Ce dernier permet de calculer la profondeur de mise en hors gel des fondations. En effet, une fondation superficielle, qui n'est pas assez enfouie dans le sol, risque de geler. Les semelles de fondations sont alors instables et/ou insuffisantes et davantage sollicitées qu'elles ne devraient l'être.
La profondeur << hors-gel >> est la distance la plus courte qui sépare le bas des fondations de la surface du sol . Plus cette distance est grande, plus il faut rigidifier l'habitation et ses fondations.
La carte distingue trois grandes zones en France : Zone 1 : Gel faible ou modéré : 50 cm ( Zone tempérée – littoral, vallées et plaines ) Zone 2 : Gel modéré ou suivant l'altitude : 80 cm. Zone 3 : Gel sévère : 1 mètre ( Zones montagneuses )
Réponse avancée : Contrairement à la majorité des substances, l'eau atteint son maximum de densité alors qu'elle est encore à l'état liquide, à exactement 4°C1. En dessous et en dessus de cette température, les molécules qui la composent s'espacent et la densité globale diminue.
Lorsqu'un bâtiment détaché est situé sur une dalle de béton une protection sera assurée en plaçant la dalle sur une couche de terrain à gros grains lesquels serviront de tampons contre tout mouvement du sol sous la couche en question laquelle doit avoir de 12 à 18 pouces d'épaisseur.
Elle est adaptée aux terrains suffisamment porteurs, lorsque le sol de résistant est situé à moins de 3 mètres de profondeur. Elle est peu profonde et est idéale pour reprendre des descentes de charge non concentrées des constructions légères (fondation pour la construction d'une maison par exemple).
Si le « bon sol », celui qui supportera le poids de la maison, se situe en dessous d'une couche instable (remblais), on utilisera des fondations sur puits. On creuse des trous de 80 cm de diamètre et de 2 à 4 mètres de profondeur pour atteindre la couche solide.
Généralement, les fondations d'un mur en parpaings de 2 m sont profondes d'environ 20 à 30 cm.
Le béton de propreté facilite la mise en place des coffrages et du ferraillage.Il est notamment utilisé pour réaliser une couche de 5 à 10 cm sur le sol ou en fond de fouille afin d'obtenir une surface de travail propre et d'éviter la contamination du béton de fondation par le sol.
Généralement, les dimensions de la fondation d'un mur de clôture sont de l'ordre de 40-50 cm de profondeur et environ 30 cm de large en tenant compte de l'épaisseur du parpaing ou de la brique.
Selon le DTU 13.12, l'assise de fondation doit être descendue à une profondeur suffisante afin de mettre le sol à l'abri des conséquences du gel, soit une profondeur de 50 cm au minimum en pays tempéré (littoral, vallées et plaines), mais qui peut dépasser 1 mètre en montagne, compte tenu de l'altitude et de la nature ...
La semelle de fondation doit avoir au moins 40 cm de largeur. Pour supporter des murs de soubassement, comptez 2,5 à 3 fois l'épaisseur de la maçonnerie : soit 50 à 60 cm pour des parpaings de 20 cm. Sa hauteur est proportionnelle à sa largeur, sans jamais être inférieure à 20 cm.
On appelle hérisson la couche de graviers/gravats placée au fond de la dalle. Il assure résistance et stabilité à la dalle. Pour une dalle renforcée par un ferraillage (la plus conseillée) : Disposez un lit de gravats sur 10-12 cm d'épaisseur.
Si la dalle est destinée à former un plancher, reposant librement sur au moins deux appuis ou si elle est encastrée au niveau des murs, elle doit obligatoirement être ferraillée.
Attention : il ne faut pas confondre chape et dalle. Une chape est un ouvrage constitué de mortier (généralement un mortier à base de ciment-sable-eau). A la différence d'une dalle qui est constituée de béton (mélange de gravier-ciment- sable-eau). La chape n'est pas structurelle.
Vos fenêtres sont toujours coincées et elles ne sont plus étanches. Des fissures anormales lézardent vos murs de gypse ou de plâtre à l'intérieur de la maison. Des fissures apparaissent sur le parement de maçonnerie de votre maison à l'extérieur. Des fissures sont visibles sur les fondations de votre maison.
Dans toute la France, plus de 3.000 communes sont concernées. En cause: le mouvement des sols argileux, qui gonflent avec l'humidité en fin d'hiver et qui, à partir du printemps et en été, vont se rétracter sous l'effet d'une moindre pluviométrie et de l'augmentation de la chaleur.
Elle est la plupart du temps due à un choc ou à une dégradation sans grande gravité. Bien qu'il n'y ait pas lieu de s'inquiéter à court terme, les traiter aussitôt que possible évite de fragiliser l'ensemble. En effet, cette fissure a priori bénigne peut être le signe d'un problème structurel.
La vaporisation d'eau, à raison d'un très faible débit, peut empêcher les dégâts du gel grâce à la chaleur libérée par les gouttelettes en refroidissant et en gelant.
Gel de surface : 0 à −6,5 °C ; Gel peu profond : −6,6 à −11,5 °C ; Gel profond : moins de −11,5 °C .