Des études scientifiques ont également démontré que le glucose était important pour notre cerveau. Ainsi, une baisse de celui-ci peut provoquer une perte d'attention ou de mémoire alors qu'un apport augmente la fonction cognitive. Un adulte a besoin d'un apport quotidien de 200 g de glucose, dont 130 g pour le cerveau.
Un cerveau en manque de sucre peut même engendrer des comportements violents. Mais, là encore, des études récentes ont montré que l'agressivité peut cesser aussitôt après la prise de boissons sucrées (Aggressive Behaviour, janvier-février 2001).
De nouvelles études montrent les effets néfastes du sucre sur le cerveau. Une surconsommation de produits sucrés, comme les sodas, accélère le vieillissement du cerveau et le déclin cognitif. Diabète, obésité, problèmes cardio-vasculaires, les dangers du sucre sont nombreux.
Dans le cas de Rola, ses desserts riches en glucose après le déjeuner peuvent également expliquer sa fatigue. "Quand on mange du sucre, le pancréas secrète de l'insuline trop rapidement, et quand ce taux baisse on se retrouve en hypoglycémie et donc fatigué", précise la médecin nutritionniste.
Cette “hormone de la zénitude” est synthétisée en fin d'après-midi et en soirée, dans le but de ralentir l'organisme, de le relaxer : elle joue un rôle de frein et agit sur la satiété. En effet, la sérotonine modère notre appétit, nos envies de sucre. La sérotonine est l'hormone de la sérénité, de la prise de recul.
Un système immunitaire renforcé Le sucre contribue à l'inflammation chronique, ce qui réduit la capacité de notre système immunitaire à combattre le rhume et la grippe. En diminuant la consommation de sucre, vous renforcez les défenses de l'organisme et vous réduisez les symptômes d'allergie et d'asthme.
A titre indicatif : Les principales sources d'oméga-3 et d'acides gras polyinsaturés sont les poissons gras (le thon, la sardine, le maquereau, le saumon, le hareng) et les huiles de noix et de soja.
Consommation excessive de sucre et dépression saisonnière
D'après une équipe de chercheurs américains, la consommation excessive de produits bourrés de sucres serait pourtant loin d'être anodine car elle affecterait notre moral en jouant un rôle dans le déclenchement de la dépression saisonnière.
Le cerveau est un grand consommateur d'énergie. Son carburant principal est le sucre, précisément le glucose. Quand les cellules du cerveau, les neurones, ont de la difficulté à obtenir ou à utiliser ce précieux carburant, elles fonctionnent moins bien, deviennent affamées et peuvent mourir.
Après digestion, ces éléments passent dans le sang et sont distribués aux différents organes. Que devient alors ce glucose ? « Il est utilisé en priorité par un organe qui en a toujours besoin, le cerveau.
Le sucre agit comme une drogue sur notre cerveau, et son élimination de l'organisme peut entraîner des effets secondaires désagréables, comme une sensation de fatigue, une irritabilité et des maux de tête.
Riche en vitamine B et en tryptophane, la banane aide à détendre le système nerveux et procure une sensation de bien-être. Le tryptophane aide à la synthèse de la sérotonine qui est un neurotransmetteur qui aide à se sentir calme.
Comme la plupart des cellules, les neurones peuvent mourir de deux manières différentes : par nécrose ou par apoptose. La nécrose est produite par un traumatisme aigu, chimique ou mécanique. La cellule gonfle puis se détruit (lyse) et son contenu se disperse dans le milieu extracellulaire.
En théorie un petit déjeuner sain et équilibré comprend une boisson sans sucre comme le café, le thé ou encore le rooibos, une source de protéines (œuf, yaourt ou fromage), un fruit frais de saison si possible ainsi qu'un produit contenant des glucides comme le pain complet ou les flocons d'avoine.
Les conséquences du sucré le matin
Au petit-déjeuner, à jeun, votre corps peut réagir trop fort à l'apport exagéré de sucre. Vous avez alors trop peu de sucre dans le sang : c'est l'hypoglycémie. Une baisse d'énergie peut se faire ressentir.
Lorsque le sucre est supprimé du régime alimentaire, la réduction rapide des effets de la dopamine dans le cerveau est susceptible d'interférer avec le fonctionnement normal de nombreuses voies cérébrales différentes, ce qui explique pourquoi les gens signalent ces symptômes.