Depuis l'uniformisation de l'écriture par Charlemagne et l'apparition de la caroline ou minuscule carolingienne, on n'utilisait que le « s long », qu'un lecteur peut confondre avec un « f ». Plus tard est apparu le « s » final ou « s rond », d'abord utilisé exclusivement en fin de mot.
Le S long largement utilisé dans une lettre autographe rédigée vers 1835. Sa trop grande ressemblance avec la lettre F pousse donc progressivement les typographes à la recherche de lettres épurées et contrastées, le célèbre François-Ambroise Didot en tête, à l'abandonner.
On écrit ph
Vous savez sans doute déjà qu'il provient du grec, de la lettre grecque phi en l'occurrence. On le trouve donc dans de nombreux mots composés à l'aide d'éléments d'origine grecque, comme phon, phil, phob ou photo, par exemple dans orthophonie, francophile, agoraphobe ou photocopie.
En général, quand une voyelle commence un mot composé, on double la consonne qui suit lorsqu'après cette consonne il y a une voyelle. Enfin, on doit doubler la consonne dans la formation des temps des verbes, quand ce doublement a lieu à leur racine, qui est l'infinitif.
Ainsi, le « ph » de « pharmacie » sera remplacé par un « f » pour donner « farmacie » . La pharmacie au nom prédestinée a su garder son ph mais el amal à la tête rien qu'à l'idée de voir qu'on veut l'en priver! La langue française avec les "ph" en sursis et avec la lecture inclusive à venir, el amal...
C'est ainsi que parafer (ou parafe) devra être préféré à parapher (ou paraphe), puisque ces deux graphies sont ACTUELLEMENT consignées dans le dictionnaire; que éléphant, symphonie ou pharmacie continueront, eux, de s'écrire avec ph, puisqu'ils ne se sont jamais écrits autrement.
Quand l'orthographe latine tint compte de la réalité du phonème grec, elle rendit φ /pʰ/ par le digramme 'ph'.
Or il se trouve que cette règle est l'héritage d'un temps où, justement, l'orthographe était la suivante fidèle de la prononciation. Ces trois lettres, m, b et p, sont des labiales, c'est-à-dire qu'elles sont articulées au niveau des lèvres, tandis que n, une dentale, l'est au niveau des dents.
Le pH est l'abréviation de "potentiel Hydrogène". Il s'agit d'un indice qui permet de mesurer l'acidité ou l'alcalinité d'une solution, c'est-à-dire l'activité de l'ion hydrogène. Le pH varie de 0 (eau très acide) à 14 (eau très alcaline).
Différence entre a et à
- a provient du verbe avoir conjugué au présent de l'indicatif : il a. - à est une préposition. La façon la plus simple pour les distinguer est de mettre la phrase dans un autre temps comme l'imparfait. À l'imparfait, "a" devient "avait" tandis que "à" ne change pas.
Lorsque les nombres expriment les unités numériques de base, c'est-à-dire de zéro à neuf inclusivement: 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9. On les écrit en lettres: zéro, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf. En France, la règle préconisée est d'écrire en lettres les nombres de zéro à seize.
Richelet simplifie l'orthographe de la voyelle et il réserve le digramme eu aux voyelles [œ] et [ø]. En 1740, l'Académie écrit piqûre et maintient un accent pour montrer le caractère exceptionnel de cette graphie, l'accent sert à noter le u diacritique du digramme qu et le u du suffixe -ure.
Pourquoi écrit-on « -eau » ? À cause de l'évolution phonétique : la première forme du suffixe en français était « -el ». La consonne « l » s'est vocalisée, donnant naissance à une diphtongue « au ». Puis cette diphtongue s'est réduite au son « o » et « eau » est resté, comme témoin de l'histoire.
L'orthographe du français est complexe : on le voit dès le premier mot de ce texte. Pourquoi th et ph dans le mot orthographe ? Dans le premier cas, th, la lettre h ne se prononce pas. Elle a pour fonction de rappeler que, dans la racine grecque ortho, le t prononcé n'est pas un t (tau) mais un q (têta).
C'est en début de mot que se trouvent le plus souvent les j : jour, jeune, jeu, juin. Mais, en début de mot, on trouve aussi des g prononcés [Ʒ] ; seulement, ils précèdent nécessairement un e, un i ou un y : geste, géopolitique, gendre, girouette, gymnase.
son n.m. Sensation auditive engendrée par une onde acoustique.
Le Trésor de la langue française indique que le mot « oignon » s'écrivait sous la forme « unniun » au XIIe siècle puis « oingnun » au XIIIe siècle et finalement il s'écrit « oignon » au XIVe siècle. Comme aujourd'hui, il se prononçait [oɲɔ̃] (« o-gnon »), sans prononcer le « i ».
Employé comme adjectif, gâteau reste invariable : des papas gâteau, des grand-mères gâteau.
Le nom oignon, que l'on peut aussi écrire ognon, est issu du latin unionem. Son orthographe a beaucoup varié. Au XIIe siècle, on écrivait unnium, au XIIIe siècle, oinum et oingnum. Les différentes éditions du Dictionnaire de l'Académie française témoignent aussi de ces hésitations.
« On » est un pronom indéfini. « Ont » est le verbe « avoir » conjugué. Si vous pouvez remplacer le terme qui pose problème par « avaient » (imparfait de l'indicatif), alors il s'agit du verbe « avoir » conjugué à la 3e personne du pluriel du présent de l'indicatif (« ont », avec un t) : Ces clémentines ont des pépins.
Pour faire la différence entre on et ont, il faut mettre la phrase au passé. "On" reste "on" puisqu'il s'agit d'un pronom personnel comme "il" ou "nous". Par contre, au passé, "ont" devient "avaient" puisqu'il s'agit de l'auxiliaire avoir.