Le 2 décembre 1804, à Notre-Dame de Paris, Napoléon Bonaparte est sacré « empereur des Français ». Dans nos archives, Thierry Lentz explique pourquoi cette cérémonie au protocole alambiqué n'ajouta pas grand-chose à sa légitimité.
Le 2 décembre est un jour napoléonien : après 1804 pour le sacre, il y eut 1805 pour Austerlitz, 1851 pour le coup d'État de Napoléon III. Ce jour semble aimanter l'histoire des Napoléon.
Sacre de l'empereur Napoléon et couronnement de l'impératrice Joséphine dans la cathédrale Notre-Dame de Paris le 2 décembre 1804.
Le Sacre de Napoléon Ier le 2 décembre 1804 à Notre-Dame - napoleon.org.
La cérémonie religieuse du sacre, officié par le pape Pie VII, suivie de celle du couronnement, a lieu, le dimanche 2 décembre 1804 , à Notre-Dame de Paris. Elle dure près de cinq heures et le peintre Jacques-Louis David en fait deux tableaux : le Sacre de Napoléon et la Distribution des aigles.
Le 2 décembre 1804 (11 Frimaire An XIII selon le calendrier républicain), Napoléon Bonaparte est sacré empereur des Français dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, en présence du pape Pie VII.
Seule la fondation d'une dynastie pourrait asseoir définitivement les acquis de la Révolution et du Consulat. C'est ainsi que Napoléon Bonaparte est proclamé empereur des Français sous le nom de Napoléon 1er, et sacré par le pape Pie VII le 2 décembre 1804.
Conformément à son appel au peuple, Louis-Napoléon rétablit le suffrage universel masculin et convoque les Français, les 20 et 21 décembre 1851, « 10 jours seulement après l'élimination des derniers nids de résistance », afin de se prononcer par plébiscite sur les réformes du « prince-président ».
Le couronnement impérial de Charlemagne parachève son entreprise de purification et de mise en ordre de la société. La propagande carolingienne présente la fonction royale comme une mission divine fondant le roi des Francs à intervenir dans tout ce qui touche aux rapports entre Dieu et les hommes.
Cette allégorie réelle marque la fin du néoclassicisme et la primauté du réalisme et de la liberté de l'artiste par rapport au genre historique. L'œuvre a un sens politique : couple impérial, pape, cardinaux et maréchaux sont en pleine lumière tandis que courtisans, frères et sœurs sont dans l'ombre.
1804-1815 > l'Empereur des Français Napoléon Ier. Le 18 mai 1804, le Premier Consul Bonaparte devient l'Empereur des Français.
Empereur des Français en mai 1804, sous le nom de Napoléon Ier, il fut l'artisan du redressement de la France après la Révolution, avant d'être le conquérant de l'Europe, ce qui entraîna sa perte.
Napoléon Bonaparte (1769-1821) a été un général français durant la Révolution, puis s'est proclamé Premier consul de 1800 à 1804, avant de devenir empereur des Français de 1804 à 1815, sous le nom de Napoléon Ier.
Jeune chrétienne de Rome, la sainte du jour aurait été fouettée à mort pendant les persécutions de l'empereur Julien l'Apostat, vers 360.
En tant que général en chef et chef d'État, Napoléon tente de briser les coalitions montées et financées par le royaume de Grande-Bretagne et qui rassemblent, à partir de 1792, les monarchies européennes contre la France et son régime né de la Révolution.
Mais le Directoire n'arrive pas à régler les difficultés économiques et est détesté par les Français. Certains Directeurs demandent au général Bonaparte son aide pour changer le régime, par la surprise et la force : c'est-à-dire par un coup d'État.
La consécration. Les clercs de la cour de Charles Ier ont pris dès 773 l'habitude de désigner le roi des Francs du qualificatif latin de Carolus Magnus. Il s'agirait d'une abréviation de « Carolus, Magnus Rex » (Charles, le grand Roi), devenue « Charlemagne » dans la langue populaire et, en allemand, Karl der Grosse.
L'œuvre politique de Charlemagne, l'Empire, ne lui survit pas. À la fin de sa vie, l'Empereur n'a plus qu'un seul fils apte à lui succéder : Louis le Pieux. Or au cours de son règne, ce dernier doit réprimer à plusieurs reprises les tentatives de révolte de ses fils Charles, Lothaire et Louis le Germanique.
Il fait ouvrir une école dans chaque monastère de son royaume. Les prêtres y enseignent la lecture, l'écriture, la grammaire, le calcul, l'astronomie et les fondements de la religion.
"Son autoritarisme (...), son sens d'un Etat fort, son mépris du régime parlementaire, son impérialisme et surtout son génie de la propagande ; tout peut y faire penser". Mais "il n'y a chez Napoléon ni l'idéologie meurtrière, ni le délire raciste de ceux que l'on présente comme ses successeurs", ajoute l'historien.
Avec la complicité de chefs militaires, Louis-Napoléon Bonaparte prend le pouvoir : c'est le coup d'État du 2 décembre 1851. Il fait arrêter les opposants monarchistes et républicains, puis dissout l'Assemblée. La IIe République cesse d'exister.
« Napoléon, Bonaparte et Napoléon Ier désignent la même personne. Napoléon est le prénom du futur empereur, et Bonaparte est son nom de famille (lire n° 6 896). Il est né le 15 août 1769 à Ajaccio (Corse) et est mort le 5 mai 1821, à Sainte-Hélène, une île britannique dans l'océan Atlantique. » Empereur.
Mais si le prénom apparaît encore usité, c'est généralement, de nos jours, avec une référence à celui qui, à Paris puis à Milan, se couronna empereur et roi. Au moment du Concordat, on a artificiellement rattaché le nom de Napoléon à un saint Néapole (Neapolus), martyr inconnu des premiers siècles mort à Rome.
Pourquoi Napoléon n'a jamais déménagé ? Parce qu'il avait un Bon Appart !