Le donneur, qui sauf cas particulier ne peut-être mû que par des raisons morales, a disparu au moment du don. Si le receveur a une dette, c'est envers ses descendants ou ses proches. Mais du fait de l'anonymat, qui dans ces cas est la règle, il lui est impossible de nouer une quelconque relation avec eux.
Chacun est présumé donneur d'organes ou de tissus après son décès depuis la loi du 22 décembre 1976, principe rappelé par la loi du 26 janvier 2016. Cependant, toute personne peut s'opposer au don de ses organes ou de ses tissus. Le refus n'est pas obligatoirement total.
Cela peut faire naître un sentiment de colère ou une dépression. Certains donneurs voient leur corps différemment après l'opération, en général à cause des cicatrices. Cela peut provoquer un sentiment de détresse. Tous ces risques peuvent entraîner une dépression ou de l'anxiété.
Le consentement au don d'organes est présumé. Cela signifie que si la personne n'a pas fait connaître son refus de son vivant, on considère qu'elle est d'accord pour que ses organes soient prélevés à son décès.
Gratuité : le don d'organes est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit. La loi interdit toute rémunération en contrepartie de ce don. Anonymat : le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et réciproquement.
Mais le don concerne également les tissus tels que des os, des artères, des valves cardiaques, des veines, des tendons, des ligaments et la cornée de l'œil. La plupart de ces organes et tissus ne peuvent être donnés qu'après un décès. Seuls le rein et un lobe de foie peuvent être donnés de son vivant.
Le plus gros argument contre cette pratique c'est que les donneurs ne donnent pas un consentement éclairé puisqu'on leur cache de l'information essentielle.
La moyenne d'âge des donneurs vivants prélevés d'un rein est de 49,2 ans et 16% de donneurs sont âgés de plus de 60 ans (contre 9% en 2008).
Don d'organes et religion : Aucune des principales religions ne s'oppose au don d'organe à visée thérapeutique. Dans tous les cas, le corps du défunt doit être respecté dans sa dignité profonde.
Des complications minimes, mais qui existent
Même si les risques sont minimes, il existe tout de même certaines complications possibles. Ainsi, dans 22% des cas, le donneur peut ressentir une douleur au niveau de la cicatrice. Dans 4% des cas, il peut également contracter des infections urinaires.
La transplantation rénale reste de loin la plus fréquente : environ 3 000 chaque année en France (3 232 en 2014). Qu'elle soit due au diabète ou à d'autres maladies, l'insuffisance rénale condamne les patients à subir régulièrement des séances de dialyse.
Cela étant, l'organisme peut vivre avec un rein sur les deux. Suite à l'ablation en cas de tumeur rénale ou encore suite à un don d'organes, la personne n'ayant qu'un seul rein pourra vivre normalement, le rein restant pouvant assurer la totalité du travail de filtration et de nettoyage.
En 1967, le Pr Christian Barnard tente la première greffe du coeur au Cap, en Afrique du Sud.
Depuis le 1er janvier 2018, le don d'organes est désormais automatisé en France. Cela signifie que toute personne décédée est présumée donneuse d'organes sauf si, de son vivant, cette personne s'est inscrite sur le registre des refus.
"Non il n'y a pas d'âge limite pour faire don de ses organes. La qualité des organes est une limite aux prélèvements. On peut être très jeune et avoir des organes endommagés. On peut prélever et greffer des organes, notamment le foie et les reins qui vieillissent très bien, jusqu'à 80-85 ans.
Le donneur peut être le père ou la mère du receveur, son conjoint, son frère ou sa sœur, son fils ou sa fille, ses grands-parents, son oncle ou sa tante, son cousin germain ou sa cousine germaine, le conjoint de son père ou de sa mère… ou toute personne apportant la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans avec le ...
Les dons d'organes et vous
Dans bien des cas, la personne ne s'apercevra jamais qu'elle n'a qu'un rein. L'incidence de l'insuffisance rénale terminale ne semble pas sensiblement plus élevée chez les personnes nées avec un seul rein normal ou qui souffrent d'insuffisance rénale après l'ablation du second rein.
Les reins se situent sous les côtes, de part et d'autre de la colonne vertébrale et non dans le bas du dos comme le laissent croire de nombreuses expressions populaires. Cet organe assure la filtration du sang et l'évacuation via l'urine des déchets du corps.
Formulaire à télécharger sur le site de l'Agence de biomédecine et adresser à l'Agence si l'on s'oppose à tout prélèvement d'organe sur son corps après sa mort.
Qui peut donner ? Le donneur peut être un membre de la famille du receveur : père, mère, frère, sœur, fils, fille, grands-parents, oncles, tantes, cousins germains.
Le don d'organes devrait être automatique au décès de la personne selon elles. «On a le droit à des services de santé en raison de notre carte d'assurance maladie. C'est un privilège. Il devrait y avoir en fin de compte un retour.»
La mort cérébrale signifie que le cerveau cesse de fonctionner. Les personnes ne réagissent à aucun stimulus. Aucun traitement ne peut aider, et une fois le diagnostic confirmé, la personne est légalement déclarée morte.
Notre réponse. Bonjour, En France, la loi indique que nous sommes tous présumés donneurs, c'est-à-dire donneurs d'organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d'être prélevé.
Le don d'organes est le prélèvement d'organes et de tissus (on parle dans ce cas de don de tissus) d'un corps humain (appelé donneur) pour traiter des patients (appelés receveurs) dont les organes essentiels sont gravement atteints.