'est la peur. C'est la peur d'être blessé. C'est la méfiance et l'angoisse de répéter les mêmes schémas traumatiques que dans l'enfance.
Il est facile d'aimer quelqu'un, surtout quand c'est réciproque. Vivre avec quelqu'un, c'est tout autre chose.
L'amour désigne un sentiment intense d'affection et d'attachement envers un être vivant ou une chose qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, intellectuelle ou même imaginaire avec l'objet de cet amour.
D'après les Grecs, l'amour est le sentiment responsable d'un grand nombre d'actions humaines, décisions et états d'esprit. Par conséquent, ils ont proposé quatre types ou classifications d'amour pour expliquer ce sentiment très complexe que l'on éprouve lorsqu'on aime. Il s'agit de: Eros, Storgé, Philia et Ágapé.
Michel Bozon: Il y a certes une attirance éprouvée au départ, mais l'amour ne naît pas instantanément. Nous vivons souvent des flashs qui ne débouchent sur rien. Les histoires d'amour se construisent en réalité à partir d'échanges. C'est un processus progressif où chacun interprète les actes de l'autre.
La passion est une émotion fulgurante qui se traduit souvent par une attraction fusionnelle avec l'autre. Au contraire, l'amour est une attirance affective sans violence mais avec du respect et de l'attention. Vivre une relation amoureuse ou passionnelle peut donc avoir des conséquences très différentes.
La flamme s'éteint
Selon Eduardo Calixto, chef de neurobiologie de l'Institut National de Psychiatrie Ramón de la Fuente Muñiz, le passage du temps fait que les récepteurs perdent de la sensibilité. Sous trois ans, ils arrêtent de répondre aux stimuli et la sensation plaisante d'amour disparaît.
Dans les relations amoureuses, il est normal que des malentendus surviennent ou que de petites souffrances nous amènent à nous sentir mal. Mais toujours et en tout cas dans le respect de l'autre.
Votre peur de l'abandon et du rejet resurgit. La peur d'aimer chez les femmes remonte souvent à l'enfance… Un rapport douloureux avec un père absent ou, au contraire, une mère trop présente. Aujourd'hui vous êtes terrifiée à l'idée de souffrir en étant rejetée, vous avez peur de ne pas être à la hauteur de l'être aimé.
Une deuxième raison pour laquelle nous blessons celui que nous aimons le plus est que cette personne est là, tout simplement. Son énergie est disponible et nous nous en servons selon nos besoins. En lui prenant son énergie, nous le faisons souffrir. Voler l'énergie à quelqu'un revient à le blesser.
« Je m'affolamoure », « je t'extraime » ou encore « j'ai le boum boum ».
Ne plus être amoureux n'est pas nécessairement synonyme de désamour. Bien au contraire. C'est au moment de la transition entre les débuts d'une relation et celle où l'on arrête d'idéaliser notre partenaire, que le couple peut se construire.
Sois extravertie. Quand il n'est pas loin de toi, comporte-toi de façon enjouée. Rigole, parle aux autres et sois un peu bruyante, mais sans être dérangeante. Ton comportement doit montrer que tu es une personne joyeuse et épanouie dans sa vie sociale.
L'amour est évidemment fondamental puisqu'il détermine généralement l'envie de faire que la relation fonctionne. Seulement c'est une condition nécessaire mais pas suffisante. Sans acceptation de la frustration et surtout sans dialogue, tout est voué à l'échec.
Incapacité à ressentir certaines émotions ou grande difficulté à mettre un mot sur un ressenti, l'alexithymie, sorte d'anorexie des sentiments, handicape les personnes qui en sont atteintes.
En réalité, c'est la dopamine et l'ocytocine qui concrétisent la véritable sensation de tomber en amour. Elles impliquent les mêmes douze zones cérébrales et on les retrouve dans le lien de couple et celui du parent-enfants. L'ocytocine a un rôle extrêmement important dans l'attachement envers l'autre.