Cette hausse s'explique en premier lieu par la guerre en Ukraine. L'Ukraine et la Russie étaient de gros exportateurs de céréales. La guerre a fait flamber aussi le prix des engrais, de l'énergie, du carburant pour les tracteurs.
Le prix du blé en France dépend de moins en moins du marché français uniquement. Le développement des échanges mondiaux et la spécialisation des zones de production ont une influence forte sur la fixation du prix du blé dans notre pays.
Le blé, fleuron du marché mondial des céréales
Avec quelque 130 millions de tonnes par an, la Chine est de loin le premier producteur de blé au monde, suivie de l'Inde (90 millions de tonnes), des États-Unis et de la Fédération de Russie, avec plus de 60 millions de tonnes chacun.
La France ne manquera jamais de rien parce que nous avons des productions qui sont très abondantes en tout et que nous restons le premier pays producteur de blé, en Europe, la moitié de notre production étant exportée.
Les prix 2022/2023 devraient dépasser en moyenne ceux de 2021/2022, car le marché est davantage sous tension », soulève Hélène Duflot.
Denrée stratégique, le blé enregistre une augmentation de prix de 5,6 % en mai : une hausse notamment liée « à l'annonce d'un embargo sur les exportations par l'Inde, à des inquiétudes sur les conditions des cultures dans plusieurs pays exportateurs majeurs », et à une réduction des prévisions de production de céréales ...
Risque de pénurie alimentaire
Les pays de la mer Noire (Russie, Ukraine, Kazakhstan) exportent 40 % du blé mondial. Près d'une cinquantaine de pays dépendent de la Russie et de l'Ukraine pour plus de 30 % de leur blé importé. La guerre en Ukraine fait peser un risque alimentaire en Afrique et au Moyen-Orient.
Quelles sont les zones importatrices de céréales françaises ? La filière céréalière française exporte près d'une tonne sur deux de céréales chez nos voisins de l'Union européenne et vers les pays tiers (pays du Maghreb, d'Afrique subsaharienne de l'Ouest, du Proche et Moyen-Orient et Chine).
par Atlasocio.com | Mis à jour le 27/06/2022
Les principaux États producteurs de blé au monde sont la Chine, l'Inde, la Russie, les États-Unis et le Canada. Les pays ayant les plus faibles productions de blé sont le Qatar, le Koweït, le Cameroun, le Venezuela et le Malawi.
Aujourd'hui, toutefois, l'Hexagone est loin d'être autonome. Grandement exportateur, mais aussi fortement importateur, le pays ne fournit aujourd'hui que 60% des aliments nécessaires pour satisfaire la consommation de ses habitants, explique une étude du think tank Utopies.
Il y a d'abord celui des aléas climatiques tels que les inondations, les sécheresses ou le gel, qui, depuis plusieurs années, touchent les récoltes, entraînant une baisse importante de la production céréalière.
Pour la Russie et l'Ukraine, qui figurent parmi les plus grands exportateurs de blé, le premier pays acheteur est, de loin, l'Égypte. La Chine, elle, se fournit surtout auprès du Canada, des États-Unis et de la France. Publié le 09 avril 2022 à 14h03 Lecture 1 min.
"Le blé n'est pas une céréale africaine, ce n'est pas une céréale tropicale, mais de nombreux gouvernements veulent la produire localement au lieu de payer pour l'importer", explique Hans-Joachim Braun, directeur du programme blé pour le Centre international d'amélioration du maïs et du blé.
Cette hausse s'explique en premier lieu par la guerre en Ukraine. L'Ukraine et la Russie étaient de gros exportateurs de céréales. La guerre a fait flamber aussi le prix des engrais, de l'énergie, du carburant pour les tracteurs.
Le ministère de l'agriculture a annoncé jeudi que les prix de certaines céréales applicables à la prochaine récolte étaient fixés. Sont de ce fait connus les " prix indicatifs ", " prix indicatifs dérivés " et " prix d'intervention " du blé, de l'orge et du seigle.
La Russie était le plus gros exportateur de blé au monde en 2021/2022. Elle en exportait 33 millions de tonnes. L'Union Européenne, avec 30 millions de tonnes, était le second exportateur mondial, juste devant l'Australie. En quatrième position se trouvaient les États-Unis.
La Russie représente 19,5 % des importations mondiales de blé. Viennent ensuite le Canada (13,9 %), les États-Unis (13,7 %), la France (9,26 %) et l'Ukraine (8,97 %). Les autres exportateurs qui se dégagent dans une moindre mesure sont l'Australie, l'Allemagne, l'Argentine, la Lituanie et la Pologne.
Le maïs est le produit le plus exporté d'Ukraine parce qu'il restait de gros stocks à sortir », a-t-il expliqué. « Pour le blé, les exportations sont faibles. La première destination reste la Turquie, suivie des pays les plus fragiles (Égypte, Soudan, Yémen, Somalie, Djibouti) », a-t-il dit.
Ukraine et Russie
Au 3 avril 2022, 404 162 tonnes sont entrées dans l'UE depuis la Fédération, ce qui correspond à 20,9 % des importations de blé européennes.
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays. Les sanctions infligées à la Russie, après l'invasion de l'Ukraine, pourraient également peser sur les échanges commerciaux.
Les principaux États d'Europe producteurs de blé sont la Russie, la France, l'Ukraine, l'Allemagne et la Turquie. Les pays du continent européen ayant les plus faibles productions de blé sont le Monténégro, Malte, Chypre, le Luxembourg et le Portugal.
Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
La France est le 1er pays producteur de blé tendre de l'Union euro- péenne. À l'échelle mondiale sur la campagne 2018/19, il s'agit du 5e producteur derrière la Chine, l'Inde, la Russie et les États-Unis.
Le phénomène traduit des tensions multiples, entre inquiétude des consommateurs, guerre en Ukraine, hausse des coûts de production ou encore négociations commerciales ardues, sur fond de forte inflation.