Dès son inauguration, l'Arc de Triomphe est pensé comme un monument symbolique. Il abrite aujourd'hui la tombe du Soldat inconnu de la première guerre mondiale, et la flamme éternelle, ravivée quotidiennement à 18 h 30. Monument national, pont entre le passé et le présent, il est le témoin de l'histoire de notre pays.
Bien qu'inauguré sous la monarchie, l'Arc de Triomphe porte donc en son sein la symbolique la plus profonde de la République : la libération du peuple par lui-même lors de la grande révolution entamée en 1789.
L'idée ? Rendre hommage à un artiste célèbre. Au centre de la place de l'Etoile, l'Arc de Triomphe n'est plus le même. Il a été entièrement recouvert de plusieurs lés de toiles, comme en avaient rêvé l'artiste Christo.
Il est entièrement financé par Christo, cela ne coûte rien au contribuable français». Le Centre des monuments nationaux, qui a donné son accord à l'équipe de Christo, a lui aussi confirmé, le 12 septembre dernier, qu'il ne devrait «assumer aucun coût».
L'empaquetage de l'Arc de Triomphe, visible du 18 septembre au 3 octobre, coûte 14 millions d'euros. Un coût colossal au financement unique : à l'inverse de beaucoup d'oeuvres monumentales, les frais sont couverts par l'entreprise créée par le duo.
Afin d'éviter que le tombeau du Soldat inconnu ne sombre dans l'oubli, le journaliste Gabriel Boissy suggère en 1923 qu'une Flamme du Souvenir veille nuit et jour sur la tombe sacrée. Le 11 novembre 1923, la Flamme est allumée par André Maginot, alors ministre de la Guerre.
La Flamme est allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 par André Maginot, ministre de la Guerre. Elle ne devait plus s'éteindre réalisant le vœu exprimé par Gabriel Boissy : « La Flamme, comme un feu follet, jaillira du sol. Elle sera vraiment comme l'âme du Mort résurgente. Elle palpitera, elle veillera.
C'est depuis 1920 que le Soldat inconnu symbolise, du fond de son tombeau sous l'Arc de Triomphe, les hommes morts au combat pour la France. Le corps de ce poilu tué dans les tranchées de la Première guerre mondiale n'a pas été totalement choisi par hasard.
Le 7 août 1919, le pilote de chasse Charles Godefroy décide de laver l'affront fait aux pilotes de la Grande Guerre qui ont dû défiler à pieds le 14 juillet précédent... Il réalise l'exploit de passer sous l'Arc de Triomphe en avion. Et 80 secondes pour un exploit : c'était il y a 100 ans et un jour, le 7 août 1919.
Au bout de la plus belle avenue du monde, l'Arc de triomphe domine le 8ème arrondissement de Paris. Les 49 mètres de hauteur du plus grand arc du monde offrent un point de vue exceptionnel sur les Champs-Elysées et la tour Eiffel.
L'arc a probablement été érigé entre les années 20 et 25, pour commémorer les victoires de Germanicus, mort en 19, et possiblement « restitué » à Tibère en 26/27, selon l'interprétation que l'on donne à la dédicace ajoutée à cette date sur les deux faces du monument.
Chacun de ces corps est envoyé à Verdun pour une cérémonie de sélection présidée par le Ministre des pensions, lui même invalide de Guerre, André Maginot. C'est Auguste Thin, un jeune soldat du 132e Régiment d'Infanterie, qui reçoit la lourde tâche de désigner celui qui sera enterré sous l'Arc de Triomphe.
Le 8 novembre 1920, Auguste Thin, un soldat de deuxième classe au 132e régiment d'infanterie, alors âgé de 21 ans, est chargé de désigner celui qui reposera sous l'Arc de triomphe. Engagé volontaire de la classe 1919, il est le fils d'un combattant disparu pendant la guerre, pupille de la Nation.
Depuis 1923, chaque jour à 18 h 30, la flamme du Soldat inconnu est ravivée au cours d'une cérémonie sous l'Arc de Triomphe. Toute une organisation. Le préfet allonge le bras et, avec le glaive rituel, tourne la vanne d'alimentation : aussitôt, la petite flamme s'agrandit, prend de l'ampleur sous l'Arc de Triomphe.
La flamme sacrée sous l'arc de triomphe fut ainsi allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 à 18 h par André Maginot, en présence du général Gouraud.
Depuis le 11 novembre 1927, tous les jours à 18h30, sous l'Arc de Triomphe, la Flamme est réanimée par les représentants d'associations patriotiques. Cette cérémonie a pour objet de rendre un hommage solennel à ceux qui sont Morts pour la France.
Depuis 1923 brûle en continu sur la tombe du Soldat inconnu la Flamme éternelle. Allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 par André Maginot en présence du général Gouraud, gouverneur militaire de Paris, elle symbolise le souvenir des morts et la volonté de vivre de la Nation.
La tombe du Soldat inconnu n'était pas prête à son arrivée le 11 novembre 1920. Son corps sera veillé jour et nuit à l'intérieur de l'Arc de triomphe jusqu'à son inhumation définitive le 28 janvier 1921.
Au-delà d'une tombe sous l'Arc de Triomphe, à Paris, le Soldat inconnu représente tous les soldats non identifiés (reconnus français) qui sont morts pour la France durant l'histoire. Un soldat qui porte des milliers de noms, mais n'a pas de visage.
Résumé Quand il était petit, François rêvait d'être soldat. Puis la guerre de 1914 a éclaté et il est parti se battre, la "fleur au fusil", fier de défendre son pays. Mais il a rapidement découvert la dure réalité des champs de bataille, l'horreur des tranchées, la sauvagerie des hommes.
Les 14 millions d'euros du chantier sont payés par la vente de ses dessins préparatoires. C'est la succession de l'artiste, décédé l'an dernier, qui autofinance l'empaquetage du monument parisien.
Pour monter jusqu'au sommet, il faut gravir 284 marches d'un escalier en colimaçon. Mais, un ascenseur est disponible pour les personnes à mobilité réduite et permet ainsi d'accéder au musée situé au 1er étage. Il reste ensuite un peu plus de 40 marches pour accéder à la terrasse.
L'accès à l'Arc de Triomphe est gratuit, sur présentation d'un justificatif, pour : tous les jeunes de moins de 18 ans, les résidents de l'Union Européenne agés de 18 à 25 ans inclus, les détenteurs du Pass Education, les demandeurs d'emploi, les personnes en situation de handicap et leur accompagnateur, ...
L'idée est lancée. Le 8 novembre 1920, les députés votent une loi à l'unanimité afin que les honneurs du Panthéon soient rendus aux restes d'un des soldats non identifiés « mort au champ d'honneur » et sa dépouille inhumée sous l'Arc de Triomphe.