Le Brésil est une puissance agricole grâce à de vastes superficies de terres cultivables (la région du Sud-Est, le Matto-Grosso). Une agriculture commerciale fortement mécanisée lui permet d'être le premier producteur mondial de café, de sucre, d'agrumes et le deuxième pour la production de soja et de bovins.
C'est parce que le Brésil est une puissance économique fortement intégrée dans la mondialisation que la pays a été choisi pour accueillir la Coupe du Monde de foot de 2014 et que la ville de Rio a été élue pour organiser et recevoir les JO de 2016.
Le Brésil est la neuvième économie mondiale avec un PIB de 1 960 milliards de dollars en 2019 (Total GDP 2019, Banque mondiale).
Avec un secteur agricole de pointe qui représente 4,9 % du PIB en 2016, le Brésil est le troisième exportateur mondial de produits agricoles, derrière les Etats-Unis et l'UE, selon l'OMC. Il est également le 1er producteur mondial de jus d'orange, de sucre, de café et le 2e de soja, derrière les Etats-Unis.
Il dispose d'importantes ressources pétrolières et agricoles. Le pays se classe parmi les premiers producteurs au monde de café, de jus d'orange, de soja, de sucre et de viande, mais aussi de bioéthanol. Les produits agricoles et agroalimentaires représentent 40 % des exportations du pays.
Le Brésil est aujourd'hui un grand pays industriel et l'État fédéral fut l'un des tout premiers acteurs de cette réussite. Parti de l'industrie du café, puis à l'industrie de base (acier) en passant par l'industrie de transformation, le Brésil atteint le niveau des industries de pointe, comme l'aéronautique.
L'insuffisance des infrastructures de transport constitue une autre illustration des difficultés structurelles auxquelles est confronté le Brésil. Le niveau des investissements publics, environ 0,6 % du PIB, est au surplus trop faible pour combler ces déficiences et répondre aux besoins du pays en la matière.
Les derniers chiffres publiés par l'ONU montrent que le Brésil a un IDH qui le classe, pour la première fois, dans les pays avec un développement humain « élevé » même s'il est classé au 70ème rang mondial.
Le secteur tertiaire au Brésil
Comme dans de nombreux pays, le PIB repose essentiellement sur le secteur tertiaire du Brésil. Il représente ainsi 70 % de la richesse national du pays. Les trois quart de la population sont employés dans des structures de services.
Grand producteur d'hydroélectricité, puisque le pays assure 80 % de sa production électrique grâce à cette énergie, il est aussi producteur de pétrole, de gaz naturel et de charbon. Le sous-sol regorge de minerais en tout genre dont le fer, pour lequel le Brésil se situe au 3e rang mondial.
L'économie brésilienne est diversifiée et possède des entreprises reconnues dans des secteurs stratégiques comme le pétrole avec Petrobras, Vale dans le secteur minier, Odebrecht dans la construction ou encore Embraer dans l'aéronautique.
Les principaux produits d'exportation sont le soja (14% des exportations totales, en progression de 35,3% grâce une demande tirée par la Chine qui représente 70% des achats de soja brésilien), le minerai de fer (16%) et les huiles brutes de pétrole (11,3%).
Cela traduit une prédominance de la pauvreté, source de violence avec tous les problèmes d'insécurité et les cartels présents dans le pays. Finalement, malgré toutes ses forces, on relève un chômage de 7%, une inflation de 10%, sans parler des problèmes de corruption dans la justice et la police.
6La société brésilienne est historiquement inégalitaire et ses disparités possèdent une forte inscription spatiale. Les inégalités de développement, de richesse et d'accès à la ressource y sont notamment très fortes. Par exemple, Brésil présente de fortes disparités de l'IDH selon les États (Théry).
Cependant, l'économie brésilienne a connu une reprise lente mais régulière ces dernières années. En 2021, le PIB a augmenté d'environ 5,2 %, principalement grâce à une réouverture progressive de l'économie et à une augmentation des exportations de matières premières.
La tradition culturelle brésilienne est extrêmement riche et variée grâce à un fort métissage. La musique bien sûr (samba, bossa nova, forró, frevo...), mais aussi la danse (capoeira), l'art culinaire (churrasco, feijoada, caipirinha, guaraná...), et la religion (candomblé).
Le Brésil peut être qualifié d'« émergé » et pas seulement « émergent » en ce qu'il se développe de façon continue depuis au moins 80 ans, grâce à trois atouts forts : une population nombreuse, jeune, en croissance continue et contrôlée ; une indépendance énergétique assise sur les récentes découvertes de pétrole ...
Durant tout le vingtième siècle, le Brésil a connu une accentuation de ses inégalités régionales et sociales. Ainsi, au niveau régional, avec 43% de la population nationale, le Sudeste réalise 59% du PIB, alors que le Nordeste concentre 29% de la population pour seulement 13% du PIB.
Le Brésil est le premier ou deuxième producteur mondial de café, d'agrumes, de sucre, de soja. L'élevage bovin est également développé. L'industrie bénéficie d'abondantes ressources minérales : fer surtout (ayant permis l'essor de la sidérurgie), bauxite, manganèse.
Le Brésil est un marché attractif pour les investisseurs internationaux en raison de plusieurs facteurs : un marché domestique de plus de 210 millions d'habitants, la disponibilité de matières premières facilement exploitables, une économie diversifiée moins vulnérable aux crises internationales et une position ...
Elle atteint ainsi en 2021 le 11ème rang mondial, suite à la publication du Global Innovation Index 2021, publié ce jour par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).
La population brésilienne, dont la croissance s'est ralentie (1 % par an), est très composite, mêlant Blancs, Noirs, Indiens, Asiatiques, le plus souvent métissés. Elle se concentre pour environ 85 % dans les villes, dont une quinzaine dépassent le million d'habitants.
1. L'Italie. L'Italie regorge de coins magnifiques, des Cinque Terra aux Pouilles en passant par la côte amalfitaine, ce pays aux mille couleurs et aux mets les plus exquis mérite tout à fait la première place du classement.
Quant au Japon, pourtant synonyme de prospérité et d'avancées technologiques, il est le deuxième pays le plus endetté au monde (derrière le Venezuela), avec une dette publique qui atteignait 266 % du produit intérieur brut l'année dernière.