Bois de chauffage qui fume, suinte, qui mousse quand il brûle. Que votre bois fume à l'allumage, c'est qu'il évacue la vapeur d'eau . C'est normal. Par contre s'il fume beaucoup, mousse lorsqu'il brûle, ne produit pas de flamme, c'est qu'il est trop humide.Il n'y a qu'une solution, le laisser sécher !
Si de la mousse, des champignons ou autres apparaissent sur votre bois de chauffage, ce n'est absolument pas normal. Soit, il est simplement humide et vous devez alors le laisser sécher pour que son taux d'humidité baisse le plus possible.
Des essences de bois contenant trop de gaz
Par contre, d'autres essences comme celles de résineux, produisent plus de gaz à la combustion que la quantité nécessaire pour alimenter le feu. Dès lors, l'excédent gazeux s'extirpe « en force » des fibres du bois créant ce crépitement ou ces craquements caractéristiques.
Nous vous conseillons d'éviter les bois tels que le châtaignier et le platane. Ils ont tendance à éclater et peuvent donc être dangereux.
Bien au au contraire : il est impératif d'éviter que le bois soit constamment mouillé par la pluie. Le risque est alors non seulement de rallonger la durée de séchage, mais aussi de voir de la moisissure apparaître sur les bûches, rendant leur combustion quasiment impossible.
chauffer le four à une température de 85 ° C (2 à 3 jours), reposer le bois hors du four. Ce repos est essentiel pour le bois sèche complètement. En effet, après le passage des bûches dans le four, seul l'extérieur de ces dernières est sec.
Test d'impact – en frappant deux bûches l'une contre l'autre. Ce test permet d'évaluer plus ou moins si son bois est assez sec ou non, en frappant deux bûches l'une contre l'autre. Si le bois est dur et a un bruit qui résonne alors il est sec ; dans le cas contraire, si le bois est mouillé, il est très peu sonore.
Le bois de chêne produit des braises qui durent longtemps, mais il demande un gros apport de température pour éviter la production d'acide tannique qui pourrait noyer le bois. Le bouleau est un bon bois : il se distingue par une belle flamme bleue mais brûle plus vite que le bois de hêtre.
Des résineux qui brûlent mal (à des températures pas assez élevées) encrassent les conduits et les vitres de vos poêles et cheminées. En effet, les résineux contiennent de la résine qui aura tendance à encrasser davantage que les feuillus qui n'en contiennent pas.
Les bois provenant de feuillus durs sont ceux qui produisent le plus de chaleur et brûlent le plus longtemps. Ces bois sont donc à privilégier, pour profiter d'un beau feu, sans devoir remettre des bûches sans cesse : chêne, hêtre et charme, mais également orme, frêne, érable…
En règle générale, le temps de séchage du bois de chauffage va de 1,5 an à 3 ans. Cette durée varie en fonction de divers facteurs : l'essence, la densité, la taille du bois, l'agencement du bois dans la zone de stockage et la période d'achat ou de coupe de bois dans votre zone géographique. Combustible […]
Par conséquent, un bois qui brûle trop vite ne produira pas suffisamment de braises et peu de chaleur sera dégagée ! Le bois tendre : Il produit de belles flambées éphémères qui chauffent peu, car la quantité de braise produite et insuffisante. Le tilleul et le peuplier font partie des bois tendres.
Afin de reconnaître si le bois est sec, il suffit de les cogner l'une contre l'autre. Si elles sonnent creux, c'est bon signe! Généralement, les bûches sèches sont plus fendillées, légères et foncées. Plus les gerces et les craquelures sont larges et profondes, plus il est sec.
Un bois trop humide
Au-delà, une partie de l'énergie thermique sera utilisée pour évaporer l'eau que contient le bois, sans produire de chaleur. Un bois complètement humide ne « brûlera » donc pas réellement. Il se consumera et se transformera en une sorte de charbon, sans vous fournir beaucoup de chaleur.
Taux d'humidité et longueur des bûches
Pour une bonne efficacité lors de sa combustion, le taux d'humidité du combustible doit être inférieur à 20 %. Un bois coupé au printemps pourra être brûlé un an et demi voire seulement deux ans plus tard.
Par temps humide, les spores germent en formant un filament chlorophyllien à partir duquel se développent des nouvelles plantes feuillées. La mousse accumule les polluants (poussières) puis elle se nourrit en absorbant l'eau et les sels minéraux directement par ses tiges, ses feuilles et ses rhizoïdes (poils).
Les bois durs : Chêne, frêne, charme, hêtre et orme.
Ils ont une puissance calorifique optimale. Les bûches se consument plus lentement et produisent de la chaleur sur une durée plus longue. Ils permettent d'avoir d'abondantes braises et prolongent la production de chaleur.
Choisir des essences à fort pouvoir calorifique
Celles-ci sont classées en trois groupes, du plus fort pouvoir calorifique au plus faible : Le chêne, le charme, le hêtre, le frêne, l'orme et l'érable offrent le meilleur rendement : 2 000 kWh par mètre cube apparent.
Dans ce cas, il faut réguler l'arrivée d'air comburant (lire si besoin nos conseils sur la gestion des arrivées d'air dans cet vers article). - Ou alors votre bois est trop humide, et ne brûle pas correctement. Laissez-le sécher, et il faudra mieux acheter la prochaine fois (Notre site doit pouvoir vous y aider).
Actuellement, le prix du stère de bois de chauffage balance entre 30 et 120 €. La plupart du temps, il est entre 50 € et 70 €. Ce qui donne une moyenne de 0,04 € / kWh.
ERG a écrit : Quelle genre de bois utilisez vous?? Par exemple la vigne produit beaucoup de cendre par rapport à du chêne.. J'utilise des essences dures (chênes, frêne etc.)
La seule mesure vraiment fiable pour la mesure de l'humidité du bois de chauffage est l'utilisation d'une étuve : le bois est pesé puis séché à l'étuve à 105°C jusqu'à atteindre une masse constante (généralement entre 7 et 24 heures).
En frappant deux bûches entre elles, vous pouvez avoir une première idée du taux d'humidité du bois. A savoir, si le bruit est sec et clair, le bois est sec. Au contraire, si le bois est trop humide, le bruit produit est sourd.