Qu'est-ce que la
La dyscalculie est due à un trouble congénital, c'est-à-dire à un composant génétique. Souvent, un des parents de l'enfant présente aussi des difficultés en termes d'apprentissage de l'arithmétique.
Les élèves dyscalculiques ont des difficultés à comprendre, utiliser, communiquer ou interpréter des nombres. Les mathématiques représente la bête noir d'un enfant dyscalculique.
Etant un trouble d'apprentissage du nombre et du calcul, la dyscalculie peut toucher spécifiquement tous les enfants, comme les enfants autistes, quels que soient leurs niveaux d'intelligence. Il s'agit d'un trouble neurodeveloppemental. Les plus concernés sont entre autres les filles par rapport aux garçons.
Quand les troubles tels que dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysorthographie, dyscalculie, dysgraphie sont sévères, ils sont alors traités comme un handicap.
Le traitement de la dyscalculie repose sur une rééducation orthophonique. Il peut y avoir une prise en charge complémentaire en psychomotricité. Cette prise en charge spécifique doit s'accompagner d'une prise en charge individuelle en classe (auxiliaire de vie scolaire par exemple).
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé "praxie"). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7% des enfants de 5-11 ans.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit.
Apprendre de manière multisensorielle
Des moments d'apprentissage à travers la manipulation et les jeux peuvent être d'une grande aide pour les enfants dyscalculiques. Quelques exemples : Bâtonnets numériques, Attrimaths, Multicubes : 3 matériels pour travailler les bases mathématiques par la manipulation.
Aider l'enfant dyscalculique en mathématiques à résoudre un problème. Facilitez-lui la résolution des problèmes de la façon suivante : Vérifier la compréhension de l'énoncé : demandez-lui de vous expliquer ce qu'il faut chercher pour voir s'il a bien compris la consigne. Reformulez la demande si nécessaire.
Il n'y a donc pas de gène de la dyscalculie, de la dysorthographie, etc. C'est en fait un groupe de gènes qui agissent ensemble pour générer les troubles DYS. Cette découverte est le résultat d'une vaste étude menée en Grande-Bretagne auprès de plus de 2500 familles.
Pour la division, privilégiez l'utilisation de calculatrice, et ne donnez des exercices que dans le cadre d'un problème. Pour mieux combattre la dyscalculie, une collaboration entre parents et enseignant est indispensable.
La dyscalculie est un trouble spécifique du développement (tel que la dyslexie, la dyspraxie, la dysorthographie, la dysgraphie, etc.
Les troubles du langage écrit (dyslexie, dysorthographie et dysgraphie) se manifestent par des confusions et inversions de sons et de lettres, des fautes d'orthographe, voire une écriture lente et illisible. Ils sont repérables très tôt par l'entourage familial et scolaire.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage. Si elle n'est pas décelée et traitée à temps, c'est-à-dire aux environs de 3 à 5 ans, elle risque de dégénérer en dyslexie.
La dyscalculie est un trouble d'apprentissage des mathématiques. Il ne s'agit pas d'une déficience mentale. L'enfant dyscalculique a de la difficulté à comprendre et à utiliser les chiffres. Des professionnels comme un orthophoniste ou un orthopédagogue peuvent aider l'enfant.
La dyspraxie, un handicap reconnu
Il faut savoir que la dyspraxie est reconnue comme un handicap par les MDPH. Voir la circulaire interministérielle du 31-1-2002 sur le site education. gouv : Mise en oeuvre d'un plan d'action pour les enfants atteints d'un trouble spécifique du langage oral ou écrit.
Les sports de combat, qu'il s'agisse de judo, d'arts martiaux ou de lutte, permettent à votre enfant de développer son endurance, sa souplesse, sa force… Très bénéfiques pour l'enfant dyspraxique, elles favorisent la gestion et la coordination des gestes de manière naturelle, car fait appel à son instinct de survie.
Le traitement de la dyspraxie nécessite une rééducation et parfois une aide psychologique, assurées lors d'une prise en charge prolongée et multidisciplinaire.
La médecine ou le psychologue du travail également s'il en ressent le besoin. Le professionnel atteint de dyscalculie ne doit surtout pas se sentir « à part » et doit pouvoir en toute confiance prendre un peu plus de temps sur les nombres et déléguer.
Un enfant qui souffre de dyslexie a de la difficulté à reconnaître les mots. En lisant, il oublie parfois des lettres, les inverse ou les remplace par d'autres sans faire exprès, ce qui nuit à la vitesse et à la précision de sa lecture.