Le pompage de la saumure du sous-sol riche en lithium crée un vide qui fait migrer vers les profondeurs l'eau douce disponible. « Cette double perte d'eau abaisse le niveau de la nappe phréatique, assèche le sol et la végétation au détriment des animaux, des cultures et des gens », expliquent les Qollas.
Les effets de l'extraction du lithium dans la mine sont le changement de la nature du paysage, qui devient semblable à un grand champ labouré, il n'y a plus de signes de vie animale, l'eau rare a été contaminée par les nombreux produits chimiques utilisés pour l'extraction, comme dans d'autres sites latino-américains.
Pour les pays exportateurs de ce métal, à savoir principalement l'Australie, le Chili, l'Argentine, la Bolivie, le Tibet et l'Afghanistan, l'enjeu économique est plus qu'alléchant… Or, l'extraction du lithium, très énergivore en eau, entraîne de nombreux problèmes, comme la pollution des sols et le pillage des réserves ...
Les matériaux utilisés pour la batterie de la voiture électrique proviennent d'industries polluantes. Dans la fabrication des batteries, on compte plusieurs minéraux comme le lithium, le cobalt, le nickel ou encore le cuivre. Or, ces industries sont fortement pointées du doigt, car elle engendre de la pollution minière ...
Elles émettent en revanche une quantité importante de particules fines. La cause : le poids important de leurs batteries, qui contraint les constructeurs à utiliser des pneus plus larges.
L'électricité, seule source d'énergie d'une voiture électrique, pollue nettement moins que l'essence et le diesel. En France, parcourir 100 kilomètres en voiture électrique rejette indirectement 0,85 kg de dioxyde de carbone (16 kWh à 74 g CO2/kWh*).
La pollution des voitures électriques est inexistante : faux ! C'est un des points souvent mis en lumière par ses détracteurs. Même si à l'usage, la voiture électrique n'émet pas de CO2, la construire, c'est une autre affaire. La fabrication de leurs batteries est notamment remise en cause.
Selon l'institut géologique des Etats-Unis (USGS), la production mondiale de lithium s'est élevée à 82.000 tonnes en 2020, venant surtout de quatre pays: Australie (40.000 t), Chili (18.000 t), Chine (14.000 t) et Argentine (6.200 t).
Lorsque la source de lithium est un lac de saumure alcaline, la technique d'extraction de lithium standard consiste à évaporer l'eau de la saumure. Le chlorure de lithium est converti en sel de carbonate ou d'hydroxyde, puis passe par une étape d'évaporation.
Le lithium est coproduit avec le chlorure de potassium, à partir des saumures du « salar » d'Atacama, au Chili. La société produit également à partir de ces saumures, du sulfate de potassium, de l'acide borique et du chlorure de magnésium.
Comme vous le savez probablement, la grande majorité des batteries au lithium actuelles utilisent un métal rare et coûteux comme composant pour la cathode : le cobalt. Problème, son extraction est particulièrement nocive pour l'environnement.
Un « Thermal Runaway » ou « emballement thermique » est un processus qui fait bruler ou exploser une batterie Lithium. Avec une batterie en surchauffe, une de ses cellules peut prendre feu. Une réaction en chaine se produit : une cellule en combustion crée une surchauffe dans la cellule voisine qui prend feu également.
La plupart des incendies et explosions de batteries lithium-ion se résument à un problème de court-circuit. Cela se produit lorsque le séparateur en plastique tombe en panne et laisse l'anode et la cathode se toucher. Et une fois que ces deux-là sont réunis, la batterie commence à surchauffer.
Le concept d'impact environnemental désigne l'ensemble des modifications qualitatives, quantitatives et fonctionnelles de l'environnement (négatives ou positives) engendrées par un projet, un processus, un procédé, un ou des organismes et un ou des produits, de sa conception à sa « fin de vie ».
La toxicité chronique du lithium se manifeste entre 1.2 et 2.0 mmol/l et des concentrations supérieures à 2.5 mmol/l peuvent être fatales.
Par ailleurs, son extraction consomme beaucoup d'eau et pourrait, si elle n'est pas correctement maîtrisée, engendrer des risques pour la biodiversité locale. Enfin, les composants d'une batterie au Lithium-Ion peuvent se révéler nocifs pour l'environnement si ils ne sont pas récupérés et correctement traités.
Le lithium est utilisé pour traiter la manie et prévenir les épisodes de manie et de dépression. Parmi les effets secondaires courants du lithium, citons la soif, un besoin accru d'uriner, des nausées, un gain de poids et un léger tremblement des mains.
Dans une étude menée en 2018, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) avait ainsi recensé 41 sources de lithium dans l'Hexagone. Les lieux de ces gisements se trouvent plutôt dans le nord du pays, dans une diagonale allant du Massif armoricain au Massif central.
Les trois principaux minéraux du lithium sont des silicoaluminates, concentrés dans des roches siliceuses et des pegmatites contenant des feldspaths, des micas et du quartz : le spodumène (4SiO2•Al2O3•Li2O) ou triphane est un minéral contenant environ 8 % Li2O, 27,4 % Al2O3 et 64,6 % SiO2.
En 2017, on estime que les réserves mondiales de lithium (16 millions de tonnes au total) se situent dans les pays suivants : Chili : 7,5 millions de tonnes. Chine : 3,2 Mt. Australie : 2,7 Mt.
La Chine, premier raffineur au monde
Avec une production mondiale de 100.000 tonnes de lithium en 2021 (contre 82.500 tonnes en 2020) selon l'Institut d'études géologiques des États-Unis (USGS), ces quatre pays partagent 82% des réserves mondiales identifiées, et 95% de la production minière.
Sachez que son état ne dépend pas du kilométrage mais bien du nombre de cycles de charge et de décharge. On peut compter entre 1000 et 1500 recharges avant de voir l'autonomie totale fondre. A raison d'une moyenne entre 15 000 et 30 000 km par an, votre batterie pourra tenir une dizaine d'années.
Un argument fréquent est que ces voitures électriques émettraient autant de gaz à effet de serre que les voitures thermiques, car l'électricité qu'elles utilisent est elle-même produite par des centrales utilisant des énergies fossiles comme le charbon.
Le bilan carbone des voitures à essence est assez élevée. Le facteur d'émission de CO2 de l'essence, soit le taux de CO2 libéré par la combustion d'essence est de 2,9 tonnes de CO2 tep (tonne équivalent pétrole). Les voitures produisent en moyenne 0,259 kg de CO2 par km.