La pressurisation de la cabine d'un avion permet le vol à haute altitude en évitant les risques physiologiques liés à la baisse de la pression atmosphérique, aux variations de pression en montée ou en descente ainsi qu'à la diminution du taux d'oxygène.
Pour des raisons de confort et de sécurité, les cabines des avions sont « pressurisées » à une pression équivalente à celles comprises dans l'intervalle entre 1 500 et 2 500 mètres d'altitude. Cette pression est donc plus faible que celle qui existe au niveau de la mer.
Les gens sont souvent surpris d'apprendre qu'une soute d'aéronef est pressurisée. L'air conditionné est dispensé depuis la cabine, alors il a tendance à se refroidir avant d'arriver dans les soutes, qui sont aussi moins bien isolées que la cabine.
L'air comprimé désigne l'air dont la pression est supérieure à la pression atmosphérique. Absolument identique à l'air que nous respirons, l'air comprimé est capturé dans un volume inférieur et conservé sous pression. L'air est composé d'azote (78 %), d'oxygène (20-21 %), d'autres gaz et de vapeur d'eau (1-2 %).
En cause : la dépressurisation de l'appareil. Réponse. La pressurisation permet de maintenir une pression atmosphérique supportable dans un engin volant à haute altitude. En cas de dépressurisation en plein vol, les conditions dans l'appareil deviennent similaires à celles de l'extérieur.
Les soupapes sont commandées automatiquement par le système de pressurisation de l'avion. Si une pression plus importante est nécessaire à l'intérieur de la cabine, la soupape se ferme. Pour réduire la pression dans la cabine, la soupape s'ouvre lentement, permettant à davantage d'air de sortir.
Pour faciliter l'égalisation des pressions, la trompe d'Eustache (qui fait le lien entre l'arrière du nez et l'oreille moyenne) agit comme un canal d'aération à double sens. Pendant le décollage d'un avion, l'oreille passe d'une pression élevée au sol à une pression faible en altitude.
Parce que c'est l'altitude qui correspond au meilleur compromis entre vitesse et consommation de carburant. A cette hauteur, la densité de l'air est 4 fois plus faible qu'au niveau de la mer. Conséquences : la résistance à l'air diminue d'autant, ce qui autorise l'avion à doubler sa vitesse (environ 1 000 km/h).
La turbulence, c'est un mouvement, un remous de l'air. Lorsqu'elle se produit à de très hautes altitudes, elle est souvent due à un phénomène météorologique qui créé des différentiels de pression. Le flux de l'air est modifié et l'avion, qui suit ce dernier, peut, dès lors, connaître quelques perturbations.
La soute à bagages d'un Boeing 767 est maintenue à une température constante de 7°C, tandis que le compartiment de vrac (où sont transportés les animaux) peut atteindre des températures de 18°C.
«Le contenu des valises sera peut-être froid, mais pas gelé. Les liquides dans les valises ne risquent pas de devenir solides. La température ne descendra pas à - 50 degrés, comme à l'extérieur.»
En effet, à 11 000 mètres d'altitude la température extérieure est d'environ -60°C alors que dans le train d'atterrissage, elle varie entre -18 et -12°C d'après une étude américaine publiée en 2002.
Le voyage des animaux en cabine : en cabine, l'animal doit être placé dans un sac fermé pouvant se loger aux pieds du passager, l'ensemble ne devant pas excéder le poids fixé par la compagnie aérienne (8 kg pour Airfrance cage incluse). L'animal ne devra pas sortir du sac de transport pendant la durée du vol.
Normalement, les avions commerciaux volent à une altitude qui oscille entre 17.000 et 40.000 pieds, ce qui correspond à 5.100 et 12.200 mètres au-dessus du niveau de la mer. Les jets privés peuvent, eux, aller encore plus haut, sans toutefois dépasser le plafond symbolique des 51.000 pieds, soit 15.500 mètres.
37.850 mètres. C'est le record d'altitude absolu pour un avion à réaction classique… et pourtant il a été établi il y a plus de 40 ans. C'est le russe Alexandr Vasilievich Fedotov à bord d'un prototype de l'aéronef intercepteur le MiG-25 qui a atteint cette hauteur le 31 août 1977.
On diminue les lumières pour des raisons de sécurité
La conséquence d'un accident lors de ces phases du vol est souvent une évacuation de l'avion dans des conditions qui peuvent être plus ou moins compliquées, laquelle évacuation doit prendre moins de 90 secondes.
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
En vol, les turbulences sont souvent redoutées par les passagers. Il n'y a pourtant aucun risque.
On peut croire que c'est par raisons de sécurité. Le [L'océan] Pacifique est le plus grand et le plus profond des océans. Si un avion rencontre un problème alors qu'il le survole, les pilotes auront du mal à s'en sortir sans aucun endroit pour atterrir.
La portance devient égale au poids, la poussée devient égale à la traînée et donc en vol en palier, l'avion ne gagne ni ne perd de l'altitude, c'est pour ça que les avions ne tombent pas du ciel.
Le SR-71 Blackbird est le détenteur actuel du record. Santos-Dumont le 12 novembre 1906, sur son 14-bis (premier record du monde officiel).
Le décollage et l'atterrissage d'un avion peuvent causer un véritable stress et de la tension. Il peut alors être judicieux d'opter pour un vol sans escale, si vous avez le choix (et le budget) pour cela.
Ainsi, les turbulences ne présentent aucun risque en avion ; il s'agit juste d'une question de confort pour les passagers, raison pour laquelle les pilotes les évitent si cela est possible.
La peur de l'avion ou aérophobie est une peur déraisonnable de prendre l'avion. Comme pour toutes les phobies, la personne atteinte de peur de l'avion ne ressent aucune crainte tant que le stimulus phobique (le voyage en avion) est absent. C'est seulement quand un voyage en avion est prévu que l'anxiété survient.