Crise de la Covid-19, un impact majeur sur la hausse du prix du bois. A cause de la crise de la Covid-19, la plupart des usines et des scieries se sont arrêtées de produire, sans anticiper la très forte demande qui allait suivre. Comme partout, c'est toute la chaîne du bois qui s'est arrêtée.
Les prix du bois du chauffage augmentent cette année 2022 comme jamais nous l'avons connu auparavant. Les points clefs pour comprendre ces augmentations: Les besoins en bois pour le territoire national et pour l'export augmentent énormément, d'où l'envol des prix.
Le prix du bois en forêt a subi une hausse de 25 à 40 % La facture énergétique des scieries a bondi ( L'électricité coûte pour les professionnels 2 à 4 fois plus cher) Le séchage demande également beaucoup d'énergie.
1 - Les prix du bois vont-ils augmenter ? Si les prix du bois ont baissé sur le marché mondial l'année dernière, ils sont récemment remontés en flèche en ce début de 2022. Malheureusement, nous prévoyons également des augmentations de prix sur le marché mondial au cours de la période à venir.
Dans les semaines à venir, il est donc possible de s'attendre à une baisse d'environ 15 à 30% sur divers articles, notamment ceux destinés aux projets d'aménagement paysager.
La hausse des prix ne touche pas toutes les entreprises et tous les ménages de manière uniforme. Ce sont les foyers les plus modestes qui souffrent le plus de l'inflation, ce sont donc eux à qui doivent s'adresser en priorité les mesures d'aide, explique Denis Ferrand.
Après une année 2021 marquée par la reprise post-pandémie, le début d'année 2022 se gâte pour les matériaux de construction.
En ce qui concerne le bois (terrasse, charpente, bardage etc), la demande est élevée, toutefois les hausses de prix fluctuent entre 20 et 110 % en ce milieu d'année 2022, en fonction des produits ainsi que des différentes essences. Une augmentation qui risque de continuer.
Le prix du bois, toutes essences, est de 81 €/m3 en 2021 (contre 61 € / m3 l'année précédente) ; c'est le plus haut niveau atteint depuis 2001, début des analyses de l'indice.
En 2020-2021, la demande française en bois s'élevait à 1,8 million de tonnes, pour passer à 2 millions de tonnes en 2021-2022. Un chiffre qui explose pour l'hiver 2022-2023 à 2,4 millions de tonnes de bois, selon les estimations de la Fédération française des combustibles.
En résumé les facteurs déterminants des tarifs, propres aux granulés (ou pellets), sont les critères de normes DIN et DIN+, ainsi que le conditionnement, en sac de 15kg ou livrés en vrac. Le prix moyen de la tonne était de 280 euros début 2022, les tarifs du marché se situant entre 200 et 360 euros la tonne.
Il faut savoir que 80% du bois en France provient des importations. La deuxième raison expliquant cette pénurie de bois en France est l'approvisionnement de nos scieries. Si nous prenons l'exemple du chêne, 1 chêne sur 3 récolté part directement en Chine puisque ce pays a stoppé les récoltes de bois pendant 99 ans.
Selon l'indicateur 2022, le prix du bois sur pied est en hausse depuis 2021. En 2021, le prix du bois s'élève à 81 €/m3, toutes essences confondues, contre 61 €/m3 l'année précédente. Pour le chêne par exemple, la demande a progressé de 39 %. Son prix moyen est de 225 €/m3 sur la période.
Cette année, les crédits immobiliers, les terrains et les maisons sont touchés par l'inflation. Mais la période actuelle reste favorable aux projets de construction. Logique : tout sera encore plus cher en 2023 ! C'est le moment d'acheter.
Il s'agit d'une baisse de 8 % comparativement à juillet 2021. «Nous en sommes à un septième recul des mises en chantier au cours des huit derniers mois», souligne Paul Cardinal, directeur du Service économique de l' Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec.
Actuellement, le prix du stère de bois de chauffage balance entre 30 et 120 €. La plupart du temps, il est entre 50 € et 70 €. Ce qui donne une moyenne de 0,04 € / kWh.
Selon l'essence du bois choisie, le tarif de la charpente varie : Le sapin est disponible à partir de 45€/m², Le pin douglas coûte entre 50 et 60€ le m² Le chêne, bois le plus coûteux, est disponible entre 80 et 100€ le m².
Choisir des essences à fort pouvoir calorifique
Celles-ci sont classées en trois groupes, du plus fort pouvoir calorifique au plus faible : Le chêne, le charme, le hêtre, le frêne, l'orme et l'érable offrent le meilleur rendement : 2 000 kWh par mètre cube apparent.
L'acajou de Cuba (Swietenia mahogani) est un bois rouge et tendre. Très recherché au 19e siècle, il a beaucoup servi pour la fabrication des meubles de style Empire. Aujourd'hui, c'est le bois le plus cher sur le marché, d'après Les fils de J. George, un des principaux ébénistes français.
Le chêne a progressé de 39 % pour atteindre un prix moyen de 225 €/m³ sur pied pour un volume unitaire de 1,7 m³. En bon choix, la progression tourne autour de 60 %. Le label UE concernait environ 20 % de la récolte. Le hêtre demeure assez stable, autour de 47 €/m³, toutes régions et toutes qualités.
Les sapins qui valaient en moyenne 55,50 euros/m3 sur pied et sous écorce en 2020 partent désormais à 61,50 euros, soit 19% d'augmentation.
Guerre en Ukraine, inflation… le contexte économique et géopolitique actuel crée de multiples tensions. Cela impacte le coût de l'énergie, et notamment le prix des granulés de bois. Un combustible très en vogue en France comme en Europe, et dont la demande a fortement augmenté ces derniers mois.
Selon les calculs de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), notre pouvoir d'achat va reculer de 0,8%. C'est la première fois qu'une telle baisse est observée depuis 10 ans. Bruno Le Maire entrevoit une sortie du pic d'inflation vers 2023.
Allègement pour les chantiers de construction : les coûts de construction vont baisser avant la fin 2022. Le coût des matériaux de construction est proche de son pic et entamera une trajectoire descendante progressive au cours des prochains mois, selon les projections du cabinet de conseil CBRE.
Ainsi, le bois est incontestablement le matériau le plus impacté par la pénurie ce qui inquiète particulièrement les entreprises du BTP. En effet, la flambée des prix du bois donne lieu à une véritable course à l'approvisionnement sur tous les marchés.