Le ver possède 4 cœurs et 3 paires de reins ! Le ver de terre ne possédant pas d'yeux, il se repère au moyen d'organes sensibles à la lumière. Son corps est formé de segments. C'est-à-dire de petits anneaux qui entourent toute la longueur du corps.
Tout cela est malheureusement faux ! Cette idée reçue très répandue s'explique probablement en partie par le fait que, quand un ver de terre est coupé en deux, ses deux moitiés continuent à se tortiller pendant un certain temps. Cela ne signifie malheureusement pas pour autant qu'elles vont survivre très longtemps...
Oui, le ver de terre possède à l'avant de son corps un collier de nerfs qui lui sert de cerveau ! Il est relié à une chaîne nerveuse qui se trouve dans sa face ventrale du ver. Et au niveau de chacun de ses anneaux, cette chaîne forme un renflement.
Certains vers de terre comme Lumbricus terrestris peuvent théoriquement vivre jusqu'à 6 ans. Cependant ils sont victimes d'une forte prédation et ils meurent souvent jeunes car ils n'ont aucun moyen de défense.
Les lombrics se nourrissent de nombreuses formes de matières organiques, par exemple tontes de jardin, épluchures de légumes, des feuilles en décomposition, marc de café, coquilles d'oeuf et des organismes vivants tels que les nématodes, les protozoaires, les rotifères, les bactéries et les champignons.
2 - Ennemis et prédateurs : les serpents, les oiseaux, les taupes, les crapauds et même les renards mangent des vers de terre. Les coléoptères, les sangsues, les limaces, entre autres, sont aussi des prédateurs. Certains types d'acariens paralysent les cocons de vers de terre.
Est-ce que le ver de terre meurt si on le coupe en deux ? Ainsi, couper un ver de terre en deux va immanquablement blesser, voire tuer, l'animal. En effet, si l'on touche la partie de son corps abritant les organes vitaux, le ver de terre va mourir.
Les vers ne dorment jamais. Les vers de terre n'ont pas d'yeux. Les œufs de vers de terre peuvent survivre dans des conditions climatiques très difficiles pendant de très longues périodes, hibernant quand toutes les conditions sont réunies.
Les vers sont des invertébrés et sont insensibles à la douleur. Ils ressentent les choses mais sans pour autant en souffrir ! Bien sûr, le ver se tortille quand on l'enfile sur l'hameçon, mais c'est là un simple réflexe et non une réaction liée à la douleur.
L'image suivante illustre l'anatomie d'un ver de terre:
La bouche est surmontée d'un lobe saillant en forme de langue, le prostomium (figure 1). Les vers de terre utilisent leur prostomium pour « percevoir » l'environnement qui les entoure.
Les anéciques (10 à 30 cm de profondeur), de grande taille, rouges, gris ou bruns, sortent de terre chaque nuit pour y chercher la matière organique dont ils se nourrissent, vident leur intestin en faisant un « turriculée » (riche en nutriments – azote, phosphore, potassium, magnésium et calcium – facilement ...
Ils ne possèdent également pas de véritables yeux mais des. s placées à l'avant et à l'arrière de leur corps. Ces cellules photosensibles permettent de percevoir les variations de luminosité. Les vers de terre ont aussi un sens du toucher et de la gravité qui les aide à s'orienter dans leur système de galeries.
Les vers de terre perdent leur azote régulièrement sous forme d'ammoniac (urine) et cet azote perdu par les vers de terre passent très vite dans les plantes à faible dose du fait de la proximité des racines et des galeries.
Pour se reproduire, deux vers de terre commencent par se coller tête-bêche. Les deux vers s'échangent alors leur sperme. Le sperme sort par une ouverture au niveau du 15ème anneau, il est ensuite transporté dans deux canaux jusqu'aux vésicules séminales (9e et 10e segments) de l'autre ver, où il est conservé.
Il respire par la peau ! Sur une grande partie de son corps, elle est extrêmement fine. On appelle cela une respiration cutanée. Cependant il faut que la peau reste humide pour que l'oxygène de l'air se mélange et puisse passer (on dit diffuser) à travers sa peau.
Avec l'abaissement des températures hivernales, les vers de terre s'enfouissent dans les profondeurs du sol pour se protéger du froid. Ils hibernent quand la température approche le point de congélation. A la surface du sol, le lombric gèle et meurt.
Les vers de terre sont capables de modifier la porosité du sol à différentes échelles, de la micro à la macroporosité du sol. Les vers de terre participe à la création de microporosité (inférieur 0,006 mm de diamètre) du sol dans leurs turricules et ainsi améliorent la rétention en eau dans le sol.
Les vers de terre ont, eux, l'avantage d'être visibles ce qui n'est pas le cas des champignons ni des bactéries ! En creusant leurs galeries ils permettent une bonne aération du sol, une circulation de l'eau optimale et un meilleur développement des racines dans cette terre ameublie : leur rôle est essentiel.
- Les vers de terre peuvent aussi respirer dans l'eau. Mais ils fuient tout de même par peur de l'asphyxie, car l'eau de pluie tiède contient une faible proportion d'oxygène ».
Pour savoir où se trouve la tête, il faut localiser le clitellum de l'animal, une sorte de bourrelet rosé s'étendant sur plusieurs anneaux. L'extrémité la plus proche de clitellum est la tête.
Les vers de terre se conservent assez longtemps pourvu que la terre soit suffisamment humide mais pas mouillée, et nourricière. Pour cela, mettez dans un gros seau de type seau à choucroute une moitié de terre puis des feuilles mortes ou des morceaux de carton de livraison que vous aurez humidifié.
Les causes de l'apparition de vers dans le compost
Les vers apparaissent en surface du tas de compost quand il est trop humide, et souvent quand on y dépose des restes de fruits sucrés. L'été, des melons, des pastèques qui apportent beaucoup d'eau et de sucre. Une pastèque est composée à 92% d'eau.
Quelles sont les différences entre un ver de terre et un lombric ? Le lombric est un genre de ver de terre, le ver de terre est communément appelé lombric. Lumbricus terrestris est le nom latin d'une grande famille lombric qui vit dans la terre. Le lombric terrestre commun est la plus grande espèce dans le genre.