Nous avons donc là un parasite, ou plus exactement un hémiparasite, car il produit sa chlorophylle et ses propres sucres. Mais tout de même, ça vous fatigue un arbre ! Dès que la température extérieure atteint 10 °C, la graine germe et se colle à l'arbre.
Le Gui (Viscum album) est une plante parasite obligatoire qui vit aux dépens d'un arbre hôte (voir à ce sujet notre précédent article "Le Gui, une plante parasite au cycle de vie original"). Il croit dans une grande partie de l'Europe.
Une fois déposée sur une branche d'arbre, la graine de gui germe et un cône de fixation se développe. Un suçoir pénètre alors dans l'arbre pour en extraire la sève. Quand il est abondant, le gui peut fragiliser l'arbre qui lui sert d'hôte et, à terme, ralentir sa croissance.
Le gui est perché, puisqu'il pousse sur les branches. Il utilise l'arbre pour se mettre plus près de la lumière parce qu'il en a besoin pour vivre. Et une plante, elle a aussi besoin d'exploiter le sol. Alors c'est simple, il se branche sur la sève de l'arbre.
Dissémination. Le gui est pollinisé par les insectes. La dispersion des graines est essentiellement assurée par certains Turdidae, notamment la grive draine, qui raffolent des fruits du Gui et rejettent les graines non digérées dans leurs fientes, parfois à plusieurs kilomètres compte tenu du temps de la digestion.
Le gui est une plante hémiparasite, c'est-à-dire qu'il ne parasite pas son hôte dans tous ses besoins vitaux. Certes, il utilise ses ressources en lui soutirant eau et minéraux, mais il possède de la chlorophylle et peut fabriquer ses propres sucres : de là, l'hémiparasitisme.
Avec son suçoir la racine du gui aspire l'eau et les sels minéraux de la sève brute du poirier. Grâce à sa chlorophylle le gui peut ensuite, par la photosynthèse, produire sa matière organique. Il ne dépend donc pas entièrement de son hôte (peuplier, poirier, pommier…)
Le Gui est symboliquement associé au sperme et à la fécondité, en raison de l'aspect de la sève renfermée dans les boules blanches. Il a d'abord été utilisé pour ses vertus antispasmodiques dans l'épilepsie, les crampes et l'hystérie.
Le gui est aussi un hémiparasite : il prélève la sève brute (eau et sels minéraux) dans le xylème de l'arbre hôte sur lequel il se fixe grâce à ses suçoirs mais il possède sa chlorophylle et réalise sa propre photosynthèse.
Il peut aussi se développer sur les aubépines, sorbiers, tilleuls et, plus rarement, sur les saules, amandiers, érables et robinier. Il est beaucoup plus rare sur les frênes, noisetier, poiriers, bouleaux, cerisiers, charme et châtaignier et exceptionnel sur les ormes et les chênes.
Au temps des Gaulois… Les Druides considéraient le gui comme une plante sacrée et voyaient en lui un symbole d'immortalité. Les Grecs, eux, l'associaient à Hermès, grand messager de l'Olympe. Au Moyen Âge, l'usage voulait que l'on s'offre du gui en prononçant ce souhait « Au gui l'an neuf ».
Comment se propage-t-il ? Surtout grâce aux oiseaux (la grive draine particulièrement) qui mangent ses fruits, pourtant toxiques, et redéposent dans leurs excréments les graines enrobées de glu qui n'ont pas été digérées sur les branches où elles se collent et germent.
Le gui (Viscum album) appartient à la famille des Santalacées. On le trouve en Europe, en Asie et en Afrique du nord où il s'installe sur certains arbres feuillus, rarement sur des conifères. Avec le houx (Ilex aquifolium), il appartient à la symbolique des fêtes de Noël et du nouvel an.
Il existe 3 types de parasites: Microrganismes unicellulaires (protozoaires, microsporidies) Helminthes multicellulaires (vers) Ectoparasites tels que la gale et les poux.
1. Organisme animal ou végétal qui se nourrit strictement aux dépens d'un organisme hôte d'une espèce différente, de façon permanente ou pendant une phase de son cycle vital. 2. Personne qui vit dans l'oisiveté, aux dépens d'autrui ou de la société.
Le gui : une plante toxique pour les Hommes et parfois mortelle pour les animaux. D'autres plantes hivernales, comme les branches de gui (Viscum album) peuvent décorer la maison et les jardins au moment des fêtes. En cas d'ingestion, ses feuilles sont davantage toxiques que ses baies, de couleur blanche.
Nul n'ignore le gui, dont les boules vertes ornent les branches des arbres et les maisons au moment des fêtes de fin d'année.
Or, dans une version optimiste du mythe (dont il existe plusieurs variantes), les divinités parviennent à le ressusciter d'entre les morts. Frigg aurait alors fait du gui le symbole d'amour et promis de planter un baiser sur tous ceux qui passeraient dessous.
La plante peut alors se développer grâce à son suçoir qui traverse l'écorce et atteint la sève dont le gui se nourrit. Ses fruits sont ronds, blancs et visqueux, d'où son nom latin Viscum album.
Symbole du renouveau, elle symbolise aussi la bonne santé et la chance. Les druides cueillaient le gui avec d'infinies précautions, celui-ci étant paré de bien des vertus médicinales. Le baiser sous le gui à l'an neuf puise donc aux plus anciennes sources druidiques.
Pour cela, couper le gui au ras de la branche, avec une serpe ou une serpette selon la taille de la touffe. Si les branches sont trop atteintes, mieux vaut les couper avec une scie d'élagage.
Pour ne rien faire comme les autres, le gui ne perd pas ses feuilles à l'automne mais en plein été, durant le mois d'août ! Celles-ci sont alors âgées d'un an et demi, il reste donc sur le gui les feuilles de l'année en cours, c'est pourquoi le gui a constamment des feuilles !
Si le gui pousse sur un arbre feuillu - ce qui est le cas de la plupart de nos arbres des forêts (chêne, peuplier, etc.) et ceux de nos jardins (pommiers, poiriers, etc.) – alors il s'agit du Gui des feuillus ou Gui commun (Viscum album subsp. album L.).
Aussi appelé Viscum album, le gui ne possède pas de racines. Il se fixe sur un arbre feuillu (généralement les peupliers, les pommiers, tilleuls ou les saules), dont il va absorber l'eau et les minéraux. Le houx, lui, est reconnaissable à ses boules rouges et à ses feuilles dentées et piquantes.