Or, les animaux ne nous communiquent pas de pensées. Ils émettent un certain nombre de sons, par exemple en criant en cas de douleur. Cependant, rien ne nous prouve que ces sons ne sont pas produits de manière automatique. Aucun élément ne nous permet donc d'établir qu'ils sont autre chose que de simples machines.
La plupart des espèces animales, y compris les oiseaux et les poissons, sont équipées pour détecter et réagir à des stimuli nociceptifs. Les mammifères partagent avec les humains la plupart des structures cérébrales impli- quées dans la perception consciente de la douleur, y compris sa composante affective négative.
Le refus d'attribuer la conscience à l'animal parce qu'il est d'abord un être instinctif se justifie donc. L'instinct est donc comme une connaissance innée, alors que nous, les humains, nous agissons surtout à partir de connaissances acquises.
Parmi tous les animaux qui sont capables de le faire, outre l'être humain, se trouvent les dauphins, les chimpanzés, les bonobos, les chiens et une espèce d'oiseau appelée la pie bavarde.
Fossé représenté par la pensée et le langage, car ce qui distingue l'homme de l'animal c'est la conscience. On peut parler de dualité : d'un côté l'âme, la conscience, la parole, spécifique à l'humain, de l'autre le corps purement matériel et mécanique chez l'animal.
Dans la majorité des cas, l'animal perçoit le reflet, et montre une certaine curiosité. Ce qui prouve qu'il identifie bien son image est sa capacité à pouvoir projeter ce qui se passe dans le reflet sur lui-même.
Ce qui distingue l'être humain des autres animaux est, classiquement, le fait qu'il possède la raison et le langage. De nombreux éléments remettent cependant en question ce partage bien établi, entre nature et raison.
Ils ont conscience que quelque chose ne tourne pas rond. » Les scientifiques ont découvert un nombre croissant d'espèces, des girafes aux chimpanzés, dont le comportement indique qu'elles sont frappées par la tristesse. Les éléphants, par exemple, font des allers-retours auprès du corps d'un congénère décédé.
Une étude hongroise révèle que les chiens ont une conscience corporelle et comprennent les conséquences de leurs actions. Dans une récente étude, des chercheurs hongrois révèlent que les chiens ont conscience de leur corps. Ils comprendraient également les conséquences de leurs actions.
Il ne variera pas par la suite : chaque animal est doté d'une âme qui participe de l'âme de l'univers du vivant, celle-ci se différenciant per accidens, c'est-à-dire que le spiritus universorum se diffracte dans les êtres différenciés en fonction des activités qui leur reviennent – « Car il n'y a qu'une seule âme, et ...
Contrairement à l'homme, l'animal a une conscience immédiate de son vécu; il n'y a pas de mise à distance. L'animal fait parfois preuve d'une intelligence admirable, mais il ne participe pas consciemment à ce qu'il fait. Sa conscience est limitée et sans stabilité, il n'y a pour lui que succession de stimuli.
D'un point de vue religieux, le christianisme soutient traditionnellement que les animaux n'ont pas de vie après la mort. Néanmoins, le pape Jean-Paul II a affirmé en 1990 que les animaux ont une âme et sont aussi proches de Dieu que les êtres humains.
Dans un entretien donné au journal Le monde 1.02.2002, Boris Cyrulnik affirmait : « Ce qui distingue l'homme de l'animal, c'est la parole. Non pas le langage, car les animaux aussi ont un langage. Mais l'aptitude à créer un monde spécifiquement humain par des représentations verbales : le monde des mots.
Les insectes semblent intelligents, mais leur comportement repose sur des interactions neuronales simples. L'illusion est dans notre regard : face à un comportement complexe, nous avons tendance à surestimer les mécanismes qui le sous-tendent. Nous voyons une intelligence là où il n'y en a pas forcément.
Cependant, tous ne sont pas logés à la même enseigne. Sur 12 animaux présentés aux participants à l'étude, les chiens, chats et chevaux avaient le plus de chances d'être considérés dignes pour le paradis – ou son équivalent dans d'autres religions.
Comme nous, les escargots doivent prendre conscience de ce qui les entoure et même reconnaître leur environnement afin de prendre la bonne décision et de survivre.
De manière générale, le chien peut pleurer car il est en état d'anxiété, de peur, de stress ou même d'ennuie. Souvent, le fait de ressentir ses émotions est lié à la relation qu'entretient le chien avec son maître. On voit ce genre de comportement majoritairement chez les chiots mais également chez les chiens adultes.
D'une part beaucoup d'animaux attachent une importance cruciale à d'autres sens que la vue : le reflet d'un chien dans un miroir n'a pas d'odeur, il est donc normal qu'il ne soit pas identifié comme un autre animal, et qu'il ne présente ainsi pour lui ni menace ni intérêt.
Les chiens voient-ils dans le noir? Le chien voit mieux dans le noir que l'homme car la structure de l'oeil du chien lui permet de se contenter d'une moins grande intensité lumineuse que celle qui est nécessaire pour la vision de l'oeil humain.
Voici qui est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. De prime abord, on s'en doute bien, les chats, les chiens, les cochons et nos millions d'amis ne pleurent pas d'émotions.
Étant donné les connaissances actuelles en psychologie et éthologie animales, il semble légitime d'affirmer que les animaux n'ont pas, comme les humains, une représentation consciente de la mort.
Les ménures ont la capacité de reproduire une variété conséquente de sons et l'un d'entre eux, au zoo de Taronga à Sydney, a récemment surpris un gardien en imitant les cris d'un bébé. Une vidéo publiée par le parc animalier australien montre l'oiseau émettant ce son inattendu.
Des chimpanzés ont été capables d'apprendre des dizaines de mots en langage des signes, des perroquets peuvent utiliser des mots "humains" pour faire des demandes précises selon leurs besoin (pas seulement les répéter), des corbeaux et des dauphins ont démontré des capacités arithmétiques…
Les chimpanzés : des grands singes pétris de culture.
La présence d'un animal va permettre de travailler à partir des relations « élémentaires » (la peur, la confiance, la réciprocité, etc.) et de construire du sens à partir de cela.