Les crabes violonistes (ils ont plein d'autres surnoms) vivent en grandes colonies sur la vase des mangroves tropicales où leurs périodes d'activité sont réglées sur le rythme des marées. Les mâles ont une énorme pince qu'ils utilisent pour communiquer, se signaler aux femelles ou impressionner leurs rivaux.
Le Crabe violoniste (Uca pugilator ou Leptuca pugilator) est une espèce de Crustacés de la famille des Ocypodidae. Ce crabe fait partie des espèces du genre Uca, dits « crabes violonistes », à cause de l'énorme pince du mâle.
La plupart des crabes sont belliqueux. Habiles prédateurs, ils sont combatifs et foncent sur leurs proies. S'ils ont une patte coincée ou retenue par un ennemi, ils s'en séparent et au bout de trois mues, elle aura complètement repoussé.
Le crabe peut parfois choisir d'amputer l'un de ses membres. Si celui-ci est endommagé ou coincé (par exemple durant un combat), le crabe peut le sectionner volontairement. La partie arrachée pourra alors repousser graduellement, après plusieurs mues de l'animal.
Le petit animal, de 3 à 4 cm à l'âge adulte, est féroce avec l'homme. Ses pinces sont acérées et elles n'hésitent pas à couper les doigts qu'elles rencontrent.
Après l'accouplement dans la garçonnière, la femelle reste sur place pendant que ses oeufs se développent. Le mâle, lui, reprend ses gesticulations et rentre souvent à la maison avec d'autres partenaires. Sa pince est plus qu'un atout de séduction, comme l'a constaté Zachary Darnell.
Des scientifiques japonais ont récemment mesuré la force contenue dans ses pinces à l'aide de l'unité Newton : il en résulte que le crabe de cocotier a une force de 3 300 Newtons dans sa chacune de ses pinces, soit 4,5 fois plus que la force maximale d'une main humaine.
Leurs systèmes nerveux de petite taille peuvent être comparés à ceux des poissons, dont le cerveau est le plus petit parmi les espèces de vertébrés.
Voient-ils bien où ils mettent leurs pattes ? Le champ de vision des crabes est parfaitement adapté à leur démarche. La majorité disposent d'yeux pédonculés mobiles, logés dans des orbites situées à l'avant de la carapace, qui leur offrent une vue multidirectionnelle. Un peu comme chez le caméléon.
Parfois on voit des crabes faire des bulles sur les étals ce qui amuse et surprend les enfants. Ce phénomène un peu insolite est lié au fait que le crabe n'a plus d'eau en réserve dans le corps pour le maintenir en vie et qu'il ne va tarder à s'éteindre.
Ainsi, les termes « tourteau » et « crabe » sont tous les deux des noms communs, ce qui est assez confondant. Les crabes, famille à laquelle appartiennent les tourteaux, sont des décapodes (dix pattes, les deux dernières étant les pinces), appartenant à l'espèce brachyoure (brachyura).
Ils se nourrissent généralement de petits crustacés, de poissons, de coquillages, ou encore de cadavres d'animaux. Mais la majorité des crabes sont omnivores c'est à dire qu'ils consomment tout ce qu'ils trouvent sur leur chemin. Ce régime alimentaire opportuniste, en font de vrais « nettoyeurs » des fonds marins.
La chair du corps, des pattes, des pinces, ainsi que le foie et la substance crémeuse sous la carapace sont comestibles, ce qui représente environ le quart du poids. La chair blanche, maigre et filamenteuse est savoureuse.
Les yeux des crabes sont portés par des pédoncules oculaires, appendices qui permettent une vue multidirectionnelle. Ces derniers sont logés dans des orbites creuses à l'avant de la carapace.
Après sa mue terminale, le crabe des neiges peut vivre jusqu'à encore 6 ans lorsque les conditions sont optimales.
Le tourteau ne dort jamais. D'ailleurs, il ne ferme jamais les yeux. Et pourtant, ce lent crustacé aux pinces puissantes peut vivre plus longtemps que de nombreux êtres humains. Toute l'année, mais surtout en automne.
Prédateurs. Le crabe commun est principalement la proie d'oiseaux marins et de poissons.
Ils sont redoutables : les crabes de cocotier, véritables prédateurs des plages, sont munis de pinces tellement résistantes qu'elles peuvent briser des noix de coco. Un chercheur a découvert qu'ils s'attaquaient aussi à des proies vivantes.
Crabe des laminaires (Pugettia producta), qui : a un nez pointu prononcé possède une carapace qui est plus longue (de l'avant à l'arrière) que large.
Souffrance animale: une étude britannique confirme que les homards, crabes et poulpes sont sensibles à la douleur. Une étude commandée par le gouvernement britannique confirme que les homards, crabes et poulpes sont sensibles à la douleur, et recommande ainsi de ne pas les ébouillanter vivants avant de les consommer.
Chez le crabe, le cœur est situé dans le céphalothorax. Le sang, admis par de petits orifices appelés ostioles, est envoyé dans les artères ramifiées vers les différents organes. Circulant alors dans un système de lacunes, il est conduit vers les branchies puis est ramené au cœur.
Il existe “des preuves scientifiques solides que les crustacés décapodes, comme la crevette et le homard, et les mollusques céphalopodes, comme le calmar et le poulpe, sont sensibles à la douleur”, conclut un rapport de la London School of Economics (LSE) dont fait état le Guardian.
Le moustique : incontestablement le plus dangereux
Le moustique est véritablement l'ennemi numéro 1 de l'homme car il tue à lui seul près de 750 000 personnes dans le monde chaque année. Ce n'est pas tant l'animal en soi qui tue que les virus qu'il transmet en piquant ses victimes.
Le crabe bleu a toutefois un talon d'Achille : sa chair, comestible, et même vraisemblablement délicieuse. Dans certains pays, notamment sur les côtes atlantiques américaines ou en Espagne et en Tunisie, il est largement exploité par la pêche. Et l'Asie en raffole.
Comme tous les crustacés, les crabes respirent grâce à des branchies. Néanmoins, ils peuvent sortir de l'eau. Les crabes d'eau salée et d'eau douce gardent de l'eau dans leurs branchies pour pouvoir respirer.