La faible efficacité technique du clonage engendre des coûts élevés, ainsi que des problèmes éthiques associés d'une part au grand nombre d'embryons à produire pour obtenir un seul organisme final et, d'autre part, pour les mères porteuses qui subissent des problèmes de fausses couches, d'avortements et d'accouchement ...
La technique du clonage reproductif reste aléatoire. Son taux de réussite est très faible : quelques naissances pour une centaine d'ovocytes reconstitués. De plus, les clones présentent souvent des dérèglements du développement et la mortalité post-natale est très forte.
L'inconvénient majeur du clonage est que l'on crée un individu planifié d'avance pour ressembler biologiquement à un individu existant.
— L'utilisation du clonage pour reproduire des êtres humains «n'est pas acceptable sur le plan éthique car elle violerait certains des principes fondamentaux de la procréation médicalement assistée», selon le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, le Dr Hiroshi Nakajima.
STATUT SOCIAL. Le clonage reproductif humain remet en cause les notions-même de famille, d'hérédité, de paternité/maternité, de reproduction sexuée etc. En effet, un clone ne pourrait être considéré ni comme le fils, ni comme le frère de ce donneur, ni comme le donneur lui-même.
La limite scientifique se situerait plutôt dans l'âge des organes des clones : les clones ont en quelques sortes le « même âge » que leurs parents. Cela ne provoque pas le décès des animaux mais des douleurs intenses au niveau de certains organes et des articulations.
Le clonage reproductif d'un humain est une mauvaise chose, car ce n'est pas naturel, de plus les clones ne seraient que des rats de laboratoire. Cependant le clonage thérapeutique d'un organe serait une bonne chose pour la médecine. Seulement, un clone humain entier serait une erreur, de plus ce serait très malsain.
Tout acte de clonage reproductif doit être considéré comme un crime contre l'humanité." Confrontés à diverses controverses de nature éthique comme le clonage de la brebis Dolly en 1997, l'annonce par la secte Raël de la naissance d'un bébé cloné en 2002 et les travaux de chercheurs sud-coréens qui, au début de l'année, ...
Aucun être humain n'a encore été cloné, même si certaines personnes essaient d'y parvenir. Le premier mammifère cloné a été la brebis Dolly, morte au début de 2003. Depuis, on a créé des clones de moutons, de vaches, de lapins, de cochons… Quand on clone un animal, on en réalise une copie.
Il n'en est pas de même du clonage reproductif chez l'individu. Cette méthode est rejetée quasi unanimement et sans équivoque car non-éthique et irresponsable au niveau médical. Selon les conventions nationales et internationales, le clonage à des fins de production artificielle d'un individu est interdit.
Il y a 20 ans, le 5 Juillet 1996, naissait Dolly, la brebis mondialement connue, que des chercheurs écossais, Keith Campbell et Ian Wilmut, avaient obtenue par clonage. C'était une grande première : un mammifère naissait sans qu'il y ait eu fécondation d'un ovule par un spermatozoïde.
Le clonage peut de plus, en principe, contribuer à sauver des espèces menacées d'extinction. Le noyau de cellules provenant de quelques individus de l'espèce pourrait être transféré dans le cytoplasme d'ovocytes énucléés d'une espèce voisine.
L'article 15 de la nouvelle loi précise -Est interdite toute intervention ayant pour but de faire naître un enfant, ou se développer un embryon humain, qui ne seraient pas directement issus des gamètes d'un homme et d'une femme." et précise aussi Art. L. 2151-2.
On distinguera deux types différents de clonages : -Le clonage reproductif : son but est de créer entièrement un individu identique à la base à un autre individu, mais qui pourrait se développer de manière différente. -Le clonage therapeutique qui consiste à reproduire des cellules distinguées aux fonctions précises.
L'équipe du Dr Shoukrat Mitalipov a pris un noyau de fibroblaste et l'a introduit dans un ovocyte. Ils ont réussi à activer cet ovocyte de façon à ce qu'il prenne cela pour une fécondation et qu'il commence à fabriquer un embryon. » C'est exactement le principe du clonage.
Le Dr Ian Willmut et son équipe de l'Institut Roslin à Edinburgh annonçaient la naissance du premier mammifère cloné à partir de cellules adultes.
Les vrais sosies, les «monozygotes» –issus d'une même cellule oeuf– représenteraient 0,35% des naissances à l'échelle sur la planète. La probabilité de rencontrer un clone génétique de soi sans lien de parenté est infime, pour ne pas dire inexistante.
Après le Royaume-Uni en janvier 2001, le Corée du Sud a autorisé le clonage thérapeutique en décembre 2003. En février dernier, des scientifiques de la péninsule affirmaient être les premiers au monde à avoir réussi à cloner un embryon humain pour la recherche sur les cellules souches.
Dolly, née le 5 juillet 1996 à Roslin (Royaume-Uni) (Institut Roslin) et morte le 14 février 2003 au même endroit, est une brebis célèbre pour être le premier mammifère cloné de l'histoire à partir d'un noyau de cellule somatique adulte par l'équipe de Keith Campbell et Ian Wilmut chez PPL Therapeutics, en association ...
Une entreprise sud-coréenne est la seule à proposer le clonage de chiens au monde. Une centaine de chiens auraient ainsi été « doublés » en 2013. Pour 75 000 €, des maîtres fortunés ont recours à cette pratique, qui n'assure toutefois pas d'avoir affaire à une copie totalement conforme de l'animal.
On prélève d'abord un noyau d'une cellule de l'animal à cloner. On prélève ensuite un ovule fécondé chez une femelle de la même espèce, qui contient donc le matériel génétique du père et de la mère. On enlève ce matériel génétique d'origine et on le remplace par le noyau prélevé chez l'animal qu'on souhaite cloner.
La Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne adoptée en décembre 2000 interdit le clonage reproductif des êtres humains.
Pour créer Dolly, les scientifiques utilisèrent le noyau d'une cellule somatique d'une brebis de race Dorset-Finn à face blanche âgée de 6 ans. Le noyau contient la presque totalité des gènes de la cellule.
FLASHBACK - Le 23 février 1997, le monde apprenait l'existence de Dolly, premier mammifère cloné, né sept mois plus tôt. Une prouesse scientifique qui a rapidement divisé au sein de la communauté internationale. Il y a vingt ans, jour pour jour, le monde découvrait Dolly, premier mammifère cloné par l'homme.