"La cause essentielle reste le prix du baril, qui est passé de 75 à 86 dollars en un mois, une forte hausse qui se retrouve mécaniquement à la pompe", explique Francis Pousse, président de la branche stations-service et énergies nouvelles du syndicat professionnel Mobilians.
Comme souvent, cette progression des prix à la pompe s'explique principalement par la hausse du cours du pétrole, avec un baril de brent de la Mer du Nord qui s'échangeait à 82,9 dollars la semaine dernière, contre 73,4 dollars il y a un mois.
Au mois de juin 2022, le Parlement européen a voté en faveur de l'interdiction des voitures thermiques, diesel et essence compris en 2035.
Des prix déjà en hausse
Des prévisions qui se confirment déjà en ce début de mois de juin 2023. En effet, selon le ministère de l'écologie, le prix de l'essence SP95 a augmenté de 2,2 centimes en une semaine, contre 1,2 centime pour le diesel.
Cette décélération s'explique notamment par la baisse du prix du gaz et la multiplication des opérations de vente de carburant à prix coûtant dans les grandes et moyennes surfaces, encouragées par le gouvernement. Il y en aura "près de 120 000" dans le pays d'ici la fin de l'année.
À quels prix s'attendre en 2024 ? Avec près de 1,76 euro le litre pour le gazole et 1,79 euro le litre pour le Sans Plomb 95 E10 en ce mois de janvier, les prix des carburants ne devraient pas baisser davantage durant les prochaines semaines.
Alors pourquoi les prix peinent-ils à baisser ? D'abord parce que dans l'Hexagone, les automobilistes roulent davantage au bioéthanol. Or, le SP95-E10, très plébiscité par les usagers de la route, a fait l'objet d'une hausse sensible de prix.
Cette hausse est la conséquence de celle du prix du pétrole : 15% en un mois. Et cela risque de continuer sur cette lancée alors que l'inflation, elle, baisse pour le mois de juillet, a annoncé l'Insee.
En fin d'année 2023, les prix à la pompe connaissaient une légère hausse. Avec un litre de SP95-E10 proposé à 1,78 euro et à 1,75 euro pour le gazole, on reste loin de. Toutefois, malgré ces quatre derniers mois de baisse, la tendance ne devrait pas se prolonger.
Le diesel est en sursis, mais il reste un choix pertinent en 2024, car il convient encore aux besoins de nombreux automobilistes, notamment aux gros rouleurs. En effet, un véhicule diesel s'adresse avant tout à ceux qui ont l'habitude de réaliser de longs trajets et qui parcourent plus de 20 000 kilomètres par an.
Le 1er juillet 2023 sonnera le glas des véhicules Crit'Air 3 (d'avant 2011). Et en 2024, ce sera le tour de tous les véhicules Crit'Air 2, soit les diesels les plus récents et les essences d'avant 2011.
C'est une constante depuis ce début d'année 2024 : les prix à la pompe ne cessent d'augmenter. C'est en tout cas ce qu'indique le point de situation partagé ce lundi 5 février par le ministère de la Transition écologique.
Actuellement, le prix moyen de l'essence en France est de 2,1165 euros pour le gasoil et 1.967 euro le sans-plomb. En Espagne, le prix moyen est désormais de 1.782 euro le gasoil et de 1.784 euro le sans-plomb.
Bonne nouvelle ! Après avoir frôlé dangereusement la barre des 2 euros le litre d'essence au mois de septembre 2023, le prix du carburant a enfin fini par se stabiliser. Autour de 1,76 euros pour le gazole, et 1,79 euros pour SP 95 E10 en ce début d'année 2024, selon les chiffres officiels du gouvernement.
La fin des moteurs thermiques c'est pour 2035, mais que vont devenir nos voitures essence et diesel ? Après de longues négociations avec les pays membres, l'Union européenne a récemment validé la fin des moteurs thermiques qui prendra effet dès 2035.
Sauf nouveau choc, le ralentissement de l'inflation devrait se poursuivre en 2024, pour atteindre 2,6% en juin prochain sur un an. Une baisse généralisée des prix n'est en revanche pas d'actualité.
Le gazole progresse, lui, de 0,6%. Pour rappel, depuis le 1er mars 2023 et jusqu'à la fin de l'année, les prix du gazole et de l'essence sont plafonnés à 1,99 euro dans les stations du groupe TotalEnergies.
Le poids de la cotation sur les marchés
Mais le principal effet vient en fait d'un autre prix mondial, moins connu que le cours du baril de pétrole brut : la cotation à Rotterdam. Il s'agit en fait du prix du pétrole raffiné sur le marché nord-européen.
L'augmentation des prix du carburant ce mois d'août s'explique par la volonté affichée des pays producteurs de pétrole, notamment l'Arabie Saoudite, de faire grimper leur prix.
Le sans plomb 95-E10 de 14 centimes. En cause, la hausse du pétrole brut. Mais l'État n'envisage pas de réinstaurer une remise. Le ministère de la Transition énergétique a publié ce lundi 4 septembre la moyenne des tarifs à la pompe constatée vendredi 1er septembre.
Le prix du pétrole brut Brent a de nouveau augmenté pour la troisième semaine consécutive la semaine dernière, toujours soutenu par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, mais aussi par la décision de l'OPEP+ de prolonger l'accord actuel de réduction de la production de brut jusqu'à mi-2024 (Fig. 1 & 2).
Seules quelques exceptions permettent actuellement de vendre à perte. Cela concerne la cessation ou le changement d'activité commerciale, les fins de saisons (soldes d'hiver ou d'été), en cas "d'obsolescence technique ou de produits démodés", ou encore de produits périssables s'ils sont "menacés d'altération rapide".
Pourquoi cette pénurie de sans-plomb 98 ? Une pénurie de sans-plomb 98 qui s'explique par une « demande prioritaire pour (le) sans-plomb 95 », précise à BFM TV, le président de la branche stations-service et énergies nouvelles du syndicat professionnel Mobilians, Francis Pousse.