Dans la sémantique du patriarche de Moscou, l'invasion de l'Ukraine devient une défense face à un empire du mal, lequel inclut cette Eglise autocéphale qui a divisé l'orthodoxie. Il s'agit donc d'un moyen de se défendre contre l'agression qu'a été la décision du patriarche de Constantinople.
La raison avancée par Poutine des opérations en Ukraine est le rejet par la Russie d'une adhésion de ce pays à l'OTAN. Vladimir Poutine a plusieurs fois accusé l'organisation de chercher à encercler la Russie.
Réligion. Avec environ 26 millions de fidèles déclarés, les églises orthodoxes dominent largement : Eglise orthodoxe du patriarcat de Moscou, Eglise orthodoxe du patriarcat de Kiev, Eglise autocéphale ukrainienne.
Officiellement, le Kremlin a justifié vouloir défendre les séparatistes pro-russes dans l'Est de l'Ukraine, « démilitariser le pays et non l'occuper ». Tirs de missiles, explosions, morts de civils, mais aussi résistance de la population et solidarité : la guerre dure depuis six mois maintenant et semble sans fin.
Le paysage religieux en Russie
L'Eglise orthodoxe russe placée sous l'autorité du Patriarcat de Moscou est la principale communauté religieuse du pays. Selon les enquêtes, de 70 à 80 % des Russes se déclarent orthodoxes [1] Fourman, K.
Cependant, il faut convenir que, dans le langage courant, être catholique signifie, en général, être né dans une famille appartenant à cette tradition, tandis qu'être chrétien, au sens propre du terme, signifie s'être volontairement et sciemment tourné vers Jésus-Christ.
Les trois formes institutionnalisées de la religion chinoise sont le confucianisme, le bouddhisme et le taoïsme.
[Bilan] En somme, le conflit entre l'Ukraine et la Russie est fondé sur deux enjeux majeurs : pour l'Ukraine, il s'agit de survivre face à son puissant voisin russe ; pour les pays occidentaux, il est indispensable de contenir les ambitions de la Russie en Europe.
La réponse la plus évidente est le retour de la grande Russie. Le maître du Kremlin veut rétablir une zone de protection autour de son pays et cela passe par une zone d'influence sur les pays de l'ex-URSS dont l'Ukraine faisait partie mais qui a pris son indépendance en 1991 (90 % des Ukrainiens ont voté en ce sens).
La Russie est officiellement le cinquième investisseur en Ukraine et représente 321,6 sur 4745,2 millions de dollars en valeur totale au 1 er juillet 2002, soit 6,7 % des capitaux étrangers, dans le pays. Tendance remarquable en 2000, la prise de contrôle par les Russes des entreprises ukrainiennes de grande taille.
Les Chrétiens seraient encore largement majoritaires (66,4% de la population) mais leur nombre baisserait considérablement (78,3% en 2010). La part des non affiliés augmenterait très sensiblement passant de 16,4% à 25,6%.
Selon des chiffres du Pew Research Center de 2016 2, plus de 65 % des Ukrainiens adhèrent en effet au christianisme orthodoxe (ce que l'on appelle également les « Églises des Sept Conciles », qui sont séparées de Rome depuis le schisme d'Orient de 1054), et un peu moins de 9 % au catholicisme.
Le catholicisme demeure la première religion de France, malgré une baisse significative depuis les années 80. Or, si les catholiques représentent aujourd'hui plus de 60% de la population, ils ne sont que 10% à être réellement pratiquants.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
Les causes de conflit sont vieilles comme le monde.
Ils sont exacerbés par des émotions et des sentiments humains comme la peur, l'appât du gain, la haine et l'ambition, alliés à des intérêts politiques, économiques, ethniques, nationalistes et autres enjeux religieux.
L'invasion russe, réactions de l'ONU. La Russie a lancé dans la nuit du 23 au 24 février 2022 une offensive militaire sur l'Ukraine. L'ONU considère que cette attaque est une violation de l'intégrité du territoire et de la souveraineté de l'Ukraine. Elle est contraire aux principes de la Charte des Nations Unies.
L'Otan n'est en aucun cas tenue d'intervenir en Ukraine, de la défendre. Concrètement, mettre en place une zone d'exclusion aérienne, comme le réclame le président ukrainien Volodymyr Zelensky, consisterait à surveiller l'espace aérien ukrainien et à en interdire l'accès à tout avion ou hélicoptère russe.
Le Kremlin avait fait de la conquête du Donbass, en vue de son annexion, son principal objectif dans son “opération militaire spéciale”. Officiellement, il s'agissait de “libérer” cette région industrielle, au cœur d'un conflit sanglant entre l'Ukraine et la Russie qui dure depuis près d'une dizaine d'années.
Le monde a peur de ne pas manger à sa faim. La guerre déclenchée en Ukraine par la Russie implique en effet deux des plus gros producteurs de céréales et d'engrais de la planète. A eux seuls, les deux pays représentent près de 15 % de la production mondiale de blé et 28 % des exportations.
Trois religions principales se partagent aujourd'hui le panorama religieux en Corée du Nord : le christianisme (protestantisme et catholicisme), le bouddhisme et le chamanisme. Le confucianisme, bien qu'imprégnant profondément la société mais sans forme cultuelle et rituelle, n'est pas considéré comme une religion.
Le shintoïsme est la religion traditionnelle du Japon (polythéisme et sacralisation de la nature). Il imprègne profondément la sensibilité japonaise ; la figure de l'empereur lui est liée. Le bouddhisme est arrivé au VIe siècle via la Chine et s'est adapté aux réalités locales.
Univers. Contrairement à la mythologie chinoise antique, on ne trouve dans la religion d'aujourd'hui aucun dieu créateur. Les personnages des mythes anciens ne sont d'ailleurs plus que de lointaines figures légendaires, rares étant celles qui disposent encore de temples (Shennong, Xiwangmu, occasionnellement Nuwa).
Bien que le signe de croix soit antérieur au concile de Nicée, il fut rejeté par quelques-uns des Réformateurs comme étant une pratique catholique, et cela en dépit de la vision positive qu'en avait Martin Luther, de la prescription faite par le Livre de la prière commune et le Code de droit canonique anglican de 1604.
Les protestants croient, comme les autres chrétiens, en un Dieu créateur, et participent, entre protestants ou dans le cadre d'initiatives œcuméniques, à des actions en faveur de la sauvegarde de la Création.
Le statut spécial de Marie, mère de Dieu*, même si le dogme de l'Immaculée conception chez les Catholiques n'est pas reconnu comme tel par les orthodoxes qui reconnaissent toutefois “la maternité divine de la Toute Pure Vierge-Marie, Mère de Dieu”.