Une société vieillissante. La situation est d'autant plus inquiétante que le Japon fait face à des dépenses sociales élevées dans une société qui vieillit à grande vitesse. Selon l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), la part de celles-ci a doublé, de 12% du PIB en 1990 à 24% en 2013.
« Les ménages japonais détiennent l'essentiel de leurs économies sur des comptes bancaires (48 %) et ces sommes sont utilisées par les banques commerciales pour acheter des obligations de l'Etat japonais. Ces obligations sont ainsi détenues à hauteur de 85,7 % par des investisseurs japonais », détaille Kohei Iwahara.
Quant au Japon, pourtant synonyme de prospérité et d'avancées technologiques, il est le deuxième pays le plus endetté au monde (derrière le Venezuela), avec une dette publique qui atteignait 266 % du produit intérieur brut l'année dernière.
Le Japon commerce surtout avec l'Australie, l'Union Européenne, les Etats-Unis et les pays d'Asie. Il exporte des automobiles et des produits industriels de haute technologie, mais il est totalement dépendant du commerce international avec ses importations massives de produits agro-alimentaires et énergétiques.
Cette hausse s'explique par la hausse des dépenses publiques, mais également par la diminution des recettes suite à des chocs successifs (éclatement de la bulle des années 90, crise financière de 1998 puis 2008, catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima en 2011) enfin par des mesures d'allègement de la ...
Plus de 90 % de la dette est détenue par les investisseurs de l'Archipel, à commencer par les banques et la Japan Post, qui financent l'achat des bons avec l'importante épargne de la population - en lent déclin mais toujours à plus de 12 600 milliards d'euros, soit trois fois le PIB.
Le Japon connaît actuellement sa plus grave récession économique depuis la seconde guerre mondiale, aggravée par la déficience du système financier japonais.
Premier point de faiblesse: la dette publique représente un peu plus de 170 % du PIB, comme le rappelle une étude de la mission économique de l'ambassade de France au Japon, et le gouvernement ne semble pas s'inquiéter outre mesure de la situation. "L'augmentation des prélèvements reste un tabou", indique l'étude.
Plus de 10 millions de personnes au Japon vivent avec l'équivalent de moins de 16.000 euros par an, et une personne sur six vit dans une "relative pauvreté", avec un revenu inférieur à la moitié du salaire médian, selon des chiffres officiels.
L'Arabie Saoudite conserve sa place au palmarès mondial des nations les plus riches en 2021, avec un produit intérieur brut estimé à 876 milliards de dollars par le FMI.
L'État français emprunte donc environ un tiers de sa dette aux banques et sociétés financières nationales. Près de 20 % sont détenus par des compagnies d'assurance, qui "achètent" des titres de dette française pour les placements d'assurance vie.
En 2021, grâce au rebond de la croissance économique et au ralentissement de la distribution de crédit, le ratio de dette sur PIB est redescendu à 264%. Mais il reste très élevé. En revanche, l'endettement extérieur de la Chine est très modéré, estimé à 15% du PIB.
Selon des chiffres du Fond monétaire international (FMI) de 2014, ces détenteurs de la dette de long terme de la France sont tout d'abord l'Italie, les Pays-Bas et l'Espagne. Viennent ensuite le Royaume-Uni, l'Allemagne et les Etats-Unis.
Budget de la dette en Russie
En 2020, dernière année évaluée, le montant de 212,36 milliards d'euros a été le plus élevé des 22 dernières années. Rapporté au nombre d'habitants, cela correspond en Russie à un endettement de 1.474 euros par personne.
Ainsi, on estime que le salaire moyen s'élève à environ 2 633 euros par mois. Néanmoins, ce salaire moyen est également très différent selon les villes japonaises. Il est de 2 644 euros à Tokyo, de 2 270 euros à Osaka et de 3 383 euros à Nagasaki. Le coût de la vie au Japon est bien supérieur à celui de la France.
Comme en 2022, le Japon arrive 3e au classement des pays les plus riches du monde, selon le FMI. Son produit intérieur brut, à prix courants, s'élèvera à 4 365 milliards de dollars en 2023, estime l'organisation.
Le Japon importe presque tout son minerai, ce qui a représenté en 1960 près de 15 millions de tonnes, dont plus du tiers venait de Malaisie, le reste de l'Inde, de Goa, des Philippines, du Canada et, dernier en importance, des États-Unis. La production nationale de minerai de fer a été de 1 302 000 tonnes.
Le Japon après sa défaite lors de la seconde guerre mondiale a su actuellement être un leader mondial. Mais cette puissance lié à son industrie de pointe et aux investissements au travers du monde . Leur puissance apparaît particulière car c'est un territoire étroit et insulaire.
Elle est un riche port commercial, assurant le commerce officiel avec la Chine entre 1469 et 1520, mais aussi le commerce dans la mer intérieure. Elle est aussi un centre important de production d'armes et un centre culturel.
C'est le traité de San Francisco (1951) qui permettra au Japon de recouvrer une indépendance économique et politique. Ainsi en 1952, la souveraineté pleine et entière est rendue au pays et en 1955, la reconstruction de ce pays est presque achevée.
Le Japon est, en effet, un gros importateur d'énergies fossiles. Or, un yen faible par rapport au dollar augmente le prix des importations réalisées. Sans compter que les Japonais sont peu habitués aux hausses de prix dans un pays marqué par une déflation depuis les années 1990.
Si la tendance se maintient, ce qui semble en l'état actuel des choses inévitable, le Japon devrait perdre la moitié de sa population dans 80 ans, soit environ 60 millions d'habitant(e)s en 2100.
Le Japon ne possède donc pas de forces armées mais des Forces d'Autodéfense, FAD. Le gouvernement japonais n'a pas un ministère de la Défense mais une agence avec à sa tête un directeur.