Dans les faits, le burn out se traduit par une diminution de l'engagement au travail, avec un détachement notoire de tout ce qui touche à la profession. Cela a pour conséquence une inadéquation entre le travailleur et son poste, pouvant aboutir à l'incapacité totale d'effectuer son travail ainsi qu'à une dépression.
Les conséquences du burnout peuvent être psychologiques comme physiques. Perte de motivation, sentiment d'échec, difficulté à se concentrer, une fatigue persistante, des douleurs, des troubles du comportement alimentaire, un sommeil perturbé, des troubles anxieux et dépressifs.
Le burnout ne survient jamais de façon subite mais plutôt graduelle. Ce dernier peut connaître une évolution plus ou moins longue, en général entre 5 et 10 ans, selon la durée et la force des stresseurs occupationnels auxquels est exposé l'individu.
Le burn out apparaît quand le travailleur ressent un écart trop important entre ses attentes, la représentation qu'il se fait de son métier et la réalité de son travail. Concrètement, face à des situations de stress professionnel chronique, la personne en burn out ne parvient plus à faire face.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Le burn out a également des conséquences indirectes tel qu'un sérieux impact sur l'entreprise : la baisse de productivité ou l'absentéisme qui en découlent sont généralement de longue durée et coûtent cher à l'entreprise.
Unité de base de calcul de la durée d'assurance, utilisée dans la plupart des régimes de retraite de base. , il est nécessaire d'avoir une rémunération équivalente à 150 fois le smic horaire brut, et 600 fois le Smic horaire pour valider vos 4 trimestres (6342 € en 2022).
Toutes les classes d'âge sont concernées, à partir de neuf ans selon ma propre expérience. Jusque très récemment, je recevais environ un jeune par an pour des problèmes de craquage nerveux, de dépression ou de burn-out.
Une rupture douloureuse, la perte d'un proche, un emploi drainant (et le burn out qui va avec) et c'est le déclenchement d'un état dépressif. Si parfois cela ne dure que quelques semaines, très souvent, cela dure des mois, et cela empire. C'est ce qu'on appelle une véritable dépression.
Définition. Le syndrome d'épuisement professionnel, équivalent en français du terme anglais burnout, se traduit par un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d'un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel »2 .
Le burnout touche les personnes qui ont de fortes attentes envers leur travail : ce qui est déterminant pour elles, c'est le métier et le sens donné au travail.
Une personne qui souffre de burn-out est disposée à travailler, mais elle n'en a pas l'énergie. Dans le cas d'une dépression, la personne a de l'énergie, mais elle n'a pas envie de travailler.
Lorsque les conséquences du burn-out ont un retentissement important sur le travail et la santé, aussi bien mentale que physique, un médecin peut prescrire un arrêt de travail.
Le burn-out n'est pas un accident du travail
Et même si le burn-out n'est pas inscrit dans le tableau des maladies professionnelles, il peut être reconnu comme telle (article L. 461-1 du Code de la sécurité sociale).
un épuisement physique (fatigue extrême, douleurs multiples, etc.) un épuisement intellectuel (troubles de la concentration, de la mémoire, difficultés dans la prise des décisions, etc.) un épuisement émotionnel (crises de larmes, colère, désespoir, etc.) avec, en outre l'impossibilité de récupérer.
La fatigue émotionnelle au niveau de l'individu
Intérieurement, le sujet fatigué émotionnellement ressent une fatigue chronique au travail, physique et mentale, un sentiment d'être vidé et d'une difficulté à être en relation avec les émotions des autres, ce qui rend le travail de plus en plus difficile.
Pour faire face à nos émotions perturbatrices, nous pouvons avoir recours à plusieurs moyens : l'exercice physique, la relaxation, le yoga, la méditation zen... Bref, les outils ne manquent pas ! Mais, nous avons souvent besoin de réagir sur le coup d'une émotion.
Du côté du cortex préfrontal, le stress chronique ralentit l'activité et vient altérer la prise de décision, la résolution de problèmes, la concentration et la planification. L'activité dans l'amygdale quant à elle, augmente en conséquence au stress. La régulation des émotions s'en trouve alors affectée.