Les ouragans tirent leur force des eaux tropicales chaudes. Ils ont tendance à se dissiper assez rapidement lorsqu'ils touchent la terre ferme ou les eaux plus froides. C'est pourquoi même les régions côtières du Canada ne ressentent pas toute la force de ces tempêtes.
En moyenne, combien de tempêtes tropicales ou d'ouragans touchent les côtes canadiennes chaque année? Depuis 1951, 23 ouragans ou tempêtes post-tropicales de la force d'un ouragan ont touché terre au Canada (environ 1 tous les 3 ans).
Même si la mer se réchauffe de quelques degrés, nous n'aurons jamais de cyclones tropicaux avec des vents de plus de 300 km/h.» En Europe, nous avons en revanche des tempêtes. Elles ont plutôt lieu en hiver et ne sont pas liées à la température de l'océan mais aux courants de vents violents d'altitude.
La direction du vent et la rotation de l'ouragan sont dirigées par ce que nous appelons la force de Coriolis. S'ils sont visibles dans les eaux tropicales douces, les ouragans se forment rarement à moins de 300 kilomètres de l'Équateur. Il n'y a pas d'effet Coriolis dans cette région du monde.
Les ouragans prennent naissance principalement au-dessus de l'eau de l'océan Atlantique à une température d'au moins 26,5 °C. De grandes quantités d'eau s'évaporent et l'air chaud et humide monte. Cela provoque la formation de nuages orageux.
Peu après avoir traversé la Floride, et atteint l'île de Grand Bahama (Bahamas), l'ouragan Wilma s'intensifia de nouveau. Le 25 octobre , à 0 h UTC, les vents soutenus ont atteint les 205 km/h .
Rareté Trajectoire des cyclones tropicaux de 1985 à 2005. Un seul cyclone dans l'Atlantique sud : Catarina. La formation de cyclones tropicaux dans l'Atlantique sud est très improbable car le cisaillement des vents avec l'altitude est trop grand en général et la température de l'eau trop froide.
Pour cause, le manque d'eau chaude à nos hautes latitudes, véritable carburant pour ces systèmes. En conclusion, même avec le réchauffement de la température des eaux, l'Europe devrait rester à l'abri des conséquences dévastatrices des ouragans.
Les cyclones sont des phénomènes météorologiques qui se forment entre les tropiques et l'équateur, du début de l'été au début de l'automne. Ils se forment au-dessus d'un océan, quand la température élevée de l'eau entraîne une forte évaporation et la formation massive de nuages.
Retiens bien qu'à l'équateur, de l'air chaud et humide monte sans arrêt du sol vers le ciel. Tout en s'élevant dans l'atmosphère, il se refroidit. Sa vapeur d'eau se condense en nuages, et il se met à pleuvoir en zone tropicale.
Au contact des eaux froides.
"Le carburant d'un cyclone, c'est essentiellement les eaux chaudes des océans aux latitudes tropicales. Dès que ce carburant n'est plus disponible, le cyclone perd logiquement en intensité", explique l'expert.
Comment se situe Ciaran par rapport aux tempêtes historiques ? La tempête Ciaran a traversé le nord-ouest du pays avec des vents records qui ont provoqué d'importants dégâts.
Une tempête est une dépression avec des vents qui dépassent les 90 km/h. Au-dessus de 118 km/h, c'est un cyclone, un ouragan ou un typhon, selon l'endroit où l'on se trouve. La tempête Ciaran s'annonce exceptionnelle ces mercredi 1er et jeudi 2 novembre 2023.
La tornade est, pour sa part, un phénomène « très local, qui excède rarement les 200 mètres » ou quelques kilomètres de large. Elle est également plus brève qu'un cyclone. Là où l'ouragan peut traverser des océans entiers, son parcours sera, en général, de quelques dizaines de kilomètres.
Les ouragans commencent près des Caraïbes, du Mexique et de l'Amérique centrale. Les typhons commencent près des Philippines, de la Chine et du Japon. Dans le Pacifique Sud et l'océan Indien, ces tempêtes sont simplement appelées cyclones.
La réponse directe de l´océan au passage d´un ouragan est la baisse des températures de surface de la mer (TSM - Sea Surface Temperatures (SST)). Comment cela se passe-t-il ? Quand les vents forts du cyclone soufflent au-dessus de l´océan, ils brassent la mer et font remonter de l´eau plus froide des profondeurs.
Quel est le cyclone de dimension la plus grande ? Au niveau mondial, on retrouve le super-typhon TIP d'octobre 1979 dans le Pacifique du Nord-Ouest. On a estimé que son diamètre de vent dépassant la force de " grand-frais " ou 60 km/h était de 2 200 km !
Vers un nouveau système d'appellation ? En matière de tempêtes, la règle est simple : depuis les années 70, les centres de météorologie alternent prénoms féminins et masculins. Avant cela, les catastrophes étaient associées à des noms féminins, au prétexte que leur humeur était aussi imprévisible que les ouragans.
Si la durée de vie moyenne d´un cyclone tourne autour d´une dizaine de jours, certains phénomènes peuvent faire preuve d´une longévité nettement supérieure.
C'est dû simplement au fait que les températures conservent un niveau différentiel très élevé", affirme-t-il dans la vidéo en tête de cet article. Les tempêtes circulent d'est en ouest, sur un courant de vent d'altitude, appelé "jet-stream".
Pour être considérée comme un ouragan, un typhon ou un cyclone, une tempête doit atteindre des vitesses de vent supérieures à 119 km/h. Si les vents d'un ouragan dépassent les 179 km/h, il se classe en « ouragan intense ».
Les cyclones génèrent souvent des précipitations particulièrement intenses et irrégulières. Lorsqu'elles ruissellent à terre, elles peuvent entraîner des inondations et des glissements de terrain, notamment dans les îles tropicales au relief marqué.
Et c'est toujours en raison de cette vapeur d'eau, aspirée par les phénomènes à venir, qui ne joue plus son rôle de régulateur thermique. "Par ailleurs, les phénomènes cycloniques cassent le flux des Alizés" note Jean-Noël Degrace. Autrement dit, il n'y a plus de vent. Cela renforce la sensation de chaleur.
Le nord-ouest du Pacifique (zone 3) est de loin la zone la plus active avec plus de 35 p. 100 des cyclones du globe. C'est dans cette région que l'on observe les cyclones les plus violents et les plus destructeurs.
Qui nomme les tempêtes et ouragans ? Cela dépend du premier pays touché par la tempête. Depuis 2017, l'Europe est divisée en cinq zones, au sein desquelles les services météos s'associent pour nommer conjointement le phénomène.