Le Kosovo est revendique par les Serbes comme le berceau de leurs ancêtres. Cette province de la Fédération yougoslave est pourtant peuplée à 90% d'Albanais. Une bataille de mémoire qui explique la guerre actuelle.
Albanais sont les citoyens de la République d'Albanie, mais aussi les personnes qui appartenaient à la minorité nationale albanaise de l'ancienne Fédération yougoslave. Aujourd'hui, ces Albanais vivent au Kosovo, nouvellement indépendant, en Macédoine, au Monténégro, et dans la vallée de Preševo, en Serbie.
Les raisons économiques de quitter une région pauvre, surpeuplée, mal équipée, en proie au chômage, ne leur manquaient pas. Mais il se murmurait aussi, sous Tito, que les Serbes du Kosovo partaient à cause des pressions et des menaces des Albanais.
Une ambassade kosovare existe à Madrid bien qu'il n'existe aucune ambassade espagnole au Kosovo : en effet, l'Espagne ne reconnaissant pas le Kosovo comme pays indépendant, il s'agit donc uniquement de consulats situés en Serbie en zone occupée par le Kosovo.
Les pays qui n'ont pas reconnu l'indépendance du Kosovo
5 pays de l'Union européenne n'ont pas reconnu l'indépendance du Kosovo : Espagne, Chypre, Grèce, Slovaquie, Roumanie. Sont également opposées à l'indépendance du Kosovo : La Chine la Géorgie, la Moldavie, la Russie et donc aussi la Serbie.
“Un pays contre une fédération”
Le quotidien précise que seuls cinq pays de l'Union européenne ne reconnaissent pas le Kosovo (Espagne, Grèce, Roumanie, Slovaquie et Chypre).
Il y a vingt-trois ans, jour pour jour, les premières frappes de l'OTAN s'abattaient sur la Serbie pour mettre fin à la guerre au Kosovo. En pleine campagne pour l'élection présidentielle du 3 avril, percutée par la guerre en Ukraine, la commémoration a pris cette année une tonalité particulière.
Depuis juin 1999, l'OTAN dirige une opération de soutien de la paix au Kosovo, à l'appui d'initiatives internationales plus larges visant à consolider la paix et la stabilité dans la région. L'OTAN dirige une opération de soutien de la paix au Kosovo – la Force pour le Kosovo (KFOR) – depuis juin 1999.
Voici quelques éléments sur le conflit de 1998-1999 qui conduisit le Kosovo sur la voie de l'indépendance, soutenue par l'Occident mais jamais acceptée par la Serbie et ses alliés russe et chinois. Dans l'ex-Yougoslavie, le Kosovo était une province de Serbie, l'une des six Républiques de la Fédération.
Ainsi, pour l'ancien ministre français Jean-Pierre Chevènement, la reconnaissance du Kosovo « est une triple faute » : faute contre l'histoire, le pays n'ayant jamais été indépendant, faute contre le droit, la guerre déclenchée en 1999 par l'Otan ayant ignoré les principes du droit international, et faute contre l' ...
Victoire de l'Armée de libération du Kosovo et de l'OTAN. Mise en place d'une administration internationale au Kosovo.
Mais il se trouve que les Albanais de l'ex-Yougoslavie (Kosovo, Macédoine) sont musulmans ou, minoritairement, catholiques, tandis que les peuples slaves des mêmes régions (Serbes, Macédoniens) sont orthodoxes.
"Moscou ne reconnaîtra pas le Kosovo, car cette question est à la base d'une coopération fraternelle et amicale entre la Russie et la Serbie et rien n'indique que Moscou changera de position à cet égard", a-t-il ajouté.
L'OTAN a déclenché une intervention militaire contre la République fédérale de Yougoslavie à la suite de l'échec des négociations engagées entre plusieurs de ses membres et les autorités yougoslaves concernant la situation au Kosovo, où les forces yougoslaves étaient engagées dans un conflit armé contre l'Ushtria ...
La position de la Serbie est moins claire. Le pays n'est pas membre de l'Otan (et a d'ailleurs vécu des bombardements de la part de l'alliance en 1999, lors de la guerre du Kosovo). Elle a toutefois déposé une candidature d'adhésion à l'Union européenne en 2009.
En mai 2013 , la Russie et la Serbie ont signé un pacte d'alliance militaire. En fait, la Serbie adhère à l'organisation du traité de sécurité collective (OTSC) en tant qu'État observateur. Elle est donc le premier État non membre du pacte de Varsovie à adhérer à une alliance avec la Russie post-soviétique.
L'opération Force alliée (en anglais Operation Allied Force) est l'opération militaire de bombardement par l'OTAN de cibles serbes durant la guerre du Kosovo, du 23 mars au 10 juin 1999 , à la suite du massacre de Račak.
1999, l'Otan bombarde la Yougoslavie. Il y a vingt ans, l'Otan lançait contre la Yougoslavie la plus grande opération militaire de son histoire. Intervention justifiée par des motifs « humanitaires», ce conflit n'a réglé aucun des problèmes de cette région d'Europe.
L'OTAN est intervenue une première fois dans le conflit bosniaque en 1992, à la demande des Nations Unies, pour aider à imposer le respect de sanctions économiques, d'un embargo sur les armes et d'une zone d'exclusion aérienne.
En 2003, la République fédérale de Yougoslavie, à la faveur d'une révision constitutionnelle, a pris le nom de « Communauté d'États Serbie–et–Monténégro ». Celle-ci a disparu suite à la déclaration officielle d'indépendance du Monténégro le 3 juin 2006 et de la Serbie le 5 juin 2006.
Il y a vingt ans, le 24 mars 1999, l'OTAN lançait une campagne de bombardements aériens contre la Yougoslavie pour mettre fin à la répression des Kosovars albanais, une première contre un État souverain en 50 ans d'existence de l'Alliance.
Plusieurs familles albanaises s'installent au Kosovo, sous l'occupation ottomane par des vizirs et haut dignitaires ottomans pour repeupler les villes et villages abandonnés par les Serbes qui ont fui vers le nord pour éviter de se convertir à l'Islam.
Le Kosovo, peuplé d'une majorité d'Albanais et d'une grosse minorité serbe, avait déjà été rattaché au Royaume de Serbie en 1913 après la défaite de l'Empire ottoman, qui contrôlait ce territoire depuis le 14e siècle. Pour les Serbes, le Kosovo est leur berceau historique depuis le 11e siècle.
Ancienne province serbe, le Kosovo déclare son indépendance en février 2008, neuf ans après la fin de la guerre qui l'a opposé à Belgrade (1998-1999). Ce territoire qui compte 1.9 million d'habitants, à 90% albanophones et musulmans, vit depuis dans un inconfort politique et diplomatique permanent.
Après les Etats-Unis, la France reconnaît officiellement l'indépendance du Kosovo. La France est le premier "grand" pays d'Europe à formellement reconnaître le nouvel Etat.