Charles de Gaulle arrive à Londres le 17 juin 1940 avec l'intention de négocier avec les Britanniques, alliés de la France, la poursuite de la guerre, après avoir exposé son plan à Paul Reynaud. Il rencontre le Premier ministre britannique, Winston Churchill, dans l'après-midi.
Une résistance accrue avec la guerre
La politique de collaboration du régime de Vichy, notamment la persécution des Juifs, et l'invasion de la zone non occupée en 1942 poussent certains à s'engager.
Le gouvernement français s'est installé à Bordeaux et le général de Gaulle est envoyé le 16 juin en mission à Londres pour demander au Premier ministre britannique des renforts maritimes et aériens.
Reynaud semble de nouveau résolu à la poursuite des combats. Il envoie de Gaulle à Londres, pour préparer la logistique du retrait en Afrique du Nord.
Dans son appel, le général De Gaulle reconnaît la supériorité militaire de l'Allemagne. Mais il dénonce l'inefficacité de la tactique défensive imaginée par les généraux français dans l'entre-deux-guerres.
Si deux étoiles ont été directement attribuées au premier grade des officiers généraux, c'est parce qu'il existait, depuis 1657, un grade intermédiaire entre ceux de colonel et de maréchal de camp (actuels généraux de brigade).
Il veut cesser le combat et négocier un armistice avec le pouvoir hitlerien. Charles de Gaulle refuse ce choix. Le 17 juin 1940, il repart pour Londres rejoindre Churchill, convaincu lui aussi que le combat contre les nazis doit se poursuivre.
Ces deux discours annoncent deux attitudes opposées face à la guerre et à la défaite: - L'acceptation de la défaite et de la domination allemande incarnée par Pétain; elle se concrétise par un lien honteux entre le régime nazi et le régime de Vichy: c'est la collaboration.
Appelé le 18 mai 1940 par Paul Reynaud parce qu'il est respecté à droite comme à gauche et qu'il incarne le sursaut contre l'envahisseur, Pétain défend pourtant l'idée de l'armistice comme « condition nécessaire de la pérennité de la France éternelle ». Selon lui, les causes de la défaite sont politiques.
De Gaulle s'éloigne de Pétain. Les deux hommes sont en désaccord sur la façon de préparer l'armée française à la guerre. Et, en 1940, De Gaulle portera un jugement très dur sur le Maréchal:«Pétain est un grand homme, mort en 1925. Le drame, c'est qu'il ne l'a pas su».
Le 14 janvier 1963, le général de Gaulle fait une conférence de presse dans laquelle il se déclare opposé à la demande d'adhésion du Royaume-Uni. Il évoque l'incompatibilité entre les intérêts économiques continentaux et insulaires.
Accompagné du lieutenant Geoffroy de Courcel et du général Spears, le général de Gaulle s'envole de Bordeaux pour l'Angleterre. Arrivé à Londres, il s'installe aussitôt dans un appartement prêté par Jean Laurent au 6 Seymour Place près de Hyde Park.
Robert Pestieaux, vétéran de la France Libre, qui a rejoint le général de Gaulle à Londres en juin 1940.
La France libre est issue du ralliement au général de Gaulle des Français qui veulent poursuivre la lutte contre l'Allemagne aux côtés des alliés britanniques. Dès le 18 juin , et dans la foulée de son appel à poursuivre la lutte, les ralliements sont d'abord individuels.
Les objectifs de la Résistance sont militaires et visent à aider l'effort de guerre par le sabotage, le renseignement, le rapatriement des combattants (aviateurs par exemple) puis la formation de maquis.
De nombreuses privations et actions violentes ont rythmé la vie de la France durant la seconde guerre mondiale (1939-1945). Rationnement, déportation de travailleurs, exactions allemandes et bombardements ont profondément marqué la population française.
Le 17 juin 1940, la France s'avoue vaincue par l'Allemagne et signe l'armistice. Le pays est alors coupé en deux, une partie étant occupée et l'autre placée sous l'autorité d'un gouvernement qui décide de s'installer à Vichy pour des raisons logistiques et stratégiques.
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Chute de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis.
14 juillet 1919. Le défilé militaire le plus impressionnant qui ait jamais existé consacre l'armée française victorieuse. Quelques jours après la signature de la paix, le 28 juin, la cérémonie est à la fois un hommage aux 1 400 000 hommes tombés en quatre ans et une célébration de la victoire, celle de la France.
En 1940, Pétain a trahi la France ; en 1925, il a trahi de Gaulle. Dans l'échelle des fautes, c'était peut- être celle-là la plus grave.
Plusieurs hypothèses se dessinent. Tout d'abord, son opposition au maréchal Pétain et plus particulièrement au régime de Vichy peut expliquer ce changement brutal. N'oublions pas que Charles de Gaulle est rétrogradé colonel, déchu de la nationalité française et exclu de la Légion d'honneur.
Brazzaville devient le lieu où la France libre cherche à affirmer sa légitimité en droit et en pratique. Brazzaville est la seule capitale légitime, dans un cadre juridique colonial, qui autorise donc un système peu démocratique. La ville est loin, en 1940, de se comparer à Paris ou Londres, voire à Alger.
Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y ait, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Forces françaises de l'intérieur (FFI) : Le 1er juin 1944 le CFLN (voir définition) regroupe les diverses formations militaires de la Résistance (Armée Secrète, groupes francs, Francs-Tireurs et Partisans, etc.) en créant les Forces françaises de l'Intérieur.